-
Par Tolbiac204 le 16 Juin 2014 à 19:25
Si vous avez manqué l'épisode précédent, cliquez ICI pour voir les bateaux à quai dans le port de Rouen.
Deux jours après, ce dimanche matin, nous nous sommes levés à l'aube pour être "sur le pont", fin prêts pour la Grande Parade des bateaux. C'est à Grand-Couronne, près de feues les raffineries de pétrole de la Shell, que nous nous sommes rendus. Inutile en effet de penser à aller plus en aval de la Seine : celle-ci sera tellement envahie par la foule qu'il faudra des heures pour rejoindre Rouen après le défilé...)
Les visiteurs ont déjà pris possession des berges du fleuve.
Et c'est l'arrivée du premier voilier, le Tenacious qui vogue sous pavillon britannique.
Le Tenacious est l'un des plus grands voiliers en bois naviguant. Il est commandé par une femme. Il a été entièrement conçu pour acueillir des passagers handicapés, mal ou non voyants ou encore en fauteuil roulant.
Une photo du Tenacious en pleine mer
C'est vrai qu'avec les voiles, c'est encore plus beau mais les bateaux n'ont parait-il pas le droit de les déployer entièrement lors de la parade. Va savoir pourquoi ?
Le Götheborg est un navire à voile de 3 mats mesurant 74 mètres. Il est une réplique à l’échelle réelle d’un vaisseau marchand éponyme du 18ème siècle. Ce navire a été construit entre 1995 et 2003. L'original a coulé dans le port de Göteborg en 1745 en revenant de chine d'où il rapportait de la porcelaine. Il embarque des produits issus du transport équitable pour la société TOWT (TransOceanic Wind Transport) créée en 2009.
Et voici le Loth Loriën, un trois mâts également mais de nationalité hollandaise. Construit en 1907, ce voilier appelé autrefois Njord était utilisé pour la pêche aux harengs jusqu'en 1944. Il a ensuite été abandonné mais en 1989 un Hollandais le rachète, le restaure lui-même et décide de l'appeler Loth Loriën. Aujourd'hui c'est un bateau de croisière luxieux qui peut accueillir 34 passagers.
Le spectacle, c'est de l'autre côté messieurs !
Surtout que c'est le Dar Mlodziezy qui passe justement...
Mais le clou du défilé, c'est inmanquablement au Mexique qu'on le doit avec son trois mâts Cuauhtémoc dans lequel les marins ont pris position depuis le départ de Rouen, perchés sur les vergues. Les Rouennais et les autres touristes le savent bien puisque c'est une tradition pour ces marins habitués à l'Armada.
Ouaaahhh !
Construit à Bilbao en 1982, il est propriété de la marine mexicaine qui l'utilise comme navire-école. Il est un symbole au Mexique car il illustre l'esprit de combativité et d'indépendance, par référence au dernier empereur aztèque Cuauhtémoc dont le nom signifie "l'aigle qui fond sur sa proie".
Ce dernier figure d'ailleurs sur la proue du bateau.
Son port d'attache a un nom qui fait rêver : Acapulco...
Ca, c'est du drapeau !
Le défilé se termine par le passage du Monge : un vrai mastodonte ! Doté de "trois des quatre radars les plus puissants d'Europe" ainsi que d'une tourelle optronique, "le Monge est un navire-radar capable de détecter une pièce de 2 euros à 800 kilomètres, sous réserve que la terre soit plate", assure Jacques Rivière son Commandant. "A ma connaissance, c'est le seul bateau au monde doté de telles capacités, seuls les Américains et les Chinois disposant de bâtiments approchants".
C'et sa première participation à l'Armada. Naturellement, il bat pavillon français !
On en a eu plein les mirettes !
votre commentaire -
Par Tolbiac204 le 14 Juin 2014 à 19:29
Ce rassemblement d'une cinquantaine des plus beaux bateaux du monde a lieu tous les cinq ans dans la Capitale de la Normandie, Rouen, où nous étions justement ce week-end.
