•  Une première pour nous !

    Nous ne l'avions encore jamais applaudi : voilà chose faite, ce vendredi au Zénith de Rouen. Le chanteur y faisait sa "Dernière Séance" pour mettre fin à 50 ans de scène...

    Eddy Mitchell affiche

     Un spectacle auxquels les journalistes de la presse régionale avaient été conviés

    (les veinards étaient mieux placés que nous pour faire des photos !) Voici celles de l'édition internet de dimanche du "Paris-Normandie".

     Eddy Mitchell Paris Normandie zénith

     Eddy Mitchell Paris Normandie 1

     De l'adaptation de la chanson de Chuck Berry "C'est un rocker" qu'il chante en ouverture pour donner le ton en passant par des chansons douces comme "Sur la route de Memphis" jusqu'à "Pas de Boogie Woogie" avec laquelle il termine son récital, Eddy nous régale.

     La critique du spectacle ? Un bon clic vaut mieux qu'un long discours

    (qu'en plus, je ne saurais faire...)

     Un brin trop de basses tout de même (ça faisait "toc-toc" dans la poitrine !) mais c'est parait-il le goût du public d'aujourd'hui et aucun chanteur ne peut y échapper. Dommage, ça empêche parfois de saisir les textes qui sont pourtant si originaux...

     Eddy, qui fait la première partie de son spectacle seul avec quelques musiciens dont son guitariste Basile Leroux, s'offre le luxe en deuxième partie d'être accompagné par douze cuivres dont l'excellent saxophoniste Michel Gaucher.

     Aux trois-quarts du spectacle, l'orchestre est envahi par les fans du chanteur avides de de voir de près leur idole et de lui serrer la pince... Le chanteur, qui reste proche de son public, s'exécute gentiment pour leur plus grand plaisir.

     Eddy termine son répertoire

     Merci Eddy !


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  • LA comédie musicale par excellence avec un grand C et un grand M.

    J'ai adoré !

     L'histoire se passe sur les bords du fleuve Mississipi dans les années 1900.

    Elle met en scène quatre couples et suit leur destinée pendant près de 40 ans.

     Le capitaine Andy Hawks et sa femme dirigent le "Cotton Blossom" (le Fleur de coton), un bateau-spectacle (show-boat) qui donne des spectacles de ville en ville. Il y a aussi la vedette du théâtre, Julie Laverne, qui est arrêtée par un officier de police, sur dénonciation, pour avoir épousé un blanc alors qu'elle est de sang mêlé. Quand à Magnolia, la fille du capitaine, elle rêve de monter sur les planches bien que sa mère y soit farouchement opposée. Elle aura d'ailleurs l'occasion de le faire, à la faveur du départ de Julie, aux côtés de son mari, Gaylord, un aventurier rencontré un peu par hasard et qui se fait enrôler dans la troupe pour éponger ses dettes de jeu.  Et puis, il y a ce couple de dockers noirs, Joe et Queeny, très émouvant, qui "triment" sans relâche sur les bords du fleuve : un couple emblématique de la condition des noirs dans l'amérique de cette époque.

    Show boat (sur un livret d'Oscar Hammerstein II et une musique de Jérôme Kern) a été créee en 1927 à Broadway et jouée dès sa sortie sur les plus grandes scènes internationales. Elle a remporté un très large succès qui ne se dément pas actuellement car les discriminations raciales sont encore d'actualité... La grande inovation à l'époque était d'avoir fait jouer les rôles d'esclaves par de véritables acteurs noirs, ce qui n'était pas le cas jusqu'alors : auparavant, les noirs n'étaient pas admis sur les scènes de théâtre ! Les rôles étaient tenus par des acteurs blancs maquillés pour l'occasion...

     Bon, il y a un petit progrès tout de même.

     La partition originale de Show Boat

     Partition show boat

     La mise en scène de Janice Honeyman est très réussie : on assiste à du vrai théâtre avec de superbes costumes et de nombreux changements de décors : un régal pour les yeux et les oreilles car l'interprétation de cette troupe sud-africaine de l'Opéra de Cape Town dirigée par Albert Horne (avec la complicité de l'orchestre des Concerts Pasdeloup) est de très grande qualité.

     Voici la vue que nous avions depuis nos places au théâtre du Châtelet. Pas mal, non ? Quand le spectacle a commencé, la salle était pleine à craquer et apparemment...

    c'est ainsi tous les soirs.

      La salle depuis notre place

    Un petit aperçu du spectacle qui permet d'entendre les chansons qui ont "fait un tabac" comme "Cotton Blossom", "Make Believe", "Bill", "Can't Help Loving Dat Man" et le très célèbre "Ol' Man River".

     

     qsml

    La chanson "Ol' Man River" est très mélancolique : elle traduit bien le désespoir de ces hommes exploités par les colons blancs qui n'ont d'autre espoir que le Jugement Dernier...  Elle a été interprêtée par de très nombreux artistes tels que Fanck Sinatra, John William, Louis Armstrong ou même Claude Bolling et est interprêtée ici en français par Armand Mestral sous le titre de "Mississipi".
     
