• Hier je suis allée écouter en compagnie de quelques copines la version de concert de La Bohème à l'amphithéâtre des Arts et Métiers boulevard de l'Hôpital.

    Les Dimanches Musicaux ont en effet l'habitude de proposer aux parisiens une version de concert d'un opéra chaque année. C'est ainsi que j'y ai déjà écouté Carmen et la flûte enchantée.

    La Bohème de Puccini à l'amphithéâtre des Arts et Métiers

     Les musiciens sont prêts : on attend plus que le chef d'orchestre, Romain Dumas.

    La Bohème de Puccini à l'amphithéâtre des Arts et Métiers

    La Bohème de Puccini à l'amphithéâtre des Arts et Métiers

    Et voici Mimi (Shigeko Hata), une jolie brodeuse qui vient de rencontrer Rodolfo (Daniel Galvez-Vallejo), un poète qui vit dans une mansarde en compagnie de ses amis : Marcello est peintre, Schaunard est musicien, et Colline est philosophe.

    La Bohème de Puccini à l'amphithéâtre des Arts et Métiers

    L'un des airs les plus célèbres : Mi chiamano Mimi... (s'adressant à Rodolfo)

    On m'appelle Mimì,
    Mais mon vrai nom est Lucia.
    Mon histoire est brève.
    Sur de la toile, sur de la soie,
    Je brode chez moi ou dehors.
    Je suis tranquille et heureuse.
    Mon passe-temps,
    c'est faire des lys et des roses.
    Elles me plaisent, ces choses
    qui ont ce charme si doux,
    qui parlent d'amour, de printemps,
    de songes et de chimères :
    ces choses que l'on nomme poésie.
    Me comprenez-vous?

    Marcello (à droite) entretient une liaison avec la belle Musetta (Véronique Chevallier).

    La Bohème de Puccini à l'amphithéâtre des Arts et Métiers

    Hélas, la belle Mimi est atteinte de tuberculose et elle meurt à la fin de l'opéra...

    La Bohème de Puccini à l'amphithéâtre des Arts et Métiers

    Bon... les photos sont mauvaises mais c'est juste pour le souvenir d'un bel après-midi de novembre.


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  • Quelques images d'une belle randonnée d'automne dans la forêt de Meudon

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Oh les beaux coprins !

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Une petite grimpette...

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Des dolmens : oui... mais ils sont faux !

    D´après l´Office national des eaux et forêt, cette reconstitution date de 1895 et serait l´oeuvre des missionnaires d´un séminaire de Meudon. Lesquels, aussi mystiques que passionnés d´études préhistoriques, auraient choisi le site en raison du vieux chêne (actuellement tricentenaire), dédié à Notre-Dame des Aspirants.

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Ils auraient transplanté un véritable menhir émanant du bois de Vélizy et lui auraient adjoint une demi-douzaine de dolmens fabriqués maison, du plus petit au plus grand.

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Nous avons longé plusieurs étangs : celui-ci était particulièrement beau en cette saison.

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Le hangar Y (son nom vient du fait que sur certains plans il se trouvait au niveau de la lettre Y !)

    C'est le premier hangar à dirigeables au monde et un des seuls encore debout.

     

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    C'est d'ici que La France, le premier dirigeable, effectua son premier vol au dessus de la forêt de Meudon le 9 août 1884 sur 8 kilomètres en circuit fermé.

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Menhir de la Pierre de Chalais

    Le mégalithe est constitué d'un bloc de grès plat. Il mesure 2,10 m de hauteur pour une largeur variant de 0,70 m au sommet à 2,10 m à la base et une épaisseur d'environ 0,50 m. Il est très peu enterré dans le sol. D'autres blocs gisent au sol à proximité. Bien que le mégalithe soit souvent classé parmi les menhirs, il pourrait s'agir des vestiges d'un ancien dolmen. 

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Et ça regrimpe...

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Les étangs et la forêt de Meudon à l'automne

    Bien agréable cette balade...


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  • L'Université Paris-Diderot faisait son cinéma ce mercredi : au programme deux films sur la prise de risque, le sujet d'un débat ultérieur.

    Le premier film mettait en scène un jeune étudiant de l'Université en deuxième année de licence, Benjamin. Celui-ci a décidé de devenir végétarien et compte fêter l'événement lors de son anniversaire en famille (il va avoir 20 ans) : un vrai défi pour un jeune homme qui a toujours mangé de la viande jusqu'à ce jour...

    Le deuxième film, celui pour lequel nous étions venus, était un film documentaire - mais pas que -

    de Werner Herzog, Grizzly man.

    Grizzly man de Werner Herzog

    Il s'agit d'abord d'un portrait de ce personnage hors du commun, Timothy Treadwell, décédé à seulement 46 ans en 2003, dévoré (ainsi que sa petite amie du moment) par l'un des grizzlis dont il avait l'habitude de s'approcher et auquel il aimait tant parler. Parler à un ours, cela peut paraître bizarre et pour le moins enfantin mais le film le montre en long en large et en travers.

    Un enfant sans histoire à priori - c'est ainsi que le décrivent ses parents - mais un échec au cinéma (c'est un beau gosse) et le voilà tombant dans l'alcoolisme et la drogue : voulant couper avec tout ça, il change diamétralement de style de vie en partant en Alaska étudier les grizzlis et les protéger (c'est du moins ce qu'il pense faire mais ce n'est pas toujours l'avis des écologistes).

    Timothy Treadwell a passé 13 années (les trois mois d'été) parmi les grizzlis, sans arme. On pourrait parler d'un militant de la cause animale (il a tourné une centaine d'heures de pellicule et plaidé cette cause en se produisant auprès des enfants surtout) mais ce serait réduire le personnage à quelque chose de classique alors que Timothy Treadwell est tout sauf classique.

    Grizzly Man est tout d'abord la peinture d'une forme d'écologie radicale, illuminée, détachée des exigences de la réalité. Son aventure ressemble à une fuite de la civilisation, une recherche d'un univers préservé des hommes. Et pourtant, en se mettant en scène à de très nombreuses reprises, c'est bien avec l'humanité que Timothy Treadwell veut communiquer.

    Un très étrange personnage avec un ego énorme

    Le grizzli a été tué par  l'équipe de secours dépêchée sur place peu de temps après cet accident : il avait été recensé sous le numéro 141 mais pour Timothy Treadwell il avait sûrement un nom et c'était un ami...

    Un film qui se laisse regarder mais qui tire un peu en longueur à mon avis.


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  • Encore une après-midi dessin à la maison : je n'arrive pas à boucler mon dessin dans les deux heures d'atelier du mardi après-midi à l'association...

    Le sujet s'est révélé vraiment très difficile mais je n'ai rien à redire : c'est moi qui l'ai apporté, bien inconsciente de la difficulté !

    Nature morte au chou fleur

     Pas trop mécontente...


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  • Ah, les drapés... Quel pensum !

    Nature morte au foulard bigarré

     Il s'agit donc d'une interprétation !

    Nature morte au foulard bigarré


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