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Par Tolbiac204 le 24 Mai 2010 à 21:29
On s'est levés très tôt ce matin pour prendre le métro. Il n'est que 7 heures quand nous arrivons au Rond-Point des Champs Elysées. Une immense pyramide de légumes marque l'entrée de la manifestation.
Ici, tout est issu de l'agriculture française (c'est pas comme dans les supermarchés...)
En attendant que les barrières s'ouvrent (à 9h30...), nous remontons les Champs Elysées jusqu'à l'arc de triomphe et découvrons cette création végétale éphémère.
Il y a, à mi chemin entre le rond-point des Champs Elysées et l'arc de triomphe, un ou deux éleveurs qui exposent. Ici, le berger dort encore,
mais Philippe est bien réveillé...
Nous voici arrivés en haut !
En direction de la Concorde...
A mon tour de poser...
En redescendant l'avenue, nous admirons quelques façades.
Il n'est encore pas 8 heures à l'horloge de la HSBC.
D'adorables petits angelots décorent agréablement la façade de la banque.
Le Claridge
L'espace Citroën
A 9h30 pétantes, c'est l'ouverture des barrières... Les photographes ont pris place dans une nacelle pour pouvoir immortaliser l'événement.
La foule envahit immédiatement la "plus belle avenue du monde". Je mets des guillemets car ce n'est plus d'actualité (sauf peut-être aujourd'hui...)
On se fraye un chemin à travers les haricots de Soissons.
On pourrait même en manger ce soir !
de la vigne d'Alsace
des tournesols
des choux
des ananas
Tiens : le berger s'est réveillé !
Il y a même de la canne à sucre (un peu chétive tout de même).
Les bananiers et le colza côté Concorde
et côté arc de triomphe : une photo qui va prendre de la valeur !
et en plus, on avait le beau temps !
Mais c'est quoi au juste l'origine de l'expression "dès potron minet" ?
Réponse dans expressio.fr
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Par Tolbiac204 le 7 Mai 2010 à 09:38
Voici l'espace culturel Paul Bédu à Milly la forêt. C'est là que nous avons commencé, Loredana et moi, un petit week-end en Seine et Marne.
Outre une centaine de petits tableaux de peintres des XIX et XXème siècles, la grande attraction de la collection Bédu est la fameuse toile dénommée
" Le BORONALI" présentée au Salon des Indépendants de 1910 (où il a remporté un large succès !) qui était en fait l'oeuvre de Lolo, l'âne du patron du Lapin Agile auquel on avait attaché un pinceau à la queue..., canular retentissant monté par Roland Dorgelès et ses amis pour prendre le contre-pied des nouvelles écoles de peinture de l'époque. Quelques jours après le vernissage, le journal "le matin" dévoilait le pot aux roses et l'affaire faisait grand bruit naturellement...
Boronali est l'anagramme d'Aliboron, l'âne des fables de ce brave La Fontaine !
La forêt de Fontainebleau, toute proche, est bien belle en ce début de Printemps.
Tant qu'on est dans la région, pourquoi ne pas pousser jusqu'à Barbizon. C'est là que, vers les années 1850, ont posé leur chevalet, fuyant Paris et l'épidémie qui y sévissait alors, pour peindre la nature environnante quand ils ne décoraient pas l'Auberge Ganne pour payer leur note à l'aubergiste !
De grands artistes ont attaché leur nom à l'école de Barbizon comme Jean-François Millet qui réalisa ici la fameuse toile de l'Angélus.
Une exposition se tient justement à Barbizon en hommage à Millet. 150 peintres évoquent ainsi dans un style personnel le tableau du maître. J' ai retenu quelques unes de leurs oeuvres comme ce tableau de Johnny Razzia qui fait l'affiche de l'exposition.
Joël Ducorroy, lui, préfère s'exprimer par les mots...
Pierre de Ganay par la sculpture
Laurent Reloudes par le trucage photo
Bon, je tourne autour du pot on dirait bien !
