•  Ce mercredi soir, nous sommes allés, en compagnie d'Arlette, au 13ème Art, la salle de spectacle située dans le Centre Italie2, côté place d'Italie.

    Notre spectacle de Noël : Le Cirque Le Roux au 13e Art

    Pour attendre l'heure du spectacle, un coin salon assez sympa

    Notre spectacle de Noël : Le Cirque Le Roux au 13e Art

    J'avais vu sur Télérama une très bonne critique du Cirque Le Roux, un cirque "moderne" comme on en fait actuellement. Le magazine disait "Une création joyeuse, esthétique et chaleureuse qui dépote !"

    La Nuit du Cerf a été nommé pour le Molière 2020 de la création visuelle.

    Notre spectacle de Noël : Le Cirque Le Roux au 13e Art

    Pour accéder à la grande salle de spectacle, un couloir sombre décoré de deux œuvres récentes de Streetart de Nicolas Perruche, apparemment spécialisé dans la représentation des animaux.

    Notre spectacle de Noël : Le Cirque Le Roux au 13e Art

    Notre spectacle de Noël : Le Cirque Le Roux au 13e Art

    Sur scène, six artistes circassiens nous offrent un spectacle d'inspiration cinématographique, alliant cirque, théâtre, musique et projection vidéo, le tout dans l'esthétique du début des années 70.

    Miss Betty est morte…. Ses trois enfants se retrouvent dans la maison familiale située au bout d’un chemin en bord de forêt pour préparer la cérémonie des funérailles. Soudain dans un crissement de pneus un mystérieux étranger hirsute et hors de lui débarque. De là tout bascule : la famille fraîchement réunie règle ses comptes, se déchire, s’aime, s’empoigne, rit, s’esclaffe, pleure, danse, dérape... et les funérailles déraillent.

    La Nuit du Cerf est un voyage acrobatique surprenant mêlant humour, poésie, situations absurdes, un nouveau défi pour ces artistes qui ne cessent de nous surprendre par leur univers singulier.

    J'ai lu sur le site du Cirque Le Roux que les six artistes (Andrei Anissimov, Lolita Costet-Antunes, Yannick Thomas, Grégory Arsenal, Valérie Benoit et Philip Rosenberg) avaient tous commencé l'école du cirque entre 7 et 14 ans !

    Si nous avons tous les trois adoré le spectacle, ce n'est pas grâce à l'histoire qu'elle raconte, car de ce côté là c'était un peu déroutant : nous avons tous été d'accord pour dire que nous n'avions rien compris ! Par contre, il y avait de très beaux décors permettant de réaliser de superbes "tableaux" et les acrobaties étaient vraiment bluffantes. La musique, un peu déroutante elle aussi au départ, était au final très plaisante.

    C'était notre premier cadeau de Noël !


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  • Décidément, ce week-end, je sors ! Après La Bayadère à l'Opéra Bastille hier soir avec Madeleine (cliquez ICI pour voir le post), me voici ce dimanche avec Arlette en banlieue sud pour un spectacle de cirque, art dont ma sœur est très fan.

    Cette compagnie de cirque d'Ile-de-France propose un spectacle conçu et interprété par Pauline Barboux et Jeanne Ragu. Ces jeunes duettistes aériennes - qui travaillent ensemble depuis dix ans - étaient réunies aujourd’hui sous le petit chapiteau de l'Espace Cirque d'Antony pour présenter leur spectacle intitulé ”Elle/S” dans lequel, elles ont imaginé une structure monumentale de 289 cordes "tendues comme une toile d'araignée" au cœur de laquelle elles évoluent.

    Elles/S, danseuses aériennes

    La scénographie aérienne est très originale : elle utilise une plateforme transparente située tout en haut du chapiteau au travers de laquelle les deux artistes sont recroquevillées telles des fœtus dans le ventre de leur mère au démarrage du spectacle, des cordes horizontales ou verticales et un miroir d'eau.

