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Par Tolbiac204 le 17 Avril 2010 à 17:51
Le pont, passé sans encombre malgré l'avis de grêve prévue, nous voici de nouveau à Saint-Martin dans notre chère île de Ré.
Le port, dévasté par la tempête Xynthia à la fin du mois de février, a retrouvé sa quiétude habituelle.
Le décor est planté !
Aussitôt arrivés au "Camping de la Bonne Etoile", nous prenons possession de notre mobil-home qui cette année est équipé d'une terrasse.
André et Evelyne nous y rejoignent pour passer la fin de la semaine en notre compagnie.
Pierre, Nathalie et leurs enfants sont aussi fidèles au poste !
ainsi que notre ami Thierry accompagné par Denise.
Au final, tous les soirs, à tour de rôle, bungalow après bungalow, ça donne ça...
et j'ai découvert au retour que Ré rime avec kilos !
Bon, à part ça, on est sensé être là pour faire du vélo... et on ne s'en prive pas pour revoir tout ce qu'on a déjà vu ou découvrir d'autres trèsors cachés.
La promenade rituelle du matin, c'est le marché de Bois-Plage, un vrai régal pour les yeux et les papilles.
A Saint-Martin
la carte de l'île peinte par un bagnard
Une ruelle
Le chat, mis en valeur par André que je remercie au passage pour les emprunts que je fais de certaines de ses photos !
Les proprios arrivent chez eux.
On peut toujours rêver : ça ne mange pas de pain !
Tiens, une maison que nous n'avions jamais vue, datée de 1567...
Une enseigne d'apothèque
l'église Saint-Martin
Flânerie dans une rue commerçante
Reflets dans le port
du côté de La Couarde
Après les dégâts de Xynthia,
La La rade de Saint-Martin a été renforcée par des murs de pierre.
Les hérons n'ont pas encore pris leurs quartiers d'été.
Il n'y a pas que les hérons qui ont été mouillés...
Eh oui, le temps change vite en bord de mer !
Tiens, justement à propos de flotte, on y est allés à La Flotte mais par les chemins de traverse... ignorants de la chose naturellement mais bien contents au final !
Bonjour les passages sablonneux... Regarde devant toi Philippe !
Vaches réthaises
J'ai bien l'impression que l'herbe n'est pas très grasse, n'est-ce pas François ?
La Flotte
Qui se ressemble s'assemble...
Quel beau rayon de soleil ma cousine
C'est le moment pour vous d'acheter un écran 16/9ème... !
Promenade en direction de Rivedoux
l'Abbaye des Châteliers
Eh oui : on n'est pas tout à fait sur une île.
Les Portes : Au Régal de la mer
ou comment se retrouver tous les ans autour d'une bonne table...
Pour passer le temps (un peu longuet), quelques photos et portraits des convives
Julien : 10 ans
Maxime : 13 ans
La traditionnelle ballade à
Saint-Clément des baleines
La lanterne du phare fait peau neuve.
Le phare des baleineaux
Promenade avec Maxime dans l'écluse à poissons de la plage de la Conche
Ce sont des constructions de pierre sans aucun liant servant à piéger les poissons entre deux marées.
L'adieu à Bois-Plage
La plage des gollandières que nous ne connaissions pas encore.
Je vous le dis : nous n'avons pas encore fini de découvrir les merveilles
de ce paradis océanique...
Rendez-vous l'année prochaine si vous le voulez bien !
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Par Tolbiac204 le 27 Mars 2010 à 18:19
Pour s'imprégner d'Aix en Provence, il faut tout d'abord aller traîner ses savates sur le cours Mirabeau : c'est là que les aixois aiment à flâner. D'un côté les banques au nord, de l'autre au sud les terrasses de cafés et des deux côtés les façades de superbes hôtels particuliers bâtis entre le 16ème et le milieu du 18ème siècle.
L'hôtel d'Arbaud-Jouques est situé au N°19 du cours Mirabeau. Les ferronneries de ses balcons et les mascarons de pierre taillée des clés de baies en pierre d'Italie en font l'un des plus beaux de la ville selon les guides.
Le Tribunal de commerce d'Aix est aussi situé sur le cours Mirabeau au N°20, dans les locaux de l'hôtel Maurel de Ponteves. Il est surtout remarquable par la taille des deux atlantes qui ornent son porche.
Ailleurs dans la vieille ville, les hôtels particuliers sont pléthore. Voici le porche de l'hôtel Croze de Peyronetti (fin 16ème siècle) à la façade vermiculée.
Il contraste avec les sculptures raffinées de l'étage.
