• Lors de notre petit séjour à Rouen, Evelyne m'a emmenée visiter l'exposition du Musée des Beaux-Arts intitulée "Scènes de la vie impressionniste". Cette exposition se tient à Rouen dans le cadre du Festival Normandie impressionniste 2016.

    L'impressionnisme : vous me direz, c'est du déjà vu !

    Que nenni : celle-ci aborde un aspect de cette peinture peu exposé, celui des portraits et de la vie intime des célèbres peintres de cette école. Une bonne centaine d’œuvres ont été choisies par le conservateur, Sylvain Amic : Renoir, Manet, Monet, Van Gogh, Caillebotte, Degas, Cézanne, Marie Cassatt et Berthe Morisot pour les plus célèbres, et d'autres moins connus ravissent les yeux des visiteurs.

    Ces artistes ont peint la société de leur temps qui était en pleine mutation.

    L'exposition est scindée en dix thèmes articulés chronologiquement mêlant tableaux, photographies, dessins, sculptures, correspondances...

    I - Premiers portraits

    Monet et la caricature

    L’entrée de Monet sur la scène artistique se fait pendant son adolescence grâce à la caricature. Il se forme à ce genre de dessin par le biais de la presse et rencontre vite un certain succès au Havre,  y compris sur le plan financier. S’il retient du caricaturiste Nadar le principe du personnage à grosse tête, il invente ces silhouettes filiformes à long cou dans lesquelles il décline les personnages typiques de la société havraise, notamment les touristes anglais très présents dans la ville à la fin du siècle. Le fait démontre un intérêt précoce de la part du jeune Monet pour les réalités fugitives de la vie moderne.

    Caricature de Léon Manchon, notaire (vers 1858)

    II - Identités artistiques

    Edgar Degas

    Degas fait de nombreux autoportraits tout au long de sa carrière. Entre 1850 et 1865, l’exercice est une façon pour lui de se confronter aux grands maîtres qu’il admire. Dans cette toile, il s’associe à son ami Évariste de Valernes, un peintre qui n’a jamais rencontré le succès. Le principe du double portrait, qui traverse l’œuvre de Degas, trouve ses racines dans la peinture de la Renaissance italienne.

    Cette toile fait ainsi précisément référence au Portrait de l’artiste avec un ami de Raphaël, conservé au Louvre, dont la composition est ici inversée.

    Raphaël : autoportrait avec un ami

    Degas : Degas et Evariste, peintre et ami de l'artiste (vers 1864)

    Auguste Renoir

    Marchand d’art, galeriste, éditeur et écrivain, Ambroise Vollard (1866-1939) joue un rôle majeur dans la découverte des artistes de son temps. Du début des années 1890 à la fin des années 1930, il expose les peintres les plus significatifs de la modernité dans sa galerie parisienne. A côté d’un artiste reconnu comme Renoir, il est le premier à révéler Paul Cézanne, Paul Gauguin, Vincent Van Gogh, Pablo Picasson ou encore Henri Matisse.

    Certains lui rendent hommage en faisant son portrait ou en montrant sa galerie comme Maurice Denis dans l’Hommage à Cézanne.

    Maurice Denis - Hommage à Cézanne (1900)

    Renoir concentre l’attention sur le profil de Vollard par la neutralité de l’arrière-plan et un cadrage resserré. Le foulard noué est peut-être un clin d’œil à sa jeunesse réunionnaise ou bien un renvoi aux sujets espagnols de Manet dans lesquels ce motif est habituel. 

    Renoir - Ambroise Vollard au foulard rouge (1899)

    Edouard Manet

    Paul Valéry, neveu par alliance de Berthe Morisot ne « mettait rien, dans l’œuvre de Manet, au-dessus de ce portrait ». Sans doute Manet l’appréciait-il beaucoup lui aussi puisqu’il en fit deux versions lithographiées et une gravée. Achevé en deux séances seulement, Morisot y est vêtue de noir, couleur à la mode pour les tenues d’après-midi jusque dans les années 1875. Parmi les onze portraits à l’huile qu’il réalise de la jeune femme, jamais Manet ne la représentera à ses pinceaux, comme il le fit pour son élève Eva Gonzalès. Avant qu’elle ne devienne sa belle-sœur en épousant son frère, Manet entretint avec elle une relation ambiguë, faite de séduction réciproque. Le petit bouquet de violettes, avec ses feuilles en forme de cœur particularise ce portrait de Berthe, renvoie symboliquement à l’attachement des deux artistes. Pour la remercier d’avoir posé, toujours en présence de Mme Morisot mère, Manet lui envoya un magnifique « message » : un petit tableau sur lequel il peignit, un bouquet de violettes, posé près d’un éventail fermé et d’un billet où l’on peut lire : « à Berthe Morisot… Édouard Manet ».

    Berthe Morisot au bouquet de violettes (1872)

    III - Muses et modèles

    Albert Bartholomé

    Ce portrait de l’épouse de l’artiste reste traditionnel dans l’affirmation sociale par le biais des accessoires et du décor. En effet, la jeune femme vêtue d’une robe à la mode se tient avec des gestes posés au seuil d’une serre, une architecture qui relève du luxe au XIXe siècle. Cette structure industrielle est plus qu’un abri pour plantes, prolongement de l’intérieur vers l’extérieur, elle est un espace de réception pensé comme un lieu féminin. La modernité de l’œuvre vient de la mise scène du personnage à contre-jour, au visage dans l’ombre, ainsi que de ce goût pour les réalités contemporaines partagé avec l’impressionnisme. 

    Dans la serre (1881)

     

    Rare est le cas où on peut voir le portrait et son modèle... C'est le cas dans l'exposition : la robe de Prospérie Bartholomé, l'épouse du peintre, a été léguée à l'Etat à la mort de ce dernier.

    « Le corsage, baleiné à pois et manches trois-quarts rayées comme le col rabattu, est prolongé en tunique retroussée en deux paniers sur les hanches et formant deux pans bordés de volants plissés par derrière sous un gros nœud plat de faille violette (la faille est une étoffe de soie ou de rayonne, à gros grains formant des côtes). La jupe, rayée, est resserrée par derrière et entièrement plissée. Un décor de nœuds de faille violette et de boutons boules de verre agrémente l’ensemble ».

    Claude Monet

    Camille Doncieux décède d’un cancer à l’âge de 32 ans en 1879. Modèle, compagne puis épouse, sa mort désespère le peintre qui se retrouve veuf avec deux enfants, Jean âgé de 12 ans et Michel d’à peine 18 mois.

    À cette époque, une épouse décédée avant l’âge est ensevelie avec son voile de mariée. Face au cadavre de sa femme, Monet, presque malgré lui, prend les pinceaux pour traduire ses sensations visuelles et les transparences du tissu. L’œuvre qui n’a jamais quitté le peintre n’est pas signée. Le nom en bas est le cachet apposé par Michel Monet sur les toiles après la mort de son père pour les authentifier.

     Camille sur son lit de mort (1879)

    IV- L'enfance

    Paul Cézanne

    Paul, homonyme de son père est né hors mariage en 1872. Tous les témoins s’accordent à dire que le peintre tenait plus que tout à ce fils chéri et, tandis que Vollard comptait (ce qui devait certainement coûter au marchand qu’il était) les trous percés par l’enfant dans les dessins et les toiles, Cézanne invoquait fièrement l’intelligence de sa progéniture : « Le fils a ouvert les fenêtres et les cheminées ; il voit bien, le petit bougre, que c’est une maison ». Le peintre le représente, ici, assis sur l’accotoir d’un fauteuil dont l’étrange forme surprend par sa simplification géométrique. Pourtant, sans elle, le portrait n’aurait ni cette force, ni cet équilibre. Entre archaïsme antique, et primitivisme moderne, Cézanne prépare le terrain aux audaces d’un Picasso.

    Portrait du fils de l'artiste (vers 1881)

    Claude Monet

    Le petit Jean, premier des deux enfants du couple, pose crânement sur son cheval mécanique, dans le jardin de la maison rose d’Argenteuil où les Monet vivent depuis 1871. Son portrait s’inscrit dans la lignée des portraits dynastiques qui jalonnent l’histoire de l’art depuis le XVIesiècle. Monet en modernise la représentation par la présence de ce somptueux « joujou », nouvellement inventé, et dont seules, les classes sociales élevées pouvaient se permettre l’onéreuse acquisition. Vêtement et jouet, adaptés et conçus pour les besoins de enfant, témoignent des attentions dont celui-ci est la cible à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.

    Les progrès de la science et les courants hygiénistes ont permis de faire reculer la mortalité infantile. La prise de conscience d’une psychologie propre à l’enfant, et l’observation de son développement, explique que ce dernier soit si fréquemment représenté dans les tableaux.