    Les deux acrobates offrent au public une réflexion sur l’autre, sur la solitude et sur la quête d’identité (elles se ressemblent beaucoup), le tout mis en musique par un troisième acolyte extrêmement doué, Cyril Hernandez, plasticien sonore qui fait chanter sa voix et jouer ses instruments à percussion.

    Dans leurs acrobaties aériennes il n'y a ni porteuse, ni voltigeuse, car chacune est capable de recevoir le corps de l’autre à tel point que parfois on ne sait plus du tout à qui appartient tel bras ou telle jambe !

    J'ai eu du mal à supporter physiquement le spectacle qui se tenait, dans sa première partie tout en haut du chapiteau, m'obligeant à lever la tête au risque d'attraper une migraine ! Par ailleurs, les 250 ou 300 personnes qui constituaient le public dégageaient une chaleur difficile à endurer avec le masque, au point que j'ai bien failli sortir...

    Heureusement je n'en ai rien fait et le spectacle se poursuivant plus à hauteur de public, j'ai vraiment été envoûtée par la prestation des deux jeunes femmes. Le final est aussi inattendu qu'amusant mais, je n'en dis pas plus.

    Un spectacle très esthétique : chapeau les artistes !


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  •  Au Club musical de La Poste - dont fait partie ma nouvelle chorale -, il y a un présentoir dans le hall d'entrée rempli de flyers publicitaires : j'y ai trouvé récemment une idée de sortie pas chère (12 euros). Il s'agit de la mise en scène au Studio Raspail du livre de Maupassant "Le Horla".

    Cette petite salle de théâtre n'étant qu'à 15 minutes de métro chez nous, j'ai décidé d'y aller avec Arlette et Michèle.

    Le Horla de Maupassant au Studio Raspail : une pépite !

    La pièce est un "One Man Show" puisqu'un seul acteur, Frédéric Mounier, l’interprète.

    Le Horla de Maupassant au Studio Raspail : une pépite !

    Et c'est un petit bijou !

    C'est une véritable performance d'interpréter ainsi pendant plus d'une heure un texte - il est vrai très riche - de ce grand auteur français du XIXème siècle.

    L'histoire est toute simple : c'est celle d'un homme en proie à une sorte de folie qui lui fait croire qu'un être invisible vit près de lui et se nourrit de sa vie pendant son sommeil. Est-il victime d'hallucinations, devient-il fou ou bien est-il la première victime d'un être surnaturel ?

     À travers son journal intime, nous rencontrons cet homme qui paraît sain d’esprit, découvrons les différents phénomènes auxquels il est confronté, suspendus que nous sommes pendant plus d’une heure à son destin, jusqu’à en découvrir l’issue…

    La première page du livre...

    Le Horla de Maupassant au Studio Raspail : une pépite !

    Le décor est simple.

    Sur scène, un agrandissement - artificiellement jauni - de la première page du manuscrit de l'écrivain conservé à la Bibliothèque Nationale et, à côté, un fauteuil Louis XV éclairé par un candélabre.

    Le Horla de Maupassant au Studio Raspail : une pépite !

    Tout tient dans la richesse du texte de Maupassant et dans la performance de l'acteur qui - il nous l'a avoué à la fin de la représentation - "s'éclate" sur scène pour le plus grand plaisir des spectateurs. Il a choisi ce texte car il rêvait depuis longtemps d'un rôle qui le fasse passer par toutes les émotions et c'est le cas du Horla.

    Mais au fait, ça veut dire quoi le Horla ? Maupassant n'a pas laissé de traduction. Il se pourrait que ce mot soit composé de l'expression "Hors-la-loi" et du mot normand "horsaing" qui signifie "étranger". Mais il se pourrait aussi qu'il soit la juxtaposition des mots "hors" et "là", ce qui serait un "oxymore" destiné à faire apparaître à la fois l'anormalité de cette créature et sa présence...

    Pas de table de nuit sur la scène, ni même de carafe en verre (le narrateur est terrorisé quand il s'aperçoit le matin qu'un autre que lui a bu tout son contenu...) : l'acteur est là pour nous les faire imaginer.

    Le Horla de Maupassant au Studio Raspail : une pépite !