L'hôtel d'Agut (17ème siècle), situé place des prêcheurs, n'a rien à lui envier...
On en rêve, non... ?
L'hôtel de Châteaurenard est situé rue Gaston de Saporta. Sa particularité est d'avoir un escalier en trompe-l'oeil que nous n'avons pas pu voir cette fois-ci car le portail était fermé...
Mais le voici grâce à mon ami internet !
Allez, un dernier pour la route mais pas des moindres.
L'hôtel particulier du duc de Vendôme, cousin de Louis XIV, appelé aussi Pavillon Vendôme a été construit en 1665 et est situé au nord de la ville juste derrière le cours Sextius. Il est entouré d'un grand jardin à la française et l'on y rentre par une élégante grille en fer forgé.
En s'approchant, on est littéralement "soufflé" par l'endadrement de la porte d'entrée flanquée de deux immenses atlantes réalisés par le sculpteur Jean-Claude Rambot (et non pas "Rambo" comme le signale si astucieusement le guide du Routard !)
Mais Aix ne serait pas Aix sans ses fontaines (on en compte pas moins de 21 !).
Quatre d'entre elles se trouvent justement sur le cours Mirabeau : depuis la fontaine du Roi René en passant par la Moussue ainsi nommée à cause de la mousse qui s'y est accumulée au cours des siècles (cette fontaine est alimentée par l'eau chaude des thermes de la ville), la fontaine des neuf canons, pour arriver tout au bout du cours à la fontaine de la Rotonde, la plus imposante par la taille des fontaines aixoises mais aussi la plus récente.
La fontaine du Roi René
La moussue
La fontaine des neuf canons, également couverte de mousse qui montre bien la perspective sur le cours, piétonnier en son centre.
La Rotonde
Les autres fontaines d'Aix sont éparpillées sur les nombreuses placettes qui jalonnent la ville. La plus ancienne est la fontaine Espéluque (espeluco signifie grotte en provençal) qui date du 15ème siècle.
Il y a aussi la fontaine d'Albertas de la très élégante place du même nom , en plein centre de la vieille ville. Réalisée au 19ème siècle, la vasque en pierre de la fontaine devenue fissurée fût remplacée à l'identique par une vasque en fonte par les élèves de l'Ecole des Arts et Métiers d'Aix : merci internet !
La fontaine d'argent est située rue de la mule noire. L'origine de son nom est incertain : il vient peut-être des âpres discussions du conseil municipal autour du prix de son édification jugée trop onéreuse (le propriétaire du terrain a dû être dédommagé par la ville de l'enclave faite dans son terrain...). L'eau qui sort par la bouche de deux têtes de turcs joufflus rappelle la mode des turqueries de l'époque de sa construction (1758).
La fontaine des quatre dauphins est située dans le quartier Mazarin au sud-est de la ville. La place du même nom a vraiment beaucoup de charme à mes yeux car, à cette époque en tout cas, elle n'est pas trop fréquentée et on peut y faire des photos tranquillement...
On termine avec le centre d'Aix par la fontaine de la rue des Bagniers dédiée à Cézanne (médaillon du haut) Il en fallait bien une pour honorer la mémoire du peintre...
Quant à cette élégante fontaine Pascal (du nom d'un riche industriel qui la fit construire à ses frais et en fit don à la ville), elle est située sur le cours Sextius, le "périph" d'Aix !
J'arrête là avec les fontaines au risque de lasser... mais il y en a d'autres. (peut-être dans un prochain article lors d'un prochain séjour, qui sait !)
Que voir (ou revoir) d'autre dans cette belle ville ?
Les oratoires de coin de rues. Leur origine : la peste de 1720 qui faisait rage en Provence comme ailleurs et qui obligea les autorités de la ville à "parquer" les habitants d'Aix chez eux pour éviter l'expansion de l'épidémie. Des petites statues de la vierge (et de saints protecteurs des maladies) furent érigées aux encoignures des rues pour permettre aux gens de prier. Ces petites niches sont tellement nombreuses dans la vieille ville qu'elles attirent la curiosité des touristes dont je fais partie.
Voici quelques uns de ces oratoires
Place du tribunal
Rue Richelme
Rue Marius Reynaud
Près du Beffroi : ancien ou moderne, je ne sais pas...
Quittons maintenant la douceur aixoise pour aller quelques 90 kms
plus à l'ouest rejoindre le grand Rhône à Arles.
Depuis le syndicat d'intitiative, on rejoint la place de la République en plein coeur de la ville. C'est là que se trouve l'obélisque romain (du 2ème siècle après JC) qui sert de centre à une fontaine et qui fait face à l'Hôtel de ville construit par Mansart.