Majoritairement des grands voiliers mais aussi des bateaux militaires ou des bateaux pompe, ils sont venus représenter la France dans cette grande parade mais également la Grande Bretagne, les Pays-Bas, la Suède, la Norvège, la Pologne, le Portugal, le Maroc, le Sultanat D'oman, la Russie et même le Mexique ou le Brésil.
Dar Mlodziezy : Le nom de ce très grand voilier signifie "Don de la jeunesse". Il a été construit grâce au jeunes de la région de Gdansk. C'est un voilier-école tres équipé : radars, systèmes de communication par satellite, équipement de sécurité... En ce qui conserne sa coque, il a la poupe carrée ornée de sabords de chasse et de galions, un melange de tradition et de modernité. Avec plus de 100 mètres de long, il fait partie des très grands voiliers-écoles du monde.
Eric Tabarly a immortalisé les Pen Duicks. Le nom de ces bateaux signifie "petite tête noire" (mésange noire en breton). C'est sur le Pen Duick VI qu'il périt en mer d'Irlande dans la nuit du 12 au 13 juin 1998 après avoir gagné de nombreuses courses en solitaire ou en équipage.
Le long des quais, de petites animations : ici des marins perchés sur des échasses distribuent des publicités.
Là, un corsaire fait la manche devant L'Etoile du Roy.
C'est la réplique d'une frégate corsaire malouine de 1745. Ce navire 3 mâts de 310 tonneaux avec 240 hommes d'équipage était armé de 20 canons. En temps de guerre, l'Amiral de France délivrait une lettre de marque au capitaine pour partir à la course, l'autorisant ainsi à attaquer les bâtiments ennemis du Roy. Construit en 1996 en Turquie sous le nom de Grand Turk", il est depuis 2010 le navire amiral de la flotte Etoile Marine (Compagnie qui propose des croisières).
A la proue, une femme corsaire !
La poupe est très élégante aussi.
Elégante figure de proue également sur le Shabab du Sultanat d'Oman : un hommage aux marins arabes qui régnèrent jadis en maîtres sur l'Océan Indien.
Ce voilier a été construit en Ecosse en 1971. Au début il avait pour vocation d'entrainer les jeunes à la navigation. C'est l'un des plus grands voiliers en bois naviguant.
Derrière les cordages de l'Artemis, on aperçoit la Cathédrale peinte par Monet.
L'Artémis a été construit en 1926 en Norvège. Son nom évoque celui de la déesse de la chasse. Jusqu'à la fin des années quarante, ce voilier servit de bateau de pêche (naviguant pricipalement dans les mers polaires du nord et du sud). Dans les années cinquante, l'Artémis fut exploité comme cargo entre l'Asie et l'Amérique du sud, puis il a été racheté par un Danois qui le fit évoluer vers le trois-mâts que l'on connait aujourd'hui.
La figure de proue du Thalassa : une sirène dont le visage ne me fait pas rêver...
Dans la mythologie grecque, Thalassa était la déesse de la mer. Cet ancien chalutier construit en 1980 fait naufrage en 1984 en mer de Frise en s'empalant sur une épave de la 2nde guerre mondiale. Deux amis, Arnold Hylkema et Henk Stallinga décident de le transformer en un grand voilier luxueux. Ils en sont toujours les propriétaires.
Montés à bord de La Belle Poule...
La cloche de quart en cuivre de la Belle Poule
Depuis le pont, nous avons vue sur le pont Gustave Flaubert : le dernier en date sur la Seine. C'est un pont levant routier qui marque la limite de la partie du fleuve accessible aux navires depuis la mer. Il a été mis en service le 25 septembre 2008, après quatre années de travaux.
Le Krusensthern depuis la Belle Poule
Nous empruntons le pont Gustave Flaubert pour rejoindre l'autre rive.
Au fond, le Monge, bâtiment d’essais et de mesures (BEM). Ce bateau est en service dans la marine nationale depuis novembre 1992. Ses missions techniques principales sont : la trajectographie et l'observation radar et optique des missiles balistiques ou tactiques, la poursuite de satellites et, beaucoup plus rarement, la mise en œuvre ou la poursuite de cibles aériennes pour l'entraînement des forces. Ce bâtiment est le seul type dans la marine militaire Française et l'un des rares dans le monde.