Une merveille, c'est vrai.
L'atelier de Jean-françois Millet à Barbizon
Non loin de là se trouve le château de Vaux le Vicomte que toute italienne un tantinet curieuse de l'histoire de France se doit de visiter ! Nous nous y rendons donc par un temps plus que frisquet... et faisons néanmoins courageusement un petit tour des jardins, histoire de graver sur la carte mémoire un petit souvenir de ce château qui fit le malheur de son propriétaire peut-être un peu inconscient de la vanité de son souverain...
Nous nous réfugions vite à l'intérieur pour visiter cette merveille. Le château de Vaux a ceci de particulier qu'il met en scène dans certaines de ses pièces des personnages de cire : ici le sieur Fouquet dans sa bibliothèque.
Le cabinet de Madame Fouquet
J'en passe et des meilleures... pour en arriver au bouquet final : la salle des banquets.
Pour permettre au visiteur d'imaginer encore mieux le faste des fêtes qui étaient données au château, une mise en scène a même été conçue grâce aux soins des ingénieurs électroniciens de notre siècle des "lumières" pour donner l'impression du relief...
Ah, j'oubliais : il y a aussi dans un petit salon, depuis l'an dernier apparemment, une scène représentant le monarque qui affirme sa souveraineté face à ses ministres.
Une figurine de cire représente Louis XIV plus vrai que nature : son visage en 3D reçoit une projection sonore qui donne l'illusion que le souverain parle !
Bon, revenons sur terre, ou plutôt élevons-nous de 80 marches pour aller visiter la charpente du dôme central et admirer les jardins du haut de la lanterne.
Et maintenant, route sur Provins, notre dernière étape.
Notre chambre d'hôtes est fort sympathique. Il y a longtemps que je n'avais pas étév aussi bien accueillie. Si, par hasard, vos pas vous conduisent dans cette région, n'hésitez-pas à aller sonner à la porte de ce situé à Saint-Loup de Naud
(à 5 kms de Provins). C'est extra !
De surcroît, il y a dans le village une très belle église avec un superbe portail roman.
le petit chat s'est insinué dans la photo...
Le lendemain, il fait de plus en plus froid... mais nous bravons stoïquement les intempéries pour faire un petit tour dans la vieille ville.
Du haut de la tour César, donjon datant du XIIème siècle,
on peut admirer la campagne entourant la cité médiévale.
De l'autre côté, vue sur la collégiale Saint-Quiriace qui domine la ville haute.
Mais redescendons l'étroit escalier
pour aller visiter l'église justement.
Saint-Quiriace n'est autre que Judas qui, converti au christianisme après le miracle de la croix, est devenu évêque de Jérusalem. Julien l'apostat exigeant qu'il sacrifie aux dieux païens, lui fit couper la main suite à son refus, avant de le faire brûler sur un bûcher...
Dans le centre de la cité médiévale se trouve la Grange aux dîmes, une maison médiévale construite toute en pierre et superbement voûtée : elle servait à l'origine de lieu de halte aux marchands venus d'orient et des Flandres et fréquentant les foires de champagne puis fût transformée au XVème siècle en grenier aux impôts (en nature), d'où son nom.
On ne saurait quitter Provins sans un passage dans une épicerie fine (La Ronde des Abeilles), histoire de rapporter un petit pot de ce confit de pétales de roses qui fait la renommée de la ville.
La nature est bien belle à cette saison. Nul doute que les peintres aient pris du plaisir à la peindre...
Encore une "échappée belle" à engranger dans les bons souvenirs !
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Par Tolbiac204 le 10 Mars 2010 à 21:32
Une balade en Seine et Marne ces jours-ci pour profiter de la Smartbox gentiment offerte par mes collègues de travail à l'occasion de ma retraite.
La chambre d'hôtes : La Loutinière à Sourdun près de Provins.