    Hélas, trois fois hélas : Deezer ne le permet plus...
    qf
     fdqmTout le long, le long du Mississipi Nous travaillons le jour et la nuitEt il nous faudra toujours travaillerJusqu'au jour du Jugement Dernier.Sans jamais être distraitsNous nous tuons pour nos patrons.Pauvre noir, fais ton devoirSubis ton sort jusqu'à la mort.Je voudrais quitter le MississipiM'évader de ce travail mauditM'endormir sans souci du lendemainSur les bords embaumés du Jourdain.Fleuve éternel roulant sous le cielSi tu nous disais tout ce que tu saisNous en saurions trop,Tu roules, sans dire un mot !Et les pauvres gens, les bons, les méchantsLes arbres, les fleurs, les rires, les pleursTout meurt tour à tourMais toi, tu roules toujours.Vous et moi je sais pourquoiNous peinons, nous luttons, nous souffronsSans espoir et sans savoirSi ce labeur cruel nous vaudra le ciel !
    Mississipi, vieux MississipiToi tu le sais bienMais tu n'en dis rienSous le firmament, tu roules éternellement...

     Un très beau spectacle donc qu'offrait ici le Châtelet. Un bémol toutefois : la traduction simultanée de la comédie musicale en version originale se fait sur un bandeau situé en haut de la scène et oblige le spectateur à des mouvements d'yeux incessants un peu fatigants...


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  • Après-midi parisien ce dimanche :
    les grands boulevards plus précisemment, pour aller applaudir
    "les étoiles de Saint-Pétersbourg" au Grand Rex.



    Sur le panneau historique de la Ville de Paris de la rue Poissonnière,
    on apprend que le nom de la rue provient de ce que
    la marée des ports du Pas-de-Calais passait par ici.



    L'enceinte du Charles V puis de Louis XIII s'ouvrait par la porte Sainte-Anne
    (ou de la Poissonnerie) et, en 1726, une inscription signalait ici la limite de la Ville.

    Haut lieu des plaisirs et des spectacles, le boulevard Poissonnière
    fut choisi en 1932 pour édifier le cinéma Rex, un des plus grands d'Europe.

    Conçu par l'architecte décorateur Auguste Bluysen
    en collaboration avec l'ingénieur John Eberson,
    sa façade est l'oeuvre du sculpteur Henri-Edouard Navarre,
    et la décoration de la salle ( de 3300 places à l'origine et de 2800 actuellement),
    qui marie l'Antiquité à l'Art Déco, est due à Maurice Dufrène.


     


    L'ensemble " Highlights de Saint-Petersbourg " crée en 1995
    est composé d
    e 12 chanteurs, 11 musiciens et 12 danseurs.


    Leur nouveau spectacle « Kalinka » propose de faire vivre au public,
    à l'aide de tableaux vivants, dans la grande tradition des spectacles "à la russe",
    300 ans de la vie de Saint-Petersbourg, LA capitale des Tsars de l’Ancienne Russie.


    Sur scène sont évoquées les fêtes fastueuses, les danses de séduction, les mariages,
    la vie quotidienne et beaucoup d’autres moments intenses de la tradition slave.


    Les Étoiles de Saint-Petersbourg scintillent dans leurs costumes
    de tradition ukrainienne, juive, tzigane, cosaque…


    Le ballet évolue sur des musiques traditionnelles
    et des chants du grand repertoire russe.


    La compagnie se produit dans les grandes villes
    de Russie mais aussi dans la plupart des métropoles européennes.
     


    A la Russe !



    Petit clin d'oeil à la France


    Le manège des rubans



    Chouettos, non ?

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  • Danse ce vendredi en compagnie d'Arlette : "A comme Alice"
    sur le parvis de la Bibiliothèque Françis Mittérand.

     Brr ! le froid...

    Dans le Dansoir, chapiteau de bois de la Compagnie Karine Saporta,
    nous avons donc élu domicile... près du poële !


    Au programme de la soirée, un très beau spectacle
    inspiré du conte de Lewis Caroll "Alice au pays des merveilles".


    La chorégraphe, française (d'origine russo-espagnole, ce qui explique son nom)
    est l'une des très grandes dames de la danse contemporaine.
    Originellement Directrice du Centre chorégraphique national de Caen,
    elle est maintenant établie sur Paris pour notre plus grand plaisir
    pour des chorégraphies mêlant la danse, la musique et le théâtre.

    Le Dansoir apporte un peu de chaleur à ce paysage de métal et de verre
    du 13ème Paris-Rive-Gauche dont je vous parlais récemment
    dans l'article "Sur les pas de Nestor Burma".

    Situé à la verticale de la BNF, il semble tendre les bras
    à la forêt que constitue le jardin intérieur de la bibliothèque...

    A l'intérieur du chapiteau, une immense scène circulaire
    entourée de petites loges dans lesquelles les spectateurs peuvent s'attabler
    pour boire un pot (convivial non ?)
    et des écrans géants projetant des instantannés du spectacle.

    Bon, pour s'installer dans une loge, il aurait fallu arriver de bonne heure
    car les places sont "chères" : bien qu'ayant bénéficié d'une gratuité
    en cliquant sur internet (super !), nous n'avons eu droit
    qu'aux coussins de velours rouge installés en bordure de scène...

     Les costumes : une très belle harmonie de blancs.

    La musique : fort agréable, d'inspiration celtique.

    Ici, la Reine de Coeur


     
    Alice a grandi : la danseuse est sur des échasses !
     

    la simili-tortue
     





    Vive Internet et ses bons plans !

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  • Ils sont acrobates, ils chantent et ils jouent de la musique.
    Leur talent est révélé par la mise en scène d'Aurélien Bory.


    Le groupe acrobatique de Tanger se produit à La Vilette.

    Leur spectacle :  "Taoub" (tissu en arabe)

    Notre cadeau de Noël d'Arlette : un vrai régal !


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