Belle figure de proue en forme de tête de lion pour le Gulden Leeuw.
Il s'agit d'une goélette à hunier à trois-mâts construite en 1937 pour le ministère danois de l'agriculture et de la pêche. Autrefois appelé Dana, il fit de nombreuses missions de recherche en biologie marine. En 2000 il est vendu à l'école navale Danoise.
Le Schtandart est une frégate qui bat pavillon russe. Il a été construit par le Centre d'éducation maritime de Saint-Petersbourg dans le cadre d'un projet qui consiste à former de jeunes russes à la construction navale en bois et à la navigation traditionnelle à la voile. Son nom signifie "l'étendard" en Russe. Aujourd'hui c'est un navire-école ainsi qu'un bateau musée.
Lui aussi, il a "de la gueule" !
Le Belem : ce trois mâts porte le nom d'un port du Brésil. Autrefois destiné au transport de marchandises, c'est aujourd'hui un bateau école qui bat pavillon français. En 1984 il est classé monument historique. Sa devise « Favet Neptunus eunti » signifie : Neptune favorise ceux qui partent.
Bien sûr, il y avait bien d'autres batiments à quai, tous prêts pour le Jour J : dimanche 16 juin, après 10 jours à quai, aura lieu en effet la Grande Parade des bateaux qui attire toujours des millions de visiteurs dans la capitale normande.
Les images de la Grande Parade sur ce blog, c'est ICI...
votre commentaire -
Par Tolbiac204 le 7 Juin 2014 à 06:10
De passage à Sotteville pour 2-3 jours, nous sommes allés en compagnie de mes cousins visiter un musée fort intéressant : celui de la Corderie Vallois. Le musée est situé dans la banlieue nord de Rouen à Notre-Dame-de-Bondeville.
L'entreprise familiale employant une quarantaine d'ouvrières en 1936 a fermé définitivement ses portes en 1978 après un siècle de fonctionnement. Elle ne comptait alors plus que 10 ouvrières.
L'industrie cotonnière s'installe dans la région rouennaise dès le XVIIIème siècle (le port de Rouen est une aubaine pour les professionnels du textile) mais durant la seconde partie du XIXème siècle elle sera en déclin car elle ne pourra concurrencer la production à bas prix des pays étrangers.
La corderie Vallois va tirer parti de la présence du Cailly, un affluent de la Seine d'une trentaine de kilomètres, pour s'implanter en 1880 en lieu et place d'une ancienne filature de coton.
Le Cailly à Notre-Dame-de-Bondeville
Dès l'entrée dans le site on est mis au parfum avec, sur un bras de la rivière, ces sculptures d'une exposition précédente intitulée "Elles..., au fils de l'eau", rendant hommage aux ouvrières qui travaillèrent à l'usine de M. Vallois. Elles avaient pour prénom Angèle, Louise, Ginette, Félicie, Clémentine, Joséphine ou encore Eugénie...
Le bâtiment de la corderie donnant sur le Cailly
L'énergie produite par une grande roue à aube est transmise aux différentes machines par le biais des engrenages et des arbres de transmission : le guide nous a distribué des écouteurs car le bruit qui règne dans l'atelier est très impressionnant...
Le coton utilisé dans la corderie provenait des pays chauds : le sud des États-Unis, l'Inde, l’Égypte, la Chine, le Pakistan. Il arrivait par le port de Rouen sous la forme de balles et ces dernières étaient transportées par train jusqu'aux usines de la vallée du Cailly. Une fois arrivé dans les usines, le coton subissait plusieurs opérations dans les filatures avant d'être acheminé à la corderie sous forme de bobines de fil.
Jusqu'en 1950, le principal débouché de la corderie fut l'industrie textile qui utilisait les cordes de coton comme courroie de transmission. Par la suite, les mêmes produits se sont vendus pour des utilisations plus variées : la passementerie, la bonneterie, l'industrie des mèches à bougie.
Ceci a permis à l'entreprise de perdurer jusqu'en 1978.