    Un passage très amusant du texte de Maupassant :

    C'est quand le narrateur (Frédéric Mounier donc, qui joue ce rôle) s'amuse à endosser le rôle de la cousine, Madame Sablé, soumise à une séance d'hypnose, passe en une fraction de seconde de celui du médecin qui mène la séance à celui de sa patiente tout en gardant son rôle de narrateur de la scène.

    Le Horla de Maupassant au Studio Raspail : une pépite !

    Et c'est fort drôle !

    Frédéric Mounier a réussi sa "première" sur Paris. Il en sera sans doute de même à Avignon où il compte jouer la pièce durant tout le mois de juillet.

    Souhaitons-lui bonne chance.


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  • Comme tous les ans, Régine est venue passer quelques jours chez Arlette en cette période de Noël. A cette occasion, celle-ci nous a tous invités à dîner et nous a offert un très joli spectacle dans la mythique salle de Bobino où nous n'étions pas retournés depuis que nous y avions applaudi Anne Roumanoff en 2000.

    "Cuisine et Confessions", c'est le nom de ce spectacle de cirque contemporain qui invite le spectateur à venir sur scène (où une cuisine a été installée en guise de décor) pour participer à la fabrication de pâtes ou de gâteaux à la banane. On sent d'ailleurs, dès l'entrée dans la salle où se déroule le pré-show, les bonnes odeurs de cuisine...

    Il offre au spectateur des numéros époustouflants mêlant acrobatie, jonglage, danse, chant, théâtre et musique. Les artistes grimpent partout, sur les tables mais aussi sur le sèche-torchons suspendu au plafond ou encore s'agrippent tels de vrais singes à la barre verticale, jonglent avec le matériel de cuisine (les fouets, les culs-de-poule...).

    Il y a aussi dans le spectacle beaucoup d'humour, comme en témoigne la parodie de télé-achat à la Pierre Bellemare, absolument irrésistible.

    C'est aussi pour les artistes, l'occasion de faire des "confessions" comme celle, très touchante de l'une d'eux dont le grand-père est décédé d'un cancer il y a quelques années...

    La Compagnie "Les sept doigts", c'est l'association de plusieurs nationalités (canadienne, américaine, chinoise, et sûrement d'autres encore puisque l'un des artistes parle parfaitement - et à une vitesse vertigineuse - l'espagnol, jouant sur le côté "clown"). 

    Un vrai bonheur !

    La troupe se produit jusqu'au 12 janvier 2019...


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  • Nous sommes allés la semaine dernière voir et entendre François Morel au Théâtre du Rond-Point dans son nouveau spectacle intitulé "J'ai des doutes", en hommage à Raymond Devos disparu il y a tout juste dix ans.

    C'était mon humoriste préféré : il jouait à la perfection avec les mots de la langue française.

    J'ai des doutes de François Morel

    François Morel joue "à la Devos" ses propres textes mais inclut aussi dans son spectacle quelques uns des meilleurs sketchs du maître.

    Voici les paroles de "Oui Dire", un sketch culte de Devos : elles valent leur pesant d'or !

    François Morel a aussi repris "Le car pour Caen", "Les sens interdits", "La mer démontée", etc.

    Pour le "rappel", il a choisi de faire interpréter par le public un sketch de Raymond Devos, "Je hais les haies", dont voici le texte :

    Je hais les haies
    Qui sont des murs.
    Je hais les haies
    Et les mûriers
    Qui font la haie
    Le long des murs.
    Je hais les haies
    Qui sont de houx.
    Je hais les haies
    Qu’elles soient de mûres
    Qu’elles soient de houx !
    Je hais les murs
    Qu’ils soient en dur
    Qu’ils soient en mou !
    Je hais les haies
    Qui nous emmurent.
    Je hais les murs
    Qui sont en nous.

    Pas facile...

    Pour l'anecdote, Raymond Devos était presque notre voisin à Saint-Rémy-lès-Chevreuse où mes parents avaient une maison de campagne et... il a dû râler plus d'une fois après sa haie qui poussait plus vite qu'il ne l'aurait souhaité !

    Un vrai régal !


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