Eh oui, je sais : il y a du soleil, Philippe... et les lunettes, elles sont où ?
Sur la même place se trouve l'admirable primatiale Saint-Trophime édifiée au moyen-âge. Son portail qui est extrêmement ouvragé représente le jugement dernier.
A l'intérieur de l'église, une belle mise au tombeau en marbre
et une collection de tapisseries d'Aubusson
En montant un escalier donnant sur le cloître, on a une belle vue d'ensemble sur l'église.
Le cloître mériterait un petit coup de nettoyage, mais à part ça les chapiteaux qui ornent ses colonnes sont remarquables.
L'un des piliers d'angle représente Saint-Trophime, premier évêque d'Arles.
En arpentant la ville, on découvre de jolies places comme celle du Forum où se pressent arlésiens et touristes autour des terrasses de cafés.
La statue de Frédéric Mistral y trône en bonne place, juste à côté des restes de l'ancien forum.
Les maisons sont soit simples comme celle-ci
soit travaillées comme celle-là
Nous voici maintenant arrivés à l'amphithéâtre romain (les arènes).
On tourne, on tourne...
et on arrive à une petite place bien sympathique où le café des arènes (qui leur fait face) nous tend les bras. Ca tombe bien, on avait justement envie d'un petit panaché !
Elle est pas belle la vie !
2 commentaires -
Par Tolbiac204 le 20 Août 2009 à 17:48
Cette année, nous avons décidé de faire la route d'une traite jusqu'à Claira.
Enfin presque : juste un petit arrêt le midi à Issoire pour se restaurer et admirer au passage la superbe abbatiale Saint-Austremoine typique du roman auvergnat.La restauration intérieure qui date de 1858 peut sembler un peu criarde mais il ne faut pas oublier qu'au moyen-âge les églises étaient ainsi peintes.Nous continuons notre route par l'A75 avec toutefois un petit arrêt au viaduc de Garabit :
Après la théorie (à Paris avec l'expo sur Eiffel à l'Hôtel de Ville) la pratique !
Et nous voici arrivés à Cabrials, petit village voisin de Sète où nos cousins nous attendent impatiemment.
Voici la maison de Jean et d'Aimée
Préparation collective de l'apéroOn ne va pas se laisser abattre !
Un petit tour dans le village
Promenade au lac du Salagou
Le cirque de Mourèze
Promenade à Sète : le mont Saint-Clair sous la brume de chaleur !Au passage, une petite pensée pour Georges Brassens.
Hélàs, le temps passe trop vite...
Il est temps d'aller à Coudalère où nous attend notre location.
Voici la résidence où nous crêchons.
face à l'étang de Leucate
et au Canigou
L'auberge du moulin à soufre à Rivesaltes : top !
Je vous conseille en entrée un anchois de Collioure : un vrai régal.
Le Canigou en 4/4 ave Guy et Roger
Le bateau avec Michel et Jacqueline
La place des 9 jets à Céret
Elles sont pas belles mes olives ?
Le restaurant de Stéphane et de Françoise
Retour à Coudalère
Allez, toutes les bonnes choses ont une fin...
Et si on prenait le viaduc de Millau cette fois-ci ?
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Par Tolbiac204 le 16 Juillet 2009 à 17:46Alors voilà : on s'est arrêtés à Châtillon pour rendre visite à la famille(voir épisodes précédents)Cela nous a aussi permis de couper la route en deux et de repartir frais et dispos pour Châtel, station de sports d'hiver également surnommée Les portes du soleil.L'arrivée à Châtel par la SuisseNous sommes installés au Jessi, dans l'appartement que ma vieille copine de palier Marie-Claire (eh oui je peux le dire puisqu'elle est d'un mois mon aînée !) et son mari Jacques ont eu la gentillesse de nous le prêter pour ces vacances alpines.Depuis le balcon du Jessi,on a une super jolie vue sur la vallée d'Abondance.Parfois, le photographe amateur se régale autrement avec des photos comme celle-là...ou celle-là !Heureusement, l'appartement est confortable avec une super terrasse où l'on peut petit-déjeuner, déjeuner et dîner face aux montagnes.Parfois, on y passe aussi ses journées à lire... (la bibliothèque est bien garnie)ou à taquiner la souris...
(vous ne verrez pas son propriétaire qui ne souhaitait pas poser pour la postérité !)