La façade de la maison n'a rien d'extraordinaire mais à l'intérieur de cette ancienne grange remaniée par ses propriétaires, 4 chambres d'hôtes avenantes dont la nôtre ont été créées. Un petit détail amusant : Les murs de notre chambre sont crépis à la chaux et parsemés de petits brins de paille !
Dans Provins, nous ne ferons qu'une petite ballade car le froid pince sec... Par contre, le château de La Motte Tilly, également voisin et entièrement meublé d'époque (XVIIIème siècle) nous ouvre ses portes pour une visite guidée... privée !
Question de saison sans doute...
Le château est édifié à partir de 1754 dans un parc boisé en bordure de Seine, sur des plans de l’architecte François Nicolas Lancret, pour les frères Terray. Le plus célèbre, devient contrôleur général des finances du roi Louis XV en 1769. En 1910, le comte de Rohan-Chabot, descendant par sa mère de la famille Terray, entreprend des travaux de restauration d’après des documents d’archives. Le parc est ainsi redessiné avec des terrasses descendant en pente douce jusqu’au miroir d’eau. Le château est classé monument historique en 1946. Après le décès du comte en 1964, sa fille, la marquise de Maillé, reconstitue par le décor et l’ameublement aux prestigieuses estampilles, l’ambiance raffinée d’une demeure du XVIIIe siècle. Décédée en 1972, sans héritier, la marquise lègue son château à la Caisse nationale des monuments historiques et des sites aujourd'hui Centre des monuments nationaux, à la condition qu’il soit maintenu en l’état et que « le visiteur puisse y ressentir le sentiment d’une présence ».
Le petit salon ou salon bleu et la salle à manger meublés en style Régence
La chambre en toile de Jouy de style Louis XVI
Le billard français tout en marqueterie...
Merci les collègues !
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Par Tolbiac204 le 30 Janvier 2010 à 21:35Grâce à mes cousins, Christine et Philippe, ce samedi nous avons fait la visite du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.
Il a neigé cette nuit mais la route est bonne et nous arrivons sur place de bon matin. L'entrée du musée est signalée par 3 "Fouga Magister" de la patrouille de France.
Juste en face, un monument commémore la bataille "Normandie Niemen".Nous rejoignons le groupe d'amis qui les accompagne et qui sont tous fanas d'Alpines Renault.
Au programme, la visite du Concorde !le fameux nez qui se baisse lors de l’atterrissage
le train arrière : impressionnant...Non moins impressionnants, les réacteursNous avons la chance d'avoir pour guides deux anciens chefs OMN (officier mécanicien naviguant), dont ce vieux monsieur de 85 ans prénommé André (dont la carrière a été couronnée par la navigation sur le Concorde) intarissable sur son métier bien sûr ainsi qu'un membre du "Club Alpine Francilienne" (qui organise la sortie), Alain Joinet, également ex-chef OMN mais sur Boeing 747, lui.
La classe !Après avoir fait le tour de l'appareil et l'avoir photographié sous toutes les coutures, nous montons à bord du prototype anglais puis de l'avion français. L'hôtesse de l'air a intérêt à avoir la ligne... 25 rangées de 2 sièges : donc peu de privilégiés.
Dans le prototype nu, avec Christine qui nous a si gentiment invités.Puis, c'est le déjeuner au restaurant "l'Hélice" directement sur le tarmac.Ma foi, très honnête ce déjeuner, et bien arrosé.
Salade de magret et croustillant de foie gras
Cuisse de canard aux olives et gratin dauphinois
(à se relever la nuit !)
Tiramisu
L'après-midi se continue par la visite du Boeing 747.
Le tableau de bord dans le cockpit du Boeing...
Alain Joinet a piloté ce même avion avant qu'Air France ne supprime les postes de mécaniciens pour ne garder que les seuls pilotes (ils sont deux tout de même). Il nous explique donc le maniement des différentes parties du tableau de bord sans nous faire grâce d'un seul !Pas peu fière la fille !Nous continuons cette visite par celle du DC3 C-47 baptisé Dakota par les britanniques, avion militaire américain ayant participé au débarquement en Normandie en juin 1944.A l'intérieur, pas de fioritures : les GI's sont là pour sauter ! Des télévisions nous mettent d'ailleurs dans l'ambiance sonore. Bonjour les oreilles...A part cette visite un peu spéciale, il y a aussi un très beau musée à visiter
au Bourget avec des pièces très rares.On y reviendra sûrement !
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Par Tolbiac204 le 23 Janvier 2010 à 21:52Aujourd'hui, promenande sur la Seine avec une croisière organisée parle Comité département du tourisme de Seine Saint-Denis etl'association "Mémoire vivante de la Plaine" à l'occasion du centenaire de la grande crue de 1910.
La "guêpe buissonnière", péniche d'une capacité de 200 places,nous attend à quai au bord du canal Saint-Denis.Quatre conférenciers érudits animent la croisière.Nous quittons le canal Saint-Denis en passant l'écluse de la Briche.
Puis c'est la navigation sur la Seine en direction de La Défense.
A-t-elle été laissée là pour témoigner du passé...
ou s'agit-il d'un propriétaire irréductible ?
Ca fait penser au Viager !De temps en temps, je rejoins Philippe, bien installé à l'intérieur
du bateau, histoire de me réchauffer un peu
car la navigation favorise un petit vent frisquet qui vous glace...Face à l'île de la Jatte à Neuilly,
on peut apercevoir en cette saison un petit temple grec.Et voici la traversée de la deuxième écluse, celle de Suresnes.C'est là que nous avons pu admirer quelques belle embarcations...Plus moderne mais sûrement tout aussi confortable...
On s'achemine tout doucement vers Saint-Cloud et l'on peut admirer au passagel'escalier monumental du Parc ainsi que la manufacture royale de Sèvres.Tiens, des rameurs courageux ! Brr...Puis c'est le passage à Boulogne-Billancourt devant l'île Seguin ex bastion
des Usines Renault dont le chantier est laissé en friche depuis 2005 après l'abandon
du projet de François Pinault de réaménagement en centre d'Art contemporain.
Trop de retard dans les travaux : il s'est replié sur Venise et le Palazzo Grassi...
Ah, ces lourdeurs administratives, une vraie plaie !Exit le projet suivant d'un pôle culturel et scientifique : la recherche ne rapporte pas
de taxe professionnelle... C'est finalement le projet de l'architecte Jean Nouvel qui a été retenu en juillet 2009 : une "île artistique" regroupant salles de concerts, lieux d'art contemporain et de cinéma, résidences hôtelières pour artistes, autour d'un "jardin extraordinaire" de 4 hectares devrait donc voir le jour à partir de l'automne 2012.
(fin du chantier prévu en 2014-2015)
Nous continuons la navigation en direction du Pont Mirabeau
et de la Statue de la Liberté, la petite soeur de celle de Bartholdi.Passage du Pont Mirabeau et arrivée devant le front de SeineAllez, je vous fais grâce des nombreux clichés que j'ai pris de la "dame de fer"...
mais pas de celle du Zouave du Pont de l'Alma, témoin impartial des crues de la Seine depuis la construction du premier pont par Napoléon en 1856.Au passage, on remarque que le niveau de l'eau ce jour n'atteint même pas le haut de la pile du pont alors que lors de la crue de 1910, l'eau est montée jusqu'aux épaules du zouave rendant la Seine complètement innavigable...
Passé le Pont Alexandre III, la verrière du Petit Palais.Nous arrivons dans les beaux quartiers : admirez les façades classiques.
On dirait bien que ça sent l'écurie...Ca tombe bien, on y est !
La "Guêpe Buissonnière" arrive en effet au pied de l'Hôtel de ville,
face à l'île de la Cité, 3 heures après notre départ...Direction la Bibliothèque historique de la ville de Paris
(qui se trouve dans le quartier du Marais, tout proche)
où se tient en ce moment une exposition sur la grande crue de 1910.
Pas mal l'organisation de la journée !
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