Même si cette entreprise était plutôt familiale et paternaliste, les conditions de travail y étaient tout de même très difficiles : ceci est rappelé dans le Musée par des affichettes où l'on peut lire :
"Le pire était vraiment en bas. En plus de la crasse y'avait cette odeur d'huile et de vieux coton rance. 48 heures par semaine debout à circuler au milieu des taches d'huile servant à graisser les machines. L'hiver, l'huile gelait et l'été elle fondait, coulait le long des montants, ruisselait sur le parquet".
La première machine que le guide fait fonctionner devant nous est une retordeuse à ailettes. Il s'agit d'une machine anglaise datant de 1920, constituée d’un bâti en fonte et d’un nombre plus ou moins important d’ailettes. Elle permet de confectionner le moulinet.
Des fils provenant des bobines émettrices, placées en haut de la machine, sont assemblés et retordus par les ailettes sur les bobines réceptrices situées en bas de la machine.
Ainsi, à partir de deux bobines comprenant chacune six fils, on obtient un produit final à douze fils qui sera soit conditionné pour la vente, soit utilisé pour confectionner le câblé en atelier. Afin de bien répartir le fil obtenu sur toute la bobine réceptrice, celle-ci est positionnée sur un plateau qui monte et descend.
Je ne rentrerai pas dans le détail des différentes machines utilisées pour fabriquer les différents câbles (torons ou moulinets) car je n'en suis pas capable...
Regardez et écoutez seulement le bruit qu'elles provoquent...
Une toronneuse
On peut d'ailleurs lire une affichette dans le musée qui dit :
"Et puis y'avait le bruit infernal : roulement des tambours, cliquetis, crissements des poulies, des engrenages. On devenait sourd à force : on s'parlait fort, par gestes, ou fallait s'parler à l'oreille pour s'comprendre. Et les "plaques", ces petits morceaux de coton qui voletaient partout, y'en avait partout partout... y s'fixaient sur les cheveux."
Sans parler des immenses surfaces vitrées de l'atelier dont on comprend bien qu'elles permettaient aux ouvrières de commencer leur travail le matin au lever du jour pour le terminer le soir à la tombée de la nuit... transformant l'atelier en fournaise l'été et en glacière l'hiver !
Les voici, ces ouvrières, photographiées en 1913 en compagnie du contremaître (au centre) et du Directeur de l'usine (à droite).
Pas vieux les enfants en arrière plan... A cette époque, il était fréquent que les enfants travaillent le jour suivant leur anniversaire, à 12 ans.
Le bureau du contremaître se trouvait au premier étage, celui des machines anglaises. Il a été conservé ainsi qu'il était à la fermeture de la corderie.
Cet escalier en bois et en tommettes conduit au premier étage, l'étage des machines à tresser (françaises pour la plupart).
C'est par ce toboggan que les ouvrières envoyaient les colis contenant le produit de leur travail à l'étage inférieur pour expédition.
Et le travail des ouvrières à cet étage c'est la fabrication des tresses (plates et rondes). En voici quelques unes qui ont été fabriquées avec les métiers conservés dans le musée. Ce dernier les offre aux visiteurs...
Un métier à tresser français (tresse ronde) en fonctionnement
Jusqu'en 1948, les ouvrières travaillaient une cinquantaine d'heures par semaine. Elles étaient payées au rendement et à la quinzaine. Le rythme du travail était aléatoire et dépendait de l'importance des commandes. Malgré des conditions de travail difficiles et précaires, les revendications étaient rares et se réglaient souvent entre les ouvrières et le contremaître.
C'est à cet étage que se trouvait le bureau du Directeur de l'Usine. Les ouvrières en connaissaient bien le guichet...
Le bureau était occupé en dernier lieu par M. Mallet.
Une ouvrière rapporte :
"Et les gerçures... ! Parce que M. Mallet y voulait pas qu'on coupe avec les ciseaux. Forcément, on allait moins vite avec les ciseaux, fallait les attraper à chaque fois. Alors, pour aller plus vite on cassait le fil entre nos doigts et ça nous coupait là, au doigt. Un jour, j'ai vu mes doigts en sang !"
