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Séjour à La Garde du 7 au 14 mars 2015
Aujourd'hui, c'est un très joli village que nous allons aller visiter : celui de Besse en Oisans. Pour y aller, encore une route qui tourne... Heureusement qu'André se régale au volant de sa Mégane qu'il aime un peu "booster" : nous, à l'arrière, on suit le mouvement en serrant les fesses !
Pour y aller, il faut tout d'abord prendre la route du barrage du Chambon.
Au passage, une jolie cascade
"On s'arrête pour faire une photo ?" dit André. "A celui qui fera la plus belle !"
Moi, je fais celle-ci...
et celle-ci...
André : celle-là !
Evidemment...,les dés sont pipés ! Enfin, je lui pardonne car la photo est vraiment belle.
Encore quelques lacets et nous voici arrivés au Lac Chambon : superbe, non ?
Quelques lacets plus loin, le village de Besse en Oisans qui a su garder son authenticité.
Son cimetière, tout comme celui de Huez, jouit d'une situation exceptionnelle.
Les maisons ont été restaurées à l'ancienne (pierre de l'Oisans et bois).
On y trouve plusieurs fontaines typiques de la région.
Plaque de rue en ardoise et pierre datée
Tiens... "des zézés" dirait André !
Nous sommes ici dans les Hautes Alpes où les cadrans solaires sont légion...
Qu'il doit être agréable de se dorer au soleil sur ce balcon de bois bien orienté...
Joli reflet André...
On ne se lasse pas de cliquer...
Sur la route du retour, le village de Mizoën
D'ici, on a une vue plongeante sur le barrage et le lac Chambon.
Et en montant vers l'église, on jouit d'un beau panorama sur les montagnes environnantes.
On accède par là à une table d'orientation qui aide les touristes à se repérer.
Pas si touristes que ça mes cousins puisqu'ils connaissent l'endroit depuis une bonne trentaine d'années...
Vous avez remarqué ?
Depuis le début du séjour à La Garde nous avons un grand soleil : cool !
La suite au prochain numéro...
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Séjour à La Garde du 7 au 14 mars 2015
Au-dessus de La Garde se trouve Huez, un petit village tranquille, à l'abri des touristes.
L'un d'eux a réussi à s'infiltrer...
Chaque village a sa ou ses fontaine(s) : celle-ci est surmontée d'une petite vierge noire.
Un peu à contre jour le calvaire : dommage
L'intérieur de l'église Sainte-Anne est très sobre.
Dans le choeur, une originale vierge à l'enfant sculptée à même un tronc d'arbre
Si l'on continue la route aux 21 lacets dont je vous ai parlé précédemment, on arrive à 1860 mètres d'altitude : c'est là que se trouve la station de sports d'hiver de l'Alpe d'Huez.
Et c'est chez Jeannot Sports que nous avons loué, comme il y a quatre ans, nos skis et nos chaussures. Mêmes tenues qu'à l'époque : qui irait voir qu'il s'agit ici d'une ancienne photo ?
Parlons prix : comme André et Evelyne sont des habitués de la maison, nous avons eu droit à un bon rabais et, pour les remontées mécaniques, comme nous avions tous plus de 65 ans, nous avons bénéficié du tarif senior.
COOL !
Ski avec Linette et André
et découverte des sommets enneigés (3300 mètres) avec Philippe
Bonjour la photo de couple !
Après l'effort, le réconfort en terrasse avec une photo amusante (regardez le reflet)
Avant de quitter la station, une petite visite de son église, Notre Dame des Neiges, conçue par Jean Marol pour figurer la tente qu'Abraham planta dans le désert. On dit aussi que la forme de l'église reproduit la silhouette de la Meije, sommet de la région culminant à 3984 mètres.
L'église possède un hall d'entrée complètement séparé du restant de l'édifice.
Après avoir monté l'escalier, on entre directement dans le choeur où l'on découvre un puits de lumière abritant le très original orgue dessiné par le célèbre organiste Jean Guillou (longtemps titulaire du Grand-Orgue de Saint-Eustacle à Paris).