     Jean Monet sur son cheval mécanique (1872)

    Berthe Morisot

    Cette toile est la première des nombreuses scènes de maternité que Berthe Morisot décline à travers son œuvre. Elle y représente sa sœur Edma Pontillon en train de veiller sa fille Blanche endormie. Le sujet traditionnel de la maternité est modernisé par la séparation physique de la mère et de l’enfant qui situe leur rapport dans un registre plus conscient qu’affectif. La diagonale déterminée par le regard d’Edma vers sa fille est reprise par la ligne de leurs bras repliés en symétrie l’un de l’autre, les yeux clos du bébé et le voilage en arrière-plan. À cette tension s’oppose le voile tiré entre le berceau et le spectateur ; retenu par la jeune mère, il souligne l’intimité de la scène. Dans une écriture vigoureuse, sa transparence est rendue par un jeu raffiné de couleurs pastel.

    Le berceau (1875)

    V - Correspondances

    La représentation de la lecture est croissante tout au long du XIXe siècle. Ce succès est lié aux progrès de l’alphabétisation et aux apports de l’industrialisation. Cette dernière, en termes de production et de diffusion, stimule et répond à une demande sans précédent de livres, de papier pour écrire et de journaux. Le thème de la lettre, lue ou écrite, renvoie à un moyen essentiel de communication à distance qui est stimulé par la généralisation du chemin de fer. Mise en scène des valeurs d’intimité et d’individualité de la bourgeoisie, le sujet relève d’un imaginaire dans lequel l’art de la lettre est réservé aux femmes, et le lecteur bien souvent une lectrice. Le fait souligne cependant la réalité du rattrapage culturel et d’alphabétisation des femmes, notamment après 1882 grâce à leur accès au lycée.

    Armand Guillaumin

    Madame Guillaumin (1878)

    VI - Jeunes et Julie

    Pierre Auguste Renoir

    Autour de 1890, Renoir décline une série montrant deux jeunes filles qui se livrent à d’aimables loisirs dans un regard partagé. Elles contemplent un paysage, lisent une partition, une lettre ou comme ici un livre. Point de convergence de l’attention des deux adolescentes, l’ouvrage est l’aboutissement de l’arabesque de leur silhouette et de la seule verticale de la toile. Le charme du tableau correspond au goût de Renoir pour qui « un tableau doit être une chose aimable, joyeuse et jolie » mais il est aussi le reflet d’enjeux culturels et éducatifs. Pendant tout le XIXesiècle, l’adolescence est l’objet d’un regard inquiet de la part de la société. Représentées occupées, avec un bon maintien, dans le partage et la complicité, ces jeunes filles incarnent les bienfaits d’une éducation attendue par la bourgeoisie.

    Jeunes filles lisant (1891)

    Jeune femme au miroir (vers 1915)

    Berthe Morisot

    Julie Manet (1878-1966) est la fille unique de Berthe Morisot et d’Eugène Manet, le frère du célèbre peintre. Elle grandit sous les pinceaux de sa mère et de peintres proches de la famille comme Renoir.

    Âgée de 17 ans, Julie est représentée assise sur un divan, en compagnie du lévrier Laërte offert par son tuteur Stéphane Mallarmé. La scène a lieu dans le salon de la rue Weber à Paris, où vivent les deux femmes après la mort d’Eugène en 1892.

    La tête de la jeune fille est soulignée par une estampe japonaise au mur, une image qui signale l’admiration de nombreux artistes pour cet art extrême-oriental depuis le milieu du XIXe siècle. La simplification synthétique de la silhouette de Julie, les volumes à peine marqués et l’espace peu creusé, si ce n’est par la diagonale du siège, en montrent l’influence.

    Julie Manet au lévrier Laërte (1883)

    VII - En société

    Marie Cassatt

    Fille d’un riche banquier de Pittsburgh, Mary Cassatt est une jeune femme émancipée, qui s’intéresse à l’art, à la littérature et à la politique, et surtout, qui exprime ses opinions. Les événements liés à la Guerre de Sécession l’obligent à interrompre ses études artistiques à la Philadelphia School of the Fine Arts. Indépendante et déterminée, sa passion pour l’Europe, et sa volonté de devenir une artiste à part entière, la pousse vers Paris, « capitale du XIXe siècle ». C’est par sa rencontre avec Degas, dont elle sera l’amie, qu’elle participe à la quatrième exposition impressionniste, en 1879, où elle présente ce tableau. On y voit Lydia, sa sœur, au tout nouvel opéra Garnier, dans une loge, espace clos et protégé en dehors de chez soi.

    Dans la loge (1879)

    Gustave Caillebotte

    Seule scène de café dans l’œuvre de Caillebotte, cette toile reprend un thème cher aux impressionnistes ainsi qu’à de nombreux peintres ou écrivains de la deuxième moitié du XIXesiècle. Les débits de boissons sont en effet des lieux profondément inscrits dans le paysage et les pratiques sociales de la vie moderne. L’impressionnisme lui-même, dans sa genèse et ses rencontres, est relié au Café Guerbois et au Café de la Nouvelle-Athènes, établissements au pied du quartier Montmartre à Paris.

    Sous le mode du constat, Caillebotte représente un client solitaire, à l’attitude relâchée, qui va boire une cinquième consommation comme l’indique l’empilement des soucoupes de services sur la table. À l’arrière de ce personnage, l’espace en apparence continu est en fait l’enchâssement de reflets de différents miroirs.

    Dans un café (1880)

    Jean François Raffaëlli

    Le double portrait de Judith et Gabrielle, les filles du banquier parisien Charles Schwartz, est selon Camille Mauclair « un spécimen charmant de ces symphonies en blanc qui, jadis, le firent prendre pour un impressionniste par une presse qui qualifiait ainsi toute toile claire ».

    Raffaëlli est plus célèbre pour des  tableaux d’ouvriers ou de pauvres de la banlieue parisienne, œuvres naturalistes qu'il définit lui-même comme « portraits types de gens du peuple ». Ami et « disciple » de Degas, ses envois aux expositions impressionnistes de 1880 et 1881 accentuent les dissensions au sein du groupe. En 1881, Gauguin écrit à Pissarro que « chaque année un impressionniste est parti pour faire place à des nullités et à des élèves de l’Ecole […]. Malgré toute ma bonne volonté je ne puis continuer à servir de bouffon à M. Raffiëri (sic.) et compagnie».

    Portrait de Judith et de Gabrielle (1889)

    Louis Henri Forain

    Le sujet de cette œuvre et son traitement à la fois brossé et estompé révèlent l’influence de Degas sur Jean-Louis Forain, de dix-huit ans son cadet. Encouragé par son aîné qu’il fréquente au café Guerbois, le jeune peintre expose avec les impressionnistes. Jusqu’alors dans la misère, il trouve des petits cachets en publiant des dessins humoristiques et satyriques dans la presse. Il y développe un ton incisif qui se retrouve dans sa peinture.

    Ici, Forain choisit une composition resserrée et hardie qui projette le visage d’une élégante parisienne dans un fort premier-plan. L’espace de la loge, prolongement social du salon privé, permet la proximité avec cette femme. Ce visage lumineux aux tons jaunes et roses encadré de noir devient le seul spectacle pour ce fin observateur des réalités sociales.

    La loge (vers 1880)

    VIII - Intimités

    Marie Cassatt

    Fille d’un riche banquier de Pittsburgh, Mary Cassatt est une jeune femme émancipée, qui s’intéresse à l’art, à la littérature et à la politique, et surtout, qui exprime ses opinions. Indépendante et déterminée, sa passion pour l’Europe, et sa volonté de devenir une artiste à part entière, la pousse vers Paris où sa sœur Lydia la rejoint en 1875.

    Comme dans Woman in a Loge, autre toile de Cassatt présentée dans cette exposition, c’est la sœur de Mary Cassatt, Lydie, qui pose pour ce tableau. Portrait et scène de genre se superposent tout à fait, car il s’agit moins de l’effigie d’un individu que de la représentation d’un rituel d’origine anglaise que s’approprient les dames de la Haute-bourgeoisie parisienne du temps, et que les peintres modernes se plaisent à décrire, y trouvant à la fois l’intérêt d’un nouveau sujet et la description d’un espace privé typique de la société contemporaine à laquelle ils appartiennent. Mary Cassatt a souvent peint des scènes de thé qui décrivent un « devoir de société », qui se déroule à jours et heures fixes, dans l’après-midi et permet de recevoir des amies et des connaissances pour des moments très courts de 15 à 30 minutes autour d’un thé et de gâteaux.

    Cassatt joue ici des effets de lumière sur les étoffes. L’aspect de non fini notamment pour le fond, le cadrage particulier, témoin de l’assouplissement des normes de composition, ajoutent à l’impression de spontanéité qui se dégage de la toile, et sont à la source de l’intimisme de cette scène.

    The cup of tea (1880)

    Edouard Vuillard

    Ce pastel montre le tournant pris par Vuillard au début du XXème siècle. Abandonnant les espaces bidimensionnels, et la simplification des formes de sa période nabis, son travail devient plus naturaliste, et se construit autour de l’espace et de la lumière naturelle. Ainsi reprend-il l’héritage impressionniste, la manière de Caillebotte et de Morisot. Contrairement aux tableaux romantiques, Madame Vuillard n’est pas représentée de dos devant la fenêtre. Mais grâce au miroitement, elle figure de face et de dos, enveloppée par l’amour de ce fils peintre avec lequel elle vivra toute sa vie. Cette scène d’intérieur joue avec les espaces multiples : celui du personnage, celui de son reflet, celui de la rue.

    Vuillard reste ici en retrait de l’avant-garde à une époque où celle-ci est entre autre préoccupée de cubisme.

    Au coin de la fenêtre (1915)

    IX - Salle des photos : poser pour l'éternité

    Le développement de la photographie à partir de 1840 va contribuer à l’épanouissement des clichés post-mortem dans toutes les classes de la société. Cette pratique surprenante s’inscrit dans une période qui fait de la morgue un lieu que l’on visite en famille, comme une attraction. Dans ces années encore marquées par le Romantisme, garder un souvenir des êtres disparus revêt une importance de plus en plus grande. Selon l’identité du défunt, ces images restent d’usage privé ou sont largement diffusés voire même commercialisées.

    La photographie vient compléter les moyens déjà existants de conserver une trace des morts. On réalise, en effet, depuis l’Antiquité des masques mortuaires. Des petits bijoux, bracelet, broches, insérant des mèches de cheveux sont également très en vogue.

    X - Le temps retrouvé

    Paul Paulin

    Buste de Pissaro (1903)

     

    A la fin de l'exposition, une toile monumentale de Jules Alexandre Grün intitulée "Un vendredi au salon des artistes" qui date de 1911. Sylvain Amic, le conservateur, explique qu'il y a 101 portrait dessus, avec les vieilles barbes du salon des artistes français, mais que ce sont les impressionnistes qui finalement ont gagné contre eux...

    Un superbe tableau, je trouve.

     

    L'exposition, ouverte au public le 16 avril dernier, durera jusqu'au 26 septembre 2016.


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  • J'ai un retard fou sur le blog... !

    C'était le 2 juin dernier : nous étions partis voir mes cousins à Sotteville. Evelyne nous a emmenés visiter l'édifice phare de Rouen (juste derrière la Cathédrale) : je veux parler du Gros-Horloge situé dans la rue du même nom. La rue piétonnière permet d'admirer au passage de jolies maisons à colombages.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Le pavillon Renaissance, accolé à un beffroi, enjambe la rue et est surmonté d'une horloge astronomique datant du XIVème siècle.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    La voûte du Gros-Horloge est l'une des compositions les plus remarquables de la Renaissance française. Elle est divisée en trois parties d'égales proportions, consacrées à des scènes pastorales finement sculptées. Le décor sculpté alors décidé par les conseillers de la Ville est explicitement religieux. Il renvoie à l'agneau pascal, adopté pour sceau de la Commune.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Réalisée en pierre calcaire, la voûte était peinte de couleur vive ou dorée.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    La scène centrale représente grandeur nature le Bon Pasteur parmi ses brebis. Ce dernier incarne le Christ menant et protégeant ses ouailles. Par ce choix, l'arcade représente désormais la porte non plus défensive mais symbolique et protectrice de la ville.

    C'est sur le Christ que les traces de polychrome sont les mieux conservées. 

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    L'omniprésence du mouton fait également référence à l'activité textile de Rouen qui s'est largement développée grâce au travail et au commerce de la laine.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Au pied du beffroi, la fontaine d'Aréthuse (1743) représente une scène mythologique illustrant les amours du fleuve Alphée et de la nymphe Aréthuse, symbolisées par la figure d'un Cupidon qui vole au-dessus d'eux.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    La légende raconte qu'Aréthuse, suivante de la déesse Artémis, n'aimait pas la compagnie des hommes à laquelle elle préférait la vie libre en forêt car elle était passionnée de chasse.

    Un jour qu'elle se baignait dans les eaux du fleuve Alphée, ce dernier l'aperçut et la poursuivit après avoir pris la forme d'un chasseur. Aréthuse demanda alors secours à Artémis qui la changea d'abord en nuage puis en une source souterraine. Celle-ci jaillit à Ortygie, en Sicile : Alphée, nullement découragé..., passant sous la mer, alla mêler ses eaux à celles de la source.

    Oh, le coquin !

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Passant sous la voûte, on a vue sur les flèches de la Cathédrale...

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Depuis l'ancien atelier de l'horloger, on est à la hauteur de l'horloge.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Celle-ci indique à la fois l'heure (indiquée par un agneau fixé à la pointe d'une unique aiguille), les jours de la semaine (qui apparaissent en bas de l'horloge par un mécanisme de roue) et les phases de la lune.

    Chaque jour de la semaine est présenté par un dieu romain accompagné d'un ou deux signes du zodiaque. Dans l'atelier, des panonceaux montrent ces différents signes.

    Cliquez sur les images pour les agrandir.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Lundi : Diane (la lune) tenant un arc, est entourée de chasseurs.

    Signe du zodiaque : le Cancer

     Visite du Gros Horloge de Rouen

    Mardi : Mars, en armure, est entouré de guerriers.

    Signe du zodiaque : le Bélier et le Scorpion

    Visite du Gros Horloge de Rouen

     Mercredi : Mercure coiffé d'un chapeau ailé, est entouré d'artistes et de marchands.

    Signes du zodiaque : les Gémeaux et la Vierge

    Visite du Gros Horloge de Rouen

     Jeudi : Jupiter et son foudre sont entourés d'un cardinal, de docteurs et de moines.

    Signes du zodiaque : Les Poissons et le Sagittaire

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Vendredi : Vénus, nue, est entourée de musiciens et d'un couple d'amoureux.

    Signes du zodiaque : le Taureau et la Balance

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Samedi : Saturne dévorant un de ses enfants

    Signes du zodiaque : le Capricorne et le Verseau

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Dimanche : Apollon tenant l'arc et la harpe

    Signe du zodiaque : le Lion

    Visite du Gros Horloge de Rouen

     

    Voyons si vous avez retenu la leçon...

    Quel jour de la semaine était-on quand j'ai pris cette photo ?

    Attention : il est interdit de remonter l'article !!!

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    L'aiguille du cadran, munie d'un petit mouton

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    A l'intérieur du Musée, beaucoup de documentation

     Visite du Gros Horloge de Rouen

    Nous voici maintenant arrivés dans l'envers du décor, derrière le cadran.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

     Par les petites ouïes situées sur les deux côtés de l'horloge, on peut faire de jolies photos.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

     N'est-ce pas Evelyne ?

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Waooouuuh : avouez que Rouen est une ville pleine de charme !

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Sérieux tous les deux... Il y a de la lecture.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    A la fin du XIIème siècle, le sceau de la ville représente un léopard. La figure du mouton, adoptée au milieu du XIIIème siècle, est empruntée au clergé rouennais, qui dès le XIIème siècle, scellait ses actes d'un agneau auréolé. Après la référence religieuse, le mouton symbolise aussi le travail et le commerce de la laine, sur lesquels s'est fondée la prospérité de la ville.

    Aujourd'hui encore, le logo de la ville de Rouen figure un mouton stylisé : il est inspiré de l'ancien blason communal.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Au Moyen-Age, la rue du Gros-Horloge est un axe majeur.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Au XIIIème siècle, c'est dans la rue consacrée au commerce que les bourgeois décident d'installer l'administration municipale et construisent un beffroi portant le symbole de l'indépendance communale : les cloches de la ville de Rouen, la Cache-Ribaud et la Rouvel.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    C'est justement pour voir les cloches que nous montons maintenant cet élégant escalier en colimaçon.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    L'échelle des heures, presque au sommet

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Voici la Rouvel ou cloche d'argent (1 200 kg, 1,30 m de hauteur), destinée à sonner l'alarme et les incendies : elle est d'origine tout comme sa grande sœur, la Cache-Ribaud inphotographiable du fait de sa grande taille (1 900 kg, 1,25 m de hauteur), qui sonnait l'heure et le couvre-feu de 21 h.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Ouf : on est arrivés !

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Avouez que l'effort est largement récompensé, même par ce temps gris. Par contre, la table d'orientation qui fait le tour de la lanterne est très perturbante...

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    A gauche, l'Abbatiale de Saint-Ouen

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Le campanile comporte un toit de plomb à lanterne.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Le mécanisme d'origine de l'horloge date du XIVème siècle et est situé dans le beffroi, à distance de celle-ci...

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Un rendu amusant pour cette photo : la vitre a fait sur la Cathédrale un effet de flou très impressionniste !

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    A la descente, un dernier regard sur l'horloge

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    On voit bien ici le globe (figurant la lune), roulant dans une lucarne en forme d'oeil-de-boeuf.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    A ce niveau, une salle présente des panonceaux concernant la notion de "temps".

    Le temps, y dit-on, est un instrument de pouvoir : le temps urbain marque la vie des cités dont les cloches sonnent le couvre-feu, les horaires de travail, les alertes, ou encore les fêtes. Les horloges, plus que des instruments de mesure du temps, deviennent des instruments de contrôle sur les villes, essentiellement prospères et commerçantes. Une horloge monumentale, en plus d'être un ouvrage d'utilité publique, contribuait à renforcer le prestige d'une ville. Ce désir de doter les villes d'horloges a favorisé le développement de l'horlogerie dans ces pays, qui ont d'ailleurs conservé, pour la France, l'Angleterre et l'Italie, cette tradition horlogère les siècles suivants.

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    On y apprend que les beffrois ont été conçus pour concurrencer les flèches des cathédrales : suprématie du temporel sur le spirituel...

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Sur cette carte de l'Europe : les tours-horloges et les beffrois sont surtout situés dans le Nord de la France et en Belgique. N'oublions pas le carillon de Westminster tout de même !

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    On a tout de même monté tout ça... !

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Adieu le Gros-Horloge...

    Visite du Gros Horloge de Rouen

    Une superbe visite que je vous conseille si par hasard vous passez par Rouen...


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    La figure du prédateur est au centre de cet excellent roman noir, où chaque chapitre est la pièce d'un puzzle sanglant que le lecteur reconstitue. Plaisir de lecture garanti.

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    J'ai adoré ce livre et pourtant je ne suis pas spécialement fan de sensations fortes...

    L'auteur, Jérémy Fel, dont c'est le premier roman le présente ici.


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  • Ce lundi nous sommes allés à Sciences Po Paris : nous étions conviés à assister au bilan annuel de la campagne créée par l'association la "La Sauvegarde de l'Art français" et intitulée "Le Plus Grand Musée de France", un rapport présenté par quelques uns des étudiants en Master de Sciences Po.

    38 étudiants de tous les campus ont en effet battu la campagne durant toute cette année pour répertorier des oeuvres d'art en danger et lever des fonds pour les restaurer.

    C'est au 13 rue de l'Université que crèche la Grande Ecole parisienne.

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

    Dans le hall d'entrée, des panneaux présentant les sept oeuvres d'art élues par les étudiants.

    De gauche à droite...

    Une paire de bénitiers de la cristallerie de Daum
    par le Campus de Nancy

    Un tableau de Jean-Joseph Enders représentant l'incendie de la Cathédrale
    par le Campus de Reims

    Un tableau de Léon Viardot représentant le Christ et la Samaritaine
    par le Campus du Havre

    Un tableau de Jean Tassel représentant la présentation de la Croix à l'Enfant Jésus
    par le Campus de Dijon.

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

    C'est ce dernier tableau qui nous intéresse particulièrement puisqu'il s'agit d'un tableau situé dans le chœur de la Chapelle Sainte-Anne à... Courcelles !

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

     

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

    L'événement a fait l'objet d'un article dans le journal local, le Bien Public, le 24 mai 2016.

    Le tableau

    C’est une huile sur toile, intitulée Présentation de la Croix à l’Enfant Jésus. Elle date du deuxième quart du XVIIe siècle. Il est signé par le Langrois Jean Tassel (1608-1667) et est classé au titre des Monuments historiques depuis 1971. Il serait abrité par la chapelle depuis sa construction, en 1744.

    Son anonymat

    « Beaucoup de gens ne l’ont jamais vu, même des habitants du village, c’est dommage », soupire Martine Germain. « Il est caché par une croix et la chapelle est tout le temps fermée. Il n’y a un office qu’environ une fois par an. »

    Sa restauration

    « Il a besoin de retouches », indique Martine Germain. Des retouches qui coûteraient 10 000 €.

    « Le projet est très intéressant, on ne peut qu’y être favorable » déclare Florence Bauer, Maire de Montliot et Courcelles, « mais le souci est financier : on espère que les jeunes réussiront à lever les fonds nécessaires à la restauration de ce tableau. »

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    On espère aussi, regrettant seulement que la Mairie du village n'ait pas versé, ne serait-ce qu'une petite somme symbolique... 

    In situ : il est vrai qu'il n'est pas vraiment mis en valeur.

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré 

    Retour à Sciences Po : derrière les panneaux, un buffet attend les participants.

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

    On peut y apercevoir les oeuvres des deux autres Campus à participer à l'opération de sauvetage.

    Celui de Paris
    qui s'est chargé de récolter les fonds nécessaires à la restauration de l'adoration des bergers d'un artiste inconnu

    Celui de Poitiers
    qui, lui, a pris en charge la restauration de Saint Jean-Baptiste dans le désert d'un artiste inconnu.

    Les étudiants animateurs des sept Campus
    Olivier, Miléna, Laëtitia, Nicolas, Maxime, Eeva et Isabelle

     Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

    Juste derrière le hall d'entrée, les étudiants travaillent face à un joli jardin.

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

     Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

    Autour d'un puits de lumière, de petites salles de travail

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

    La conférence a lieu dans un petit amphi : c'est Laëtitia Fabaron, animatrice du Campus de Dijon, qui présente les résultats de la campagne de restauration.

    Elle est ici debout en compagnie de ses collègues.

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré 

    Olivier de Rohan Chabot est le Président de l'association "La Sauvegarde de l'Art français".

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

     Guillaume Kientz, lui, est l'un des conservateurs du Musée du Louvre.

    Du beau monde s'il vous plait !

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

     Les étudiants du Campus de Dijon ont déjà récolté plus de 40000 euros pour l'ensemble des oeuvres et plus de 5000 euros pour le tableau de Jean Tassel (il en  manque encore 5000...).

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

     Une petite photo par une photographe professionnelle de toute l'équipe impliquée dans ce beau projet

    J'en profite pour en faire un double !

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

    Avec Laëtitia Fabaron qui a gentiment accepté de poser avec nous, les deux seuls donateurs de Courcelles..., devant le tableau de Jean Tassel.

    Le tableau de Jean Tassel de l'église de Courcelles va être restauré

    Une petite vidéo de France 3 Bourgogne qui explique le choix de l'oeuvre par les étudiants.

    Souhaitons bonne chance à tous ces étudiants dans la suite de leurs études !


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  • Générations 13, je me suis inscrite à un atelier de dessin depuis quelques semaines. En passant un peu par hasard j'y avais vu en effet une exposition sur les murs de l'Association et j'avais trouvé ça sympa.

    Quand j'ai eu mon bac, aimant déjà beaucoup le dessin, j'avais eu envie de m'inscrire aux Beaux Arts mais au final j'avais renoncé, me disant que c'était la porte ouverte au chômage : manque de chance en Biologie à l'époque c'était kif kif bourricot...

    L'atelier a lieu le mardi après-midi et il dure deux heures. Si on n'a pas fini, ce qui est souvent mon cas, on continue la fois d'après ou alors en prenant une photo, chez soi.

    On s'y retrouve entre collègues : les unes font de l'aquarelle, les autres de la gouache, d'autres encore du pastel et moi j'ai commencé par le crayon de papier.

    Célia, la bénévole qui encadre l'atelier, m'a dit d'acheter différents crayons (HB,2B, 6B, 2H et 6H). Il y a un Géant des Beaux Arts juste à côté de chez nous et je m'y suis fournie.

    Mon Dieu, comment s'y reconnaître dans tous ces crayons... ?

    Célia m'a donné quelques indications (la mine grasse (B) ou dure (H) et les numéros allant en croissant selon qu'on veut accentuer ou diminuer le trait...) et me voici partie pour dessiner cette cruche en grès.

    Crayon de papier...

    La fois suivante, je me suis attaquée à ce pot en étain accompagné de jolis "amours en cage".

    Crayon de papier...

    Cette semaine, c'est une coupe de fruits qui m'a inspirée.

    Crayon de papier...

    Célia m'a appris à réfléchir à un fond afin que les natures mortes ne flottent pas sur la page et c'est vrai que ça fait tout de suite mieux.

    Je m'éclate littéralement en dessinant !

    L'intérêt de cette activité, c'est qu'elle permet de papoter : on discute cinéma ou expositions selon la semaine que l'une ou l'autre a passée.

    Sympa !

    A la rentrée de septembre, je testerai peut-être la gouache, l'aquarelle étant très délicate car difficile à retoucher. Il faut y aller progressivement...


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