• L'Université Paris-Diderot faisait son cinéma ce mercredi : au programme deux films sur la prise de risque, le sujet d'un débat ultérieur.

    Le premier film mettait en scène un jeune étudiant de l'Université en deuxième année de licence, Benjamin. Celui-ci a décidé de devenir végétarien et compte fêter l'événement lors de son anniversaire en famille (il va avoir 20 ans) : un vrai défi pour un jeune homme qui a toujours mangé de la viande jusqu'à ce jour...

    Le deuxième film, celui pour lequel nous étions venus, était un film documentaire - mais pas que -

    de Werner Herzog, Grizzly man.

    Grizzly man de Werner Herzog

    Il s'agit d'abord d'un portrait de ce personnage hors du commun, Timothy Treadwell, décédé à seulement 46 ans en 2003, dévoré (ainsi que sa petite amie du moment) par l'un des grizzlis dont il avait l'habitude de s'approcher et auquel il aimait tant parler. Parler à un ours, cela peut paraître bizarre et pour le moins enfantin mais le film le montre en long en large et en travers.

    Un enfant sans histoire à priori - c'est ainsi que le décrivent ses parents - mais un échec au cinéma (c'est un beau gosse) et le voilà tombant dans l'alcoolisme et la drogue : voulant couper avec tout ça, il change diamétralement de style de vie en partant en Alaska étudier les grizzlis et les protéger (c'est du moins ce qu'il pense faire mais ce n'est pas toujours l'avis des écologistes).

    Timothy Treadwell a passé 13 années (les trois mois d'été) parmi les grizzlis, sans arme. On pourrait parler d'un militant de la cause animale (il a tourné une centaine d'heures de pellicule et plaidé cette cause en se produisant auprès des enfants surtout) mais ce serait réduire le personnage à quelque chose de classique alors que Timothy Treadwell est tout sauf classique.

    Grizzly Man est tout d'abord la peinture d'une forme d'écologie radicale, illuminée, détachée des exigences de la réalité. Son aventure ressemble à une fuite de la civilisation, une recherche d'un univers préservé des hommes. Et pourtant, en se mettant en scène à de très nombreuses reprises, c'est bien avec l'humanité que Timothy Treadwell veut communiquer.

    Un très étrange personnage avec un ego énorme

    Le grizzli a été tué par  l'équipe de secours dépêchée sur place peu de temps après cet accident : il avait été recensé sous le numéro 141 mais pour Timothy Treadwell il avait sûrement un nom et c'était un ami...

    Un film qui se laisse regarder mais qui tire un peu en longueur à mon avis.


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  • Encore une après-midi dessin à la maison : je n'arrive pas à boucler mon dessin dans les deux heures d'atelier du mardi après-midi à l'association...

    Le sujet s'est révélé vraiment très difficile mais je n'ai rien à redire : c'est moi qui l'ai apporté, bien inconsciente de la difficulté !

    Nature morte au chou fleur

     Pas trop mécontente...


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  • Ah, les drapés... Quel pensum !

    Nature morte au foulard bigarré

     Il s'agit donc d'une interprétation !

    Nature morte au foulard bigarré


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  • Décidément, nous allons devenir des habitués du 13ème Art, le nouveau théâtre de la Place d'Italie... Le théâtre, situé à seulement un quart d'heure à pied de chez nous, semble être un bon moyen d'entraîner Philippe - un tantinet casanier sur les bords, non... ? - à sortir un peu de l'appartement.

    Une excellente après-midi aujourd'hui avec la prestation de Thomas Monckton qui fêtait ce dimanche la "dernière" (il a fait avec ce spectacle 306 représentations de par le monde) de son spectacle intitulé "The pianist".

    Après avoir attendu une bonne demie-heure que la salle ouvre enfin ses portes (le spectacle précédent avait pris du retard...), nous voici bien installés dans les premiers rangs de la grande salle.

    Pour tout décor, un rideau noir, un lustre en cristal et un piano à queue que l'on devine sous une housse.

    Dès le début du spectacle le ton est donné : Thomas Monckton, qui n'est pas seulement mime, utilise ses qualités d'acrobate pour s'introduire sur scène en passant par un minuscule orifice percé dans le rideau, pour la plus grande joie des enfants venus nombreux assister au spectacle.

    Et c'est parti pour une heure de rires ou de sourires !

    Vêtu du costume queue-de-pie de rigueur pour les concerts, le mime néo-zélandais fan du mime Marceau - il a étudié le mime à l'Ecole internationale de théâtre Jacques Lecoq à Paris - va lutter contre toute une série de contretemps (le clavier qui ne veut pas s'ouvrir, le tabouret qui fait des siennes, le piano qui perd un pied...) sans perdre une seule minute son flegme britannique.

    Un vrai parcours du combattant...

    On s'est vraiment régalés.


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  • Mettre ses pas dans ceux de Gauguin, de Picasso, de Giacometti : tout un programme !
     
    C'est celui qu'Anne-Marie nous a proposé ce vendredi, autrement dit, suivre les traces des peintres qui ont fréquenté Montparnasse au début du 20ème siècle : ils formèrent ce qu'on appela "L'Ecole de Paris".
     
    Jusqu'à la première guerre c'était à Montmartre que ces artistes se retrouvaient pour pratiquer leur art (en particulier au Bateau-Lavoir) mais très vite le quartier devient connu et les prix montent : ils quittent alors le 18ème pour élire domicile à Montparnasse.
     
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    Nous avons rendez-vous au Musée Bourdelle dans la rue du même nom, proche de la gare. A travers les grilles, on peut apercevoir quelques unes des sculptures de l'artiste comme ce grand cheval.
     
    C'est en 1885 - à 24 ans - qu'Antoine Bourdelle s'installe à Montparnasse au 16 impasse du Maine (actuelle rue Antoine-Bourdelle). Il fut un élève de Rodin avec lequel il collabora harmonieusement avant de prendre son essor.

    Le Montparnasse des peintres

    Non loin de là, au 21 avenue du Maine, se trouve une impasse : la Villa Vassilieff.

    Le Montparnasse des peintres

    Le Montparnasse des peintres

    Les couleurs chatoyantes de l'automne mettent en valeur les bâtiments construits avec des matériaux de récupération de l'exposition universelle de 1900. Cette trentaine d'ateliers d'artistes et d'artisans devient vite un paradis pour les premiers peintres fauchés trop heureux de trouver un toit et une bonne lumière. 

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    Le Montparnasse des peintres

    Marie Vassillieff tient de 1915 à 1918 sa célèbre "cantine des artistes" où tous les grands "montparnos" viendront manger pour quelques sous : Picasso, Braque, Modigliani, Fernand Léger, Max Jacob, Jean Cocteau, Matisse, Foujita et bien d'autres mais aussi Trotsky et Lénine.

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    Sur le Boulevard du Montparnasse, trois grandes brasseries ont été fréquentées par les artistes de Montparnasse. Il s'agit de La Coupole,

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    La Rotonde (on reprochera à Emmanuel Macron dans l'entre-deux tours d'y avoir emmené dîner son équipe de campagne : la jalousie est un vilain défaut !), et le Sélect.

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    A l'angle du Boulevard du Montparnasse et du Boulevard Raspail, la statue de Balzac par Rodin.

    On dit que l'artiste s'est inspiré, entre autres, d'une caricature parue dans le Charivari qui représente le grand homme dans sa tenue de travail habituelle, une robe de chambre blanche de dominicain.

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     Parallèlement à cette commande, Rodin fera beaucoup d'études de nus de Balzac - qui seront très critiquées pour leur aspect inachevé - ce qui fait que entre la date de la commande et l'inauguration officielle du monument sur le terre-plein du Boulevard Raspail le 1er juillet 1939, il va s'écouler plus de cinquante ans : Rodin était mort depuis vingt ans...