L'assemblée des fidèles est assise en rond comme autour d'un feu de camp...
Un organiste était justement en train de répéter en vue du concert hebdomadaire du jeudi soir.
L'église possède aussi une série de vitraux tout à fait remarquables, oeuvre du dauphinois Arcabas. Ils sont inspirés de l'Evangile selon Saint-Marc (merci internet...) En voici quelques uns dans le désordre.
Jésus fait son entrée à Jérusalem
Guérison de l'aveugle de Bethsaide
L'agneau de Dieu
Le baiser de Judas et le reniement de Pierre
Outrage et passion de Jésus
Prochain article sur ces vacances alpines très bientôt...
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Séjour à La Garde du 7 au 14 mars 2015
Aujourd'hui, nous avons un rendez-vous avec l'architecture et la culture au Château de Vizille, situé au sud de Grenoble : c'est d'ailleurs également le rendez-vous dominical des grenoblois, tout spécialement aujourd'hui où un beau soleil nous gratifie de ses rayons.
En entrant dans le parc du château, on est tout de suite frappé par la majesté du grand escalier de pierre (escalier Créqui du nom de son commanditaire François de Créqui, troisième Duc de Lesdiguières) donnant accès à la terrasse du château. Sa construction remonte à 1676.
Pourquoi mon appareil s'est-il brusquement mis à faire de la photo noir et blanc ?
Le mystère subsiste...
Gardant la visite du parc pour plus tard, nous décidons d'aller tout de suite visiter le Musée de la Révolution créé en 1983 par le Conseil Général de l'Isère dans la perspective de la commémoration du bicentenaire de la Révolution en 1989.
La première salle présente une collection de faïences françaises et anglaises traitant de cette époque.
Vue partielle de la Salle des Faïences
Les trois ordres sont représentés sur cette assiette : le Tiers-Etat par une bêche, le Clergé par une crosse et la Noblesse par une épée, la couronne et les fleurs de lys représentant la Monarchie.
Ces statuettes proclament avec beaucoup de grâce les valeurs nouvelles de la République: Liberté, Egalité, Fraternité, Raison et Force.
En avançant dans le temps, on avance dans l'horreur : ici, la mort de Louis XVI par la guillotine. Par ailleurs, l'invention de M. Guillotin représente un progrès dans l'exécution des condamnés (une mort plus rapide et plus douce qu'auparavant...).
En bas de l'escalier conduisant au premier étage, une porte vitrée permet une vue sur le parc.
Buste de Honoré-Gabriel Riqueti, Comte de Mirabeau (Député du Tiers-Etat puisque le Noblesse l'a rejeté...)
Peinture d'un couple de centenaires (âge extraordinaire à l'époque) : l'homme porte un costume de garde national et la femme celui d'une femme du peuple.
Tambour de l'ancien régime redécoré après la Révolution : les bandes tricolores ont été rajoutées ainsi qu'un bonnet phrygien. La fin de l'inscription "Vive la Nation, la Loi et le Roi" a été volontairement omise.
Au premier étage, une immense salle présente des tableaux non moins grands.
Enrôlements volontaires du 22-07-1792 par Auguste Vinchon
Beaucoup de sentiments exprimés dans ce très beau tableau
La Convention Nationale décrète l'abolition de la Monarchie Par Clément Louis Belle
Détails du tryptique
Le dernier banquet des Girondins par Félix Philipotteaux
Le Musée s'appuie sur la roche...
Deux très jolies biscuits de Sèvres de Jean François Joseph Leriche
Janot le campagnard (représentant le Tiers-Etat)
Le Temps dévoile la Vérité et abat l'Ignorance
Une peinture d'un élève de David : Jean Baptiste Milhaud, Député de la Convention
Vous voyez Claude Bartolone ainsi affublé !
Marie-Antoinette quittant la Conciergerie le 16-10-1793 par William Hamilton
Un bel escalier conduit à l'étage supérieur.
Sur les murs, le Serment du Jeu de Paume et la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen
Une salle du Château-Musée
Charlotte Corday et Marat par Jules Aviat (peinture réalisée d'après un texte de Lamartine)
Marie-Antoinette sur la charrette de la guillotine (détail)
La bibliothèque du Château : son fonds date du XIXème siècle
Nous ne verrons pas les autres salles du Musée car c'est l'heure de la fermeture : dommage...
Un petit tour sur la terrasse avant de rejoindre le parc
Avant d'aller, de ce pas, rejoindre les nombreux promeneurs, je ne résiste pas à vous montrer une toute dernière image du musée : la caricature de la République française par Adrien Barrère
Elle se porte bien la République !
Plâtre peint (1905-1910)
Dans le parc, une statue retient l'attention, c'est celle de Marat (1743-1793) où l'on peut lire ces mots : "Tu te laisseras donc toujours duper, peuple babillard et stupide, tu ne comprendras jamais qu'il faut te défier de c eux qui te flattent." L'ami du peuple
Un petit café pour se réchauffer et une photo amusante, due encore à un mauvais maniement du réglage de mon appareil ! Toujours ensemble les deux compères...
La suite au prochain numéro...
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Séjour du 7 au 14 mars 2015
Des vacances d'autant plus agréables qu'elles n'étaient pas prévues au programme !
Comme il y a quatre ans, nous prenons ce samedi matin la direction de La Garde en Oisans où mes cousins ont réservé comme chaque année à la même époque une location qui, par chance, peut accueillir sans se marcher dessus, 4 personnes.
Le village de La Garde se trouve au sud est de Grenoble, dans la vallée de la Romanche. Pour y accéder depuis la petite ville de Bourg d'Oisans, il faut prendre une route en lacets bien connue des coureurs du Tour de France pour sa pente raide et ses 21 lacets (merci André pour la conduite !).
Le village de La Garde se trouve au niveau du lacet N°16.
Un petit café-restaurant indique que la Sarenne, affluent de la Romanche, y a fait son lit.
Notre gîte, le Préoula, est tenu par Bernard et Josiane Thébault, des hôtes tout à fait charmants.
Voici le chalet où nous allons crêcher pendant 8 jours : pas désagréable, non ?
Le top du top, c'est la vue dont on jouit depuis le balcon : un dépaysement assuré pour les parisiens que nous sommes d'autant plus que, comme vous pouvez le constater, le beau temps est au rendez-vous !
Un petit coup de zoom...
Notre chambre, donnant sur l'arrière du chalet, est éclairée par un velux et est joliment décorée.
Quant à la cuisine, elle possède tout le confort moderne devenu nécessaire aux consommateurs que nous sommes tous devenus : lave-vaisselle et lave-linge etc etc... Bref, c'est un gîte où on se sent un peu comme chez soi !
Un petit apéritif pour fêter notre arrivée
Toujours souriante ma cousine : un vrai plaisir pour le photographe
Depuis l'arrière du chalet on a vue sur le cadran solaire de l'église (celle-ci date du XIème siècle mais a été reconstruite au XVIIème siècle puis restaurée au début du XIXème siècle). Le cadran date de 1677 mais il a subi une restauration en 2000 car il avait été badigeonné d'ocre jaune.
Une inscription y figure, pas très réjouissante...
Depuis le cimetière jouxtant l'église (remarquez son élégante grille en fer forgé : j'en ai remarqué de semblables un peu partout aux environs), on a une belle vue sur les montagnes.
Le village possède un lavoir, très restauré mais il a son charme.
et une citerne dite "des Epicotes" située le long de la route (destinée depuis les temps les plus anciens à fournir de l'eau aux habitants : deux seaux par jour). Bien sûr, celle-ci a aussi subi une restauration.
Chemin faisant on arrive près de la Sarenne : celle-ci dévale de la montagne sous la forme d'une jolie petite cascade (elle alimentait autrefois un ancien moulin) et passe ensuite en contrebas de la route sous un petit pont.
Le pont étant encore enneigé et des plaques de glace peu avenantes, m'ont décidée à ne pas m'y risquer avec mon bel appareil : prudence est mère de sûreté !
Ici prend fin la visite de ce petit village de 113 âmes ( en 1793 on recensait 476 habitants mais en 1990 il n'en restait plus que 52...).
Au fait, les habitants de La Garde sont appelés les Gardillons et les Gardillonnes, d'où le titre de ce petit article. Vous me direz : "on est bien avancés avec ça !" mais moi, j'aime bien la précision.
La suite très bientôt...
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Des vacances d'autant plus agréables qu'elles n'étaient pas prévues au programme cette année !
Comme il y a 4 ans, nous prenons ce samedi matin la direction de La Garde en Oisans où mes cousins ont réservé comme chaque année à la même époque une location qui, par chance, peut accueillir sans se marcher dessus, 4 personnes.
Le village de La Garde se trouve au sud est de Grenoble, dans la vallée de la Romanche. Pour y accéder depuis la petite ville de Bourg d'Oisans, il faut prendre une route en lacets bien connue des coureurs du Tour de France pour sa pente raide et ses 21 lacets (merci André pour la conduite !).
Le village de La Garde se trouve au niveau du lacet N°16.
Un petit café-restaurant indique que la Sarenne, affluent de la Romanche, y a fait son lit.
Notre gîte, le Préoula, est tenu par Bernard et Josiane Thébault, des hôtes tout à fait charmants.
Voici le chalet où nous allons crêcher pendant 8 jours : pas désagréable, non ?
Le top du top, c'est la vue dont on jouit depuis le balcon : un dépaysement assuré pour les parisiens que nous sommes d'autant plus que, comme vous pouvez le constater, le beau temps est au rendez-vous !
Un petit coup de zoom...
Notre chambre, donnant sur l'arrière du chalet, est éclairée par un velux et est joliment décorée.
Quant à la cuisine, elle possède tout le confort moderne devenu nécessaire aux consommateurs que nous sommes tous devenus : lave-vaisselle et lave-linge etc etc... Bref, c'est un gîte où on se sent un peu comme chez soi !
Un petit apéritif pour fêter notre arrivée
Toujours souriante ma cousine : un vrai plaisir pour le photographe
Depuis l'arrière du chalet on a vue sur le cadran solaire de l'église (celle-ci date du XIème siècle mais a été reconstruite au XVIIème siècle puis restaurée au début du XIXème siècle). Le cadran date de 1677 mais il a subi une restauration en 2000 car il avait été badigeonné d'ocre jaune.
Une inscription y figure, pas très réjouissante...
Depuis le cimetière jouxtant l'église (remarquez son élégante grille en fer forgé : j'en ai remarqué de semblables un peu partout aux environs), on a une belle vue sur les montagnes.
Le village possède un lavoir, très restauré mais il a son charme.
et une citerne dite "des Epicotes" située le long de la route (destinée depuis les temps les plus anciens à fournir de l'eau aux habitants : deux seaux par jour). Bien sûr, celle-ci a aussi subi une restauration.
Chemin faisant on arrive près de la Sarenne : celle-ci dévale de la montagne sous la forme d'une jolie petite cascade (elle alimentait autrefois un ancien moulin) et passe ensuite en contrebas de la route sous un petit pont.
Le pont étant encore enneigé et des plaques de glace peu avenantes, m'ont décidée à ne pas m'y risquer avec mon bel appareil : prudence est mère de sûreté !
Ici prend fin la visite de ce petit village de 113 âmes ( en 1793 on recensait 476 habitants mais en 1990 il n'en restait plus que 52...).
Au fait, les habitants de La Garde sont appelés les Gardillons et les Gardillonnes, d'où le titre de ce petit article. Vous me direz : "on est bien avancés avec ça !" mais moi, j'aime bien la précision.
La suite très bientôt...
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