Une sculpture d'Edith Molet Oghia en forme de ciseaux se trouve à l'entrée du musée. Elle symbolise la féminité : comme les ouvrières, les ciseaux sont rouillés, usés...
Une visite qui a ravi tout le monde !
votre commentaire -
Par Tolbiac204 le 1 Juin 2014 à 18:41
Dimanche dernier, comme il faisait plutôt beau, je suis allée me promener du côté du Bois de Vincennes. C'est là que se trouve une école qui prépare ses élèves au métier de jardinier-paysagiste : il s'agit de l''Ecole du Breuil, du nom de son fondateur Alphonse Du Breuil (l'école a été créée par le Préfet Haussmann, en 1867).
L'école s'étend sur 25 hectares et l'accès à son jardin est gratuit depuis peu.
Une jolie pièce d'eau fait face aux bâtiments de l'école.
Non loin de là, la roseraie
A côté de la roseraie, le jardin anglais possède une belle collection d'arbustes en tout genre agréablement disséminés sur une belle pelouse.
Voici un Hypericum
Ici, une belle allée de glycines
Il y a aussi un jardin de rocailles.
Sedum Spathulifolium...
Delosperma... : j'en passe, et des meilleurs !
Au Potager, on trouve la fleur d'ail, "Allium", très photogénique.
Un petit coin sauvage avec un petit étang
et de belles digitales
La nature fait de jolies choses...
Un curieux If taillé "en nuage
La photographe photographiée...
votre commentaire -
Par Tolbiac204 le 8 Mai 2014 à 18:48
Lors de notre séjour à Saint-Etienne, Régine, notre amie, nous a fait faire la tournée des églises de Haute-Loire... Beauzac, Retournac et enfin Chamalières-sur-Loire.
Beauzac
Le clocher de l'église de Beauzac a de l'allure : il s'agit d'un clocher-mur, encore appelé clocher à peigne : dans ce type de clocher, les cloches sont apparentes. Il est très répandu en Limousin, en Périgord, en Languedoc et en Catalogne.
L'intérieur de l'église Saint-Jean (datée des XII-XVIIème siècles) est sobre. Un escalier mène à une crypte dont les piliers sont joliment sculptés.
Retournac
La petite ville de Retournac est située à équidistance entre Saint-Etienne et Le Puy.
Il s'y trouve une jolie église romane élevée au rang de Collégiale en 1446 (Saint-Jean-Baptiste) et un musée de la dentelle.
L'église est construite en brèche volcanique rouge et en une roche gréseuse ocre jaune. La présence de trous de boulin dans le clocher indique que le clocher de l'église devait servir au Moyen-Age de tour de guet.
Ici encore un choeur très sobre.
La collégiale possède une série de vitraux d'un maître-verrier de réputation internationale : Henri Guérin. Celui-ci y a créé des vitraux en dalles de verre et ciment, lors de trois opérations (en 1966, sur la façade sud, en 1986 dans le chœur même de l'église puis en 2006 sur son coté nord).
Gros plan sur le vitrail du choeur
Henri Guérin travaille des dalles de verre de deux à trois centimètres d’épaisseur, y taillant des éclats multicolores, eux-mêmes nuancés par une nouvelle taille, fine et minutieuse. Les éclats de verre sont assemblés par des joints en ciment qui entrent dans l’expression et la composition de l’œuvre.
L'un des vitraux d'Henri Guérin au sud de l'église.
De plus près...
L'artiste a aussi réalisé en 2005 un vitrail en hommage aux dentellières.
Nous avons aussi visité le Musée de la dentelle qui est très beau mais qui apparemment ne remporte pas le succès escompté... Vous le verrez (peut-être) dans un prochain post.
Chamalières-sur-Loire
L'église prieurale Saint-Gilles (fin XIème- début XIIème siècles) est représentative de l'art roman auvergnat.
Vue côté cloître
Au travers des murailles de la ville
Le bénitier du XIIème siècle
Merci Régine pour cette belle promenade
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique