• Amélie Marchal sur Mairie de Paris explique le véritable sens de cette expression.

    Il s'agit d'une ancienne expression trouvant tout son sens avant 1860, date à laquelle Paris s'est doté de huit arrondissements supplémentaires sous l'impulsion du Baron Haussmann.

    Notre belle Mairie du 13ème arrondissement

    Jusqu'en 1860, Paris ne comptait que 12 arrondissements.

    Jusqu’en 1860, Paris ne comptait que 12 arrondissements. Lorsque les 20 arrondissements ont été créés en annexant les communes limitrophes, leur nouvelle dénomination a suscité quelques débats. 

    Le 16ème aurait dû être le 13ème arrondissement

    Avant que Paris ne s’agrandisse, la ville ne comptait que 12 arrondissements. C’est dans ce cadre que l’expression « se marier à la mairie du 13ème » renvoyait aux couples vivant en concubinage, sans être mariés. Une manière de signifier qu’ils n’étaient pas passés devant le maire.

    Une simple expression qui, selon la légende, aurait changé la face de Paris au moment de son agrandissement. Alors que la nouvelle dénomination des quartiers devait se faire de gauche à droite, de part et d’autre de la Seine, le 16ème aurait dû devenir le 13ème.

    Le découpage n’aurait pas plu aux habitants du 16ème arrondissement, réticents à l’idée d’être associés à cette expression populaire. Finalement, l’idée est abandonnée et c’est la numérotation circulaire, en escargot dans le sens des aiguilles d’une montre, qui l’a emporté. 

    Après la création des huit arrondissements supplémentaires, l’expression est tombée en désuétude.

    Amusant, non ?


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  • Grâce au site "Futura-Sciences.com" sur lequel je me connecte régulièrement, j'ai appris que sur le site archéologique de Tintignac en Corrèze, des objets métalliques datés de l'âge de fer ont été découverts en septembre 2004 : parmi eux une trompette de guerre gauloise (carnyx) vieille de
    2 100 ans...

    Seuls quelques rares exemplaires ont survécu jusqu’à notre époque. celui-ci, pourvu d'un mufle de sanglier, a été réalisé en collaboration avec les archéologues, dans un atelier de dinanderie.

    Magnifique, non ?

    Les carnyx sont ces grandes trompettes de guerre, de la taille d’un homme, utilisées par les Gaulois qui contribuaient selon Polybe et Diodore de Sicile au «tumulte guerrier» (même si elles étaient sûrement utilisées en dehors des zones de combat). Ces  trompettes étaient tenues verticalement et dotées à l’extrémité d’un pavillon en forme de tête d’animal par la gueule ouverte duquel s’échappait le son. On les connaît aujourd’hui essentiellement par des représentations sur des monnaies gauloises ou de la période césarienne ou sur des monuments triomphaux gallo-romains comme montré ci-dessous.

    Le carnyx

    Suite à cette découverte, une passionnante enquête a débuté avec l'archéologue Christophe Maniquet de l'Inrap et le dinandier, Jean Boissière.

    Dans cet épisode des "Experts du passé", les scientifiques de l’Inrap ont tenté d’en créer une reproduction. Permettront-ils de faire retentir à nouveau le son du carnyx gaulois ?

    On en apprend tous les jours...


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  • Je viens de découvrir une nouvelle chaîne Youtube : c'est celle que Jamy Gourmaud a développée pendant le premier confinement et qui s'appelle Epicurieux. Jamy, connu au départ pour son émission "C'est pas sorcier", est devenu Youtubeur en collaboration avec la marque Webedia.

    Jamy se considère comme "un passeur entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas". 

    On y découvre par exemple l'origine du mot "vaccin".

    Je sais..., j'ai choisi un sujet un poil brûlant... !

    Et c'est vrai que bien sûr que je connaissais la réponse, mais je trouve Jamy tellement pédagogue et ses démonstrations tellement bien mises en scène que j'ai eu envie de vous la faire partager.

    Et bien sûr, il est possible de s'abonner à cette chaîne !

    Dans une autre vidéo, j'ai aussi appris que Jamy inviterait sur sa chaîne d'autres youtubeurs comme Dr Nozman qui est, parait-il un incontournable, Hugo décrypte très certainement, qui vient d'interviewer Emmanuel Macron (je l'ai vu à la télé), Inoxtag parce que, comme pour lui, l'environnement est l'un de ses centres d'intérêt, et puis C'est une autre histoire, parce qu'elle est également passionnée d'Histoire.

    Ces autres Youtubeurs feront peut-être l'objet d'un futur post...?

    Je sens qu'ils vont m'intéresser.


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  • En ce moment, je me suis mise à écouter le soir l'émission de TMC intitulée "L'avant Q" présentée par Yann Barthès, ce journaliste qui travaillait autrefois chez Canal Plus et qui a été remercié par la chaîne. Il a tout de suite retrouvé une audience au sein de TMC pour le plus grand bonheur des téléspectateurs afficionados de Canal Plus : les journalistes ne s'y prennent pas la tête (ou du moins ils excellent à en donner l'apparence), ils sont plein d'humour et traitent de sujets variés qui, en ce moment surtout..., n'abordent le sujet de la crise sanitaire que par ses côtés non sanitaires !

    Bref, une respiration indispensable en cette époque si maussade.

    Ce soir, une des journalistes de l'équipe a parlé du Centre Pompidou qui met en ligne des MOOC auxquels il est possible de s'inscrire gratuitement.

    Mais qu'est-ce qu'un MOOC ?

    MOOC signifie Massiv Open Online Courses. En français, cela veut dire que des cours proposés par des écoles et des universités sont désormais accessibles à tous et gratuitement sur Internet.

    J'ai choisi ce soir d'assister au MOOC du Centre Pompidou intitulé "Elles font l'art".

    Ce cours en ligne gratuit et ouvert à tous, constitué de vidéos, de quiz et d’activités, se consacre cette année aux femmes artistes de 1900 à nos jours. Plasticiennes, peintres, photographes, vidéastes ou performeuses de toutes nationalités, elles ont fait ou font encore l’art des 20e et 21e siècles. A travers un parcours chronologique, le MOOC invite à découvrir une autre histoire de l’art moderne et contemporain dédiée aux créatrices. C'est une nouvelle manière pour le Centre Pompidou d'affirmer avec force son engagement auprès des femmes, et en faveur de l’égalité entre les genres.

    Ce MOOC commence par une citation de Frida Khalo : "“Le surréalisme est la surprise magique de trouver un lion dans un placard, là où on était sûr de trouver des chemises.”

    Plan du cours

    ► Séquence 0 : Pourquoi « Elles » ?

    Le Mooc "Elles font l'art" du Centre Pompidou 

    Pour ce MOOC, le Centre Pompidou a fait appel à la talentueuse autrice de bandes-dessinées Pénélope Bagieu pour créer les résumés en images de chaque séquence.

    ► Séquence 1 : Où sont les femmes dans l’histoire de l’art  ?

    Le Mooc "Elles font l'art" du Centre Pompidou

    ► Séquence 2 : Elles font les avant-gardes 1910-1930

    Le Mooc "Elles font l'art" du Centre Pompidou

    ► Séquence 3 : Le tournant féministe 1960-1970

    Le Mooc "Elles font l'art" du Centre Pompidou

    ► Séquence 4 : Troubles dans les genres : 1980 à nos jours

    Le Mooc "Elles font l'art" du Centre Pompidou

    ► Séquence 5 : Et maintenant ?

    Le Mooc "Elles font l'art" du Centre Pompidou

    Si vous voulez, vous aussi, vous inscrire, c'est ICI.


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  • Bientôt dix ans que le Muséoparc d'Alésia a ouvert près du site archéologique d'Alise-Sainte-Reine, reconnu - de façon controversée parfois - pour être l'endroit où eut lieu en 52 avant J.-C. la reddition de Vercingétorix et de son armée à César à l'issue d'un long siège.

    Afficher l’image source

    Le 15 février, si les conditions sanitaires le permettent..., il rouvrira ses portes au public. C'est ce qu'annonce son directeur, Michel Rouger, avec la reconduction de deux expositions qui se sont vues arrêtées pour cause de pandémie.

    ► La première s'intitule "Dans les cuisines d'Alésia" : comment cuisinait-on chez les gaulois et comment s'est-on mis à cuisiner chez les gallo-romains (avec des collections provenant du site d'Alésia).

    ► la deuxième, réalisée en partenariat avec l'éditeur bourguignon Bamboo, a pour titre "Les petits MythoS" : on y découvrira ce que les personnages de la BD (bande dessinée mettant en scène des caricatures des dieux, déesses, héros et créatures de la mythologie gréco-romaine) mangeaient.

    Le dessinateur Philippe Larbier en dédicace de ses BD

    Il précise également ce que sera la nouvelle scénographie qui mettra à l'honneur les nouvelles technologies et dont l'ouverture est prévue pour le mois de juin.

    Il annonce également pour l'automne une nouvelle exposition intitulée "Construire malin, construire romain" qui mettra en avant les techniques de construction des romains. Cette exposition est un prêt du Musée archéologique du Val d'Oise avec lequel le Muséoparc travaille régulièrement.

    Ecoutez le podcast de Michel Rouger ICI
    (Il faut descendre l'ascenseur jusqu'en bas pour accéder au podcast.)


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