• "Toute la lumière que nous ne pouvons voir" d'Anthony Doerr : ma dernière lecture (dans sa version française, of course).

    Un pavé qui se dévore

    Ce livre est un véritable petit bijou : il mêle l'histoire (celle, très bien documentée, de la fin de la deuxième guerre) au romanesque à travers des pages pleines de poésie.

    Les chapitres sont courts et alternent pour aborder la vie des deux héros : une jeune aveugle, Marie-Laure, dont le père est serrurier en chef au Muséum d'Histoire Naturelle à Paris et un jeune allemand, Werner, qui a grandi dans un orphelinat près d'une mine de charbon.

    Grâce aux maquettes que lui a construit son père, Marie-Laure se repère très bien dans le Vème arrondissement où ils habitent, aussi bien qu'à Saint-Malo où les événements les conduisent tous deux en 1944.

    De son côté, Werner, petit enfant curieux de tout, est devenu expert en transmissions radio et il a même été sélectionné pour intégrer une école d'élite du Reich.

    C'est à Saint-Malo justement que les destins de ces deux jeunes gens vont se croiser pour le plus grand plaisir des lecteurs de ce livre, Prix Pulitzer 2015.


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  • Ce fut une année difficile pour le chant : peu présente aux répétitions et une chef de choeur pleine de soucis elle aussi et du coup un peu brouillon... Mais ce fut tout de même un plaisir que de chanter ce lundi là avec pour spectateurs mon amie Marie-Claire et son mari Jacques, mon amie Agnès et, naturellement Philippe qui me permet de garder une trace de ces concerts...

    Mon concert de chorale du 27 juin 2016

    Mes copines de chant sont toutes des Alti, comme moi. Elles sont : de droite à gauche, Marie-France, Annie et Annette. Un tir groupé !

    Mon concert de chorale du 27 juin 2016

    Entrée des choristes sur un air de fanfare !

    Le programme était comme d'habitude très varié allant de Mozart (avec deux nocturnes) à Jean-Michel Jarre (avec "Les mots bleus" chantés par Christophe).

    Le public a adoré "Le chat de la voisine" qu'il nous a demandé de chanter en reprise à la fin du concert. La chanson a été rendue célèbre par son interprète, Yves Montand.

    Si le refrain est très léger, les couplets sont lourds de sens et il faut prendre le ton à bon escient...

    Le chat de la voisine 
    Qui mange la bonne cuisine 
    Et fait ses gros ronrons 
    Sur un bel édredon dondon 
    Le chat de la voisine 
    Qui s'met pleines les babines 
    De poulet, de fois gras 
    Et ne chasse pas les rats 
    Miaou, miaou 
    Qu'il est touchant le chant du chat 
    Ronron, ronron 
    Et vive le chat et vive le chat !

    Je ne dessin'rai pas l'homme et son agonie 
    L'enfant des premiers pas qui gèle dans son nid 
    Je ne parlerai pas du soldat qui a peur 
    D'échanger une jambe contre une croix d'honneur 
    Du vieillard rejeté aux poubelles de la faim 
    Je n'en parlerai pas, mieux vaut ce p'tit refrain...

    Le chat de la voisine 
    Qui mange la bonne cuisine 
    Et fait ses gros ronrons 
    Sur un bel édredon dondon 
    Le chat de la voisine 
    Qui s'met pleines les babines 
    De poulet, de fois gras 
    Et ne chasse pas les rats 
    Miaou, miaou 
    Qu'il est touchant le chant du chat 
    Ronron, ronron 
    Et vive le chat et vive le chat !

    Je n'serai pas l'empêcheur de déjeuner en rond 
    A louanger la sueur qui brûle sur les fronts 
    Je ne parlerai pas de l'ouvrier qui pleure 
    La perte de ses doigts morts aux champs du labeur 
    De la jeune fille fanée avant d'avoir aimé 
    Je n'en parlerai pas, il vaut mieux glorifier...

    Le chat de la voisine 
    Qui mange la bonne cuisine 
    Et fait ses gros ronrons 
    Sur un bel édredon dondon 
    Le chat de la voisine 
    Qui s'met pleines les babines 
    De poulet, de fois gras 
    Et ne chasse pas les rats 
    Miaou, miaou 
    Qu'il est touchant le chant du chat 
    Ronron, ronron 
    Et vive le chat et vive le chat !

    Et moi, j'ai particulièrement aimé "Erev Shel Shoshanim", une jolie chanson d'amour en hébreu composée en 1957 qui est rapidement devenue un tube en Israël puis dans tout le Moyen-Orient avant d'être connue internationalement.

    Traditionnellement, cette chanson est interprétée pour accueillir les jeunes mariés sous la houppa (le dais, symbole du foyer que le couple doit construire et partager. Il est ouvert de toute part, de la même façon que l’était la tente d’Abraham et de Sarah, afin de pouvoir offrir l’hospitalité aux amis et aux membres de la famille sans aucune restriction.). Elle peut faire penser à Adam et Ève au jardin d’Eden, ou au Cantique des Cantiques.

    Elle a été interprétée par Mike Brant et Nana Mouskouri en leur temps.

    Erev shel shoshanim
    Netze na el habustan
    Mor besamim ulevonah
    Leragelekh miftan

    Lailah yored leat
    veruah shoshan noshevah
    Havah elhash lakh shir balat
    Zemer shel ahavah

    Shahar homah yonah
    Roshekh male telalim
    Pikh el haboker shoshana
    Ektefenu li.

    Inutile de vous dire qu'on s'accrochait à nos partitions pour la chanter en VO !

    Un soir de roses
    Sortons dans le jardin
    De l'encens, des épices et de la myrrhe
    Sont comme un tapis à tes pieds.

    La nuit descend doucement
    Et un vent de roses souffle
    Laisse-moi te chanter
    Un chant d'amour.

    A l'aube une colombe roucoule,
    Tes cheveux sont remplis de rosée,
    Ta bouche est comme une rose le matin,
    Je la cueillerai pour moi.

    Rendez-vous l'année prochaine avec d'autres chansons !


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  • Je me suis lancée ce mois-ci dans plusieurs entreprises audacieuses : le dessin de coquillages et celui des plis d'un torchon.

    Ça n'y parait pas mais ces petites bêtes là  m'ont donné du fil à retordre...

    Tranquille après-midi

    Il me reste à leur faire un fond : une collègue du cours, fort inventive, m'a conseillé de dessiner la mer en couleur... J'attends d'être à Courcelles pour m'y essayer (avec des crayons aquarellables), quitte à tout gâcher !

    Tranquille après-midi

    Quant au torchon, il est accompagné d'un mortier, souvenir de notre voyage en Bulgarie.

    Tranquille après-midi

    Il s'agit d'une interprétation !

    Tranquille après-midi

    Le principal, c'est de passer du bon temps, non ?


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  • Notre petit séjour bourguignon a été fertile en événements : après la fête des voisins et la procession de la congrégation de Saint Vorles, nous voici ce mardi soir à une soirée musicale en l'église de Sainte-Colombe où la Chorale des Sans Voix de Châtillon se produit, dirigée par son chef, Bruno Pignalet.

    L'église de Sainte-Colombe n'a rien d'exceptionnel : elle a été construite en 1839 avec le développement de la cité ouvrière et a été rénovée intérieurement. Son clocher carré ne possède pas de flèche.

    La place a été rénovée récemment : un peu de verdure sur le macadam n'est pas pour me déplaire.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Belle sobriété des murs en pierre apparente (photo Christaldesaintmarc)

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Avant que le concert ne commence, un petit tour d'horizon : dans le choeur, un beau Christ en croix du XVIème siècle

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Voici la statue-reliquaire du saint qui a donné son nom à cette église.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

     De part et d'autre du choeur, des autels secondaires décorés de statues avec ici en premier plan un joli lutrin

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Ce très beau Christ en ivoire date du XVIIIème siècle. Il est malheureusement mal mis en valeur.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Au balcon, un élégant buffet d'orgues

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Petit à petit, l'église s'est remplie...

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Puis, c'est quelques cinquante choristes qui entrent en procession dans l'église.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Tiens, voilà notre amie Marguerite !

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    suivie de près par son mari, Jean, et par notre ami Roger Petitjean...

     Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Le pupitre des basses (au centre Jean et Roger) : Bruno Pignalet est au piano.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

     Le pupitre des alti : on y reconnait Véronique Petitjean derrière le micro qui, tout comme son mari, chante dans la chorale.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Sur la droite, le pupitre des sopranes : on y aperçoit Marguerite.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Le programme était riche et varié.

    J'ai adoré la chanson "Je vole" chantée par Michel Sardou puis Louane. Elle était "doublée" en langue des signes par deux choristes qui réalisaient l'exploit de chanter en même temps : chapeau !

    "Corsica" chanté par Patrick Bruel et Patrick Fiori était magnifiquement interprétée par l'ensemble du pupitre des basses.

    Je n'ai pas forcément enregistré les morceaux que j'ai préférés (difficile de deviner avant d'entendre...). En voici un intitulé "Oh Mamy Blue" bien connu de tous mais toujours agréable à entendre.

     

    La Chorale des Sans Voix a donné un concert en février dernier au Théâtre de Châtillon : si vous voulez en voir le compte-rendu exhaustif, allez sur le blog de Christal de Saint Marc ICI.

    Bruno Pignalet, en plus d'être compétent (il tourne le dos aux choristes et ne les dirige que très peu, ce qui implique beaucoup de travail en amont) a également beaucoup d'humour.

    Lui et ses choristes nous ont ainsi fait passer une très agréable soirée.


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  • Ce dimanche nous sommes allés voir la procession de la confrérie Saint Vorles qui a lieu tous les ans aux alentours du 16 juin, jour où est fêté le saint. Nous voulions y voir notre voisin et ami, Jean Rognon, qui y participait en tant que confrère, revêtu de la cape bleue de la congrégation.

    Le rendez-vous était donné sur le parking de l'église Saint-Nicolas à Châtillon d'où devait partir la procession.

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    La bannière de la confrérie est prête à accompagner les reliques du saint à l'église Saint-Vorles située sur les hauteurs de la ville. Sa devise "cœur enflammé secourt l'enfant" rappelle l'histoire de ce saint qui vécut au VIème siècle sous le Roi Gontran de Bourgogne dont il était un proche.

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Histoire de Saint Vorles

    Alors même qu'en tant que curé de Marcenay il y disait la messe, les paroissiens remarquèrent qu'il devint soudainement "absent". Quand il revint à lui, il leur expliqua qu'il avait reçu un message de Dieu lui enjoignant d'aller sauver un enfant des flammes d'un incendie et qu'il s'y était transporté : il s'agit du phénomène de la "bilocation". L'enfant pris dans les flammes se trouvait en effet à Plaines, un village situé à une vingtaine de kilomètres de Marcenay.

    C'est ce miracle qui est représenté sur ce bâton de procession.

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Statue-reliquaire de Saint Vorles

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Voici les fameuses capes bleues !

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Le cortège passe ensuite par la rue du Bourg avant de rejoindre la rue Saint-Vorles afin d'emprunter le grand escalier de l'esplanade.

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Pour être un bon reporter il est préférable d'avoir de bonnes jambes et de courir très vite !

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Depuis l'esplanade Saint-Vorles, on jouit de très belles vues sur la ville.

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Le clocher de Saint-Nicolas se situe dans un quartier de Châtillon épargné par la guerre qui a conservé ses belles tuiles anciennes.

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    C'est face à la statue de Saint Bernard que le père Marc Gérault qui officie dans le Châtillonnais a béni la ville et l'assemblée.

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    La statue-reliquaire du saint va maintenant entrer dans l'église.

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Reconnaissez-vous notre ami Jean, à l'arrière ?

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    L'église Saint-Vorles date du Xème siècle : elle est d'une très grande sobriété, ce qui lui sied bien.

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    Derrière la statue du saint qui prend place dans le chœur face à l'assistance, on aperçoit la célèbre mise au tombeau datant du XVIème siècle provenant du Couvent des Cordeliers.

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    La voici dans son ensemble (Photo Flickr Patrick)

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    La messe peut débuter : c'est aussi le moment de l'intronisation des nouveaux Confrères ou Consœurs. 

    Procession de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine

    A l'issue de la messe, le bâton de Saint Vorles sera transmis à la famille d'un Confrère pour la durée d'une année.


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