Bref, les distractions ne manquent pas.Pour ma part j'y ai littéralement dévoré "Brûlée vive" de Souad, une jeune cis-jordanienne qui, une fois rapatriée en Europe, fait le récit du supplice qu'elle a subi dans son pays pour avoir aimé un homme sans être mariée...
et "Jamais sans ma fille" de Betty Mahmoody, une américaine mariée à un iranien qui réussit à fuir l'Iran où son mari veut la séquestrer.Un petit coup d'oeil au village : sur la place de l'église Saint-Laurent,il y a une statue de la Vierge très originale.Regardez-bien : elle est chaussée de skis ! pour rappeler que Châtel est une station de sports d'hiver réputée par ses 650 kms de pistes blanches...Renseignements pris à l'Office du Tourisme, nous allons aller passer une après-midi en Suisse.Nous avons choisi d'aller visiter la Fondation Pierre Gianadda à Martigny dans le canton du Valais suisse où se tient une exposition des tableaux du Musée Pouchkine (que nous avions visité à Moscou), exposition intituée "de Courbet à Picasso".
Au passage, nous admirons les dents du midi qui culminent à 3257 mètres. La pluie qui tombait hier sur la vallée a saupoudré les sommets.Pour accéder au Musée, ça n'a pas été facile facile : on a même dû faire une marche forcée car les coureurs du Tour de France y faisaient relâche et toutes les rues de la ville étaient bloquées...La fondation est assez hétéroclite : s'y côtoient une exposition de peinture et un musée de l'automobile ancienne le tout au sein d'un joli parc peuplé des sculptures des grands maîtres.
Nous avons ainsi pu revoir entre autres (6 ans après la naissance de Chloé !) ce "paysage au paon" de Paul Gauguinune très originale "ronde des prisonniers" de Vincent Van Goghla "femme à la fenêtre" de Henri de Toulouse Lautrecet un très joli "intérieur" d'Edouard VuillardDans le parc, le "pouce" de César
(impressionnant de taille, non ?)les "baigneurs" de Nicky de Saint-Phalleet la "laveuse" d'Auguste RenoirQuant aux automobiles, elles sont toutes en état de marche et sont parfois des modèles uniques !En plus, il y a une exposition de maquettes de Léonard de Vinci ainsi que des manuscrits originaux dont Philippe m'a fait remarquer qu'ils étaient écrits à l'envers pour éviter les plagiats sans doute...
Voici le prototype du vélo de nos grand-mères...et un original de LéonardBref : une demi-journée bien employée !
Une promenade en solitaire cette fois : le col de BassachauxDernière ballade sous le beau temps
l'abbaye d'Abondance qui date du 11ème siècle.
On débute une visite guidée fort intéressante par la visite de l'abbatiale.Peintures en "trompe l'oeil" du 19ème siècle dans le choeur par le piémontais Casimir VicarioDans une chapelle colatérale, une jolie vierge à l'enfant du 18ème siècle qui a retrouvé sa place tout dernièrement dans l'abbatiale après un séjour d'une trentaine d'années à l'étranger...La visite se continue par le cloître du 11ème siècle.Il possède une très belle toiture de tavaillons.un superbe portail romande beaux culs de lampeet des peintures murale du 15ème siècle.
Ici, la nativitéet là, les noces de CanaJ'oubliais de vous parler des horaires des moines... Il y a pléthore de messes bien sûr.
En voici juste un échantillon !Merci ma copine !
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Par Tolbiac204 le 25 Avril 2009 à 17:43Flanerie à Saint-Martin de Ré...Sur la route de Loix entre amis
Le repos des guerrières !
Au bout du chemin...
la tour
Content !
et Contente !
De quoi ? mais du super déjeuner au Régal de la mer bien sûr !
Promenade dans le village des Portes...
en parlant de portes...
Le lendemain, Philippe est en super forme et nous partons vers l'inconnu...
Moi, l'inconnu : j'adore !
Aux abords d'Ars, les champs de moutarde sont fleuris.
Les sauniers ont commencé à curer les marais salants.
Quelques oiseaux échassiers s'aventurent à la recherche de nourriture.
Tiens : une erreur originale !
L'objectif visé se profile à l'horizon.
Je vous l'avais dit : une vraie bavante !
Oui mais quel spectacle...
De plus près
Après une halte réparatrice (et non négligeable...) nous reprenons... la piste en direction du village des Portes.
Quelques infos sont les bienvenues.
Nous voici maintenant dans
la réserve naturelle nationale de Lilleau des Niges.
A nos jumelles !
Zuuuuuuuuut ! On les a oubliées...Bon !
On n'a plus que 25 kms à faire pour rentrer à "La Bonne Etoile" !
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