• ☻ Un petit tour dans la nouvelle Samaritaine

    Ce mardi, je devais faire une promenade autour des ponts de Paris mais la pluie étant au rendez-vous, elle a été annulée. Le rendez-vous étant au Pont-Neuf, j'ai choisi, à la place, de découvrir la nouvelle Samaritaine qui a rouvert ses portes en 2021 après 16 ans de travaux et dans laquelle je n'étais jamais entrée.

    Vous allez rire...

    Je commence à vouloir entrer et, le groom placé devant l'entrée - que je n'avais pas vu - me dit : "Vous allez où ?" En bonne parisienne, je lui réponds ni une ni deux : "A la Samar !" Sauf que ce bâtiment qui jouxte le célèbre magasin n'est autre que l'Hôtel du Cheval Blanc, un cinq étoiles ! Il faut dire qu'il fait l'angle avec la Samaritaine (tout le monde peut se tromper, non ?) mais que j'étais vêtue d'un caban à capuche pas tout à fait de mise pour entrer ici...

    L'habit fait ici le moine !

    ☻ Un petit tour dans la nouvelle Samaritaine

    En réalité, il faut tourner dans la rue de la Monnaie pour trouver l'entrée du magasin. La façade de style Art nouveau polychrome, à décor floral et dominante jaune en lave de Volvic émaillée, est due à Frantz Jourdain.

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    On peut y voir inscrits les différents domaines concernés par les ventes : Blanc, Travail, Chasse, Chemise, Uniforme, Amazone (?), Chapeaux, Chaises...

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    L'angle avec la rue de Rivoli, de style Art déco est dû à Henri Sauvage.

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    Avant la création du grand-magasin en 1870 par Ernest Cognacq, on dit que ce dernier avait installé son échoppe dans une corbeille du Pont-Neuf à proximité de l'ancienne pompe démolie en 1813.

    La pompe de la Samaritaine sur le plan Turgot (1739)

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    Cette dernière remontait à Henri IV : ce fut la première machine élévatrice d'eau construite dans Paris qui permettait de fournir en eau le quartier du Louvre et les Tuileries. elle était décorée d'une représentation de l’épisode évoquant la rencontre de Jésus et de la Samaritaine au puits de Jacob relaté dans l'Evangile selon Saint-Jean, sculptée par Bernard et René Frémin. Le tout était surmonté d'une horloge munie d'un jacquemart, puis, plus tard, d'un carillon.

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    Allez, on entre : ici, tout est luxe, calme et..., fric !

    La boutique de Loulou propose toute sorte de souvenirs de Paris originaux.

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    Ou l'on entre ici avec un appareil-photo et un vieux caban à capuche (comme moi) ou l'on entre avec un porte-monnaie bien garni (comme beaucoup de gens qui fréquentent le magasin, surtout les touristes) habillé(e) en Jean-Paul Gaultier ou en Vuitton.

    Ne dit-on pas que Paris est la capitale du luxe ?

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    Espaces aérés, moquette au sol, éclairages discrets mais efficaces, espaces de repos, tout est fait pour retenir la clientèle. 

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    Costume porté par Milla Jovovich (qui est ukrainienne) dans le film "Les trois mousquetaires" (2011)

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    Celui-ci a été porté par Freddie Fox (qui est anglais) dans le même film.

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    Moi, je ne flânerai pas trop dans les rayons, attirée par la fresque Art nouveau située tout en haut du magasin.

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    Je choisis de monter par le grand escalier pour pouvoir m'arrêter quand je veux : celui-ci est une œuvre-d 'art en soi. La structure "à la Eiffel" est décorée - tenez-vous bien - de seize mille feuilles d'or !

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    ☻ Un petit tour dans la nouvelle Samaritaine

    ☻ Un petit tour dans la nouvelle Samaritaine

    A chaque étage sa spécialité : au premier, un rayon de bougies parfumées de la marque Cire Trudon.

    En 1643, Claude Trudon devient propriétaire d’une boutique rue Saint-Honoré. Il y développe une activité d’épicier et de cirier. Les bougies qu’il fabrique servent aux paroisses et à l’éclairage domestique. L'entreprise utilise de la cire d’abeilles pour fabriquer ses bougies. Elle prend pour devise Deo regique laborant, qui signifie en français « elles travaillent pour Dieu et le Roi ».

    Cire Trudon possède des boutiques à Paris, Londres, New York et Séoul.

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    A chaque étage également, des voiturettes telles que celle-ci présentent différentes babioles. Ici, ce sont des cartes postales, des mugs et des petits carnets à l'effigie du magasin.

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    Les garde-corps des différents étages sont bien sûr également ornés de feuilles d'or, Art nouveau oblige...

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    Vue plongeante sur le rez-de-chaussée depuis le premier étage

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    Petit à petit, on s'approche du Graal.

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    Après la bougie de luxe, les grands vins sont mis à l'honneur

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    La maison Ruinart y est naturellement représentée.

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    Au sommet !

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    Pour adoucir la structure métallique créée par Frantz Jourdain au début du XXe siècle pour éclairer le magasin, des décorations en lave de Volvic émaillée sont dessinées par son fils Francis Jourdain et l’affichiste Eugène Grasset afin d’attirer le chaland.

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    La “fresque des paons” réalisée par Francis Jourdain et considérée comme un chef-d’œuvre de l’Art Nouveau.

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    De l'autre côté, un mur projette des vues de Paris et invite au voyage.

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    Un café-restaurant s'est installé au dernier étage. Je suppose qu'il possède une terrasse mais elle doit être privée car un serveur m'a dit d'aller à côté à l'Hôtel du Cheval Blanc pour pouvoir avoir une vue sur la capitale. Je pense qu'il plaisantait...

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    Ici, je fais mon Robert Doisneau en regardant les vins...

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    A cet étage également, la Samaritaine n'a bien sûr pas oublié les JO de Paris 2024.

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    Waaaooouuuh !

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     Pour redescendre, je choisis l'escalator.

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    Arrivée au rez-de-chaussée, une vendeuse me voyant avec un appareil-photos me signale l'exposition de l'artiste Lee Shulman qui collectionne depuis 2017 des photographies d'anonymes (sous forme de diapositives), prises entre les années 40 et 70 et encore jamais développées : ses parents lui en ont légué une pleine boîte à chaussures...

    ☻ Un petit tour dans la nouvelle Samaritaine

    A l'intérieur de grands cadres éclairés, se croisent, entre autres, une petite fille entrain de dévorer une glace, deux vieilles dames éméchées posant les jambes en l’air, un frère et une sœur découpant leur gâteau d’anniversaire...

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    J'ai adoré les deux vieilles dames et ce couple qui se repose dans un transat double.

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    A la sortie, j'ai vu une vidéo que fait le magasin en ce moment pour promouvoir son exposition "Paris- Venise" : elle est amusante.

    Au final, je n'ai pas regretté la pluie...


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