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    Au N°26 de la rue Vavin, un immeuble Art Nouveau très original, à gradins. Il date de la période de "l'hygiénisme" : en faisant rentrer air et lumière naturelle à flots dans les appartements, les architectes s’étaient donnés pour mission de faire disparaître le bacille de Koch et la tuberculose, responsables de plus de 10 000 décès par an dans la capitale.

    Il est l'oeuvre des architectes Henri Sauvage et Charles Sarrazin. A l'origine destiné à être une HLM, il fut finalement vendu à des particuliers car le coût de construction s'avéra beaucoup plus élevé que prévu.

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    Revêtement de faïence, façon couloirs de métro

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    Nous voici maintenant dans la rue de la Grande-Chaumière qui tire son nom du célèbre bal de barrière ouvert sur la rive gauche entre 1788 et 1853. C'est là que Clara Fontaine créa le célèbre Cancan...

    Le Café de Paris par Jean Béraud

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    Dans l'esprit de la liberté de création, l'académie de la Grande-Chaumière - au N°14 - a été fondée en 1904. Ossip Zadkine, Antoine Bourdelle, Maurice Denis, Fernand Léger, André Lhote y exercèrent en tant que professeurs.

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    Parmi les élèves les plus connus, on compte Joan Miro, Alexandre Calder, Balthus, Louise Bourgeois, Eugène Dabit, Serge Gainsbourg, Serge Rezvani, Germaine Richier, Jérôme Savary, Zao Wou-Ki, Amedeo Modigliani, Tamara de Lempicka, Alberto Giacometti et bien d'autres ainsi que le montre la plaque ci-dessous.

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    En fouillant un peu sur le net, j'ai ainsi découvert la peinture de Xavier Prinet avec cette toile intitulée "Plage de Cabourg"

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    et celle de Lucien Simon avec celle-ci intitulée "Du côté de Penmarc'h".

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    Passé le Restaurant Wadja - gargote à prix réduit fréquentée par les peintres dans les années 1930 - et qui perdure à ce jour,

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    une plaque indique qu'au N°8 logèrent Paul Gauguin à son retour de Tahiti ainsi que Modigliani et sa compagne Jeanne Hébuterne (qui se suicidera).

    Femmes à Tahiti - Paul Gauguin (1891)

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    Jeanne Hébuterne par Modigliani

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    Un peu plus loin, un immeuble possédant de grandes baies vitrées et de jolis vitraux : ce sont sûrement encore des ateliers d'artistes...

    Le Montparnasse des peintres

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    La rue se termine par la boutique du marchand de couleurs Sennelier qui fut fournisseur et référence de nombreux artistes à Montparnasse à l'époque.

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     Au bout de la rue, l'architecture de cet immeuble du N°79 de la rue Notre -Dame-des-Champs (Art-Déco peut-être ?) a attiré mon attention.

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    Un peu plus loin, au N°82 un immeuble haussmannien est pourvu d'impressionnantes cariatides.

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    Trop jolis les angelots en forme de console qui soutiennent le balcon !

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    Empruntant la rue d'Assas, nous voici arrivés au Musée Zadkine.

    Ossip zadkine, sculpteur d'origine russe, s'est installé à Paris en 1910. Il s'installe à cette adresse en 1928. Le musée regroupe les sculptures et les œuvres sur papier de l'artiste, de sa période de jeunesse à sa participation au mouvement cubiste. Il comprend également des œuvres de Valentine Prax, son épouse.

    Une des particularités de ce musée consacré à l'œuvre sculptée est de permettre aux mal-voyants et aux non-voyants de toucher les œuvres, en toute légitimité (il s'agit d'exaucer le vœu d'Ossip Zadkine lui-même).

    Devant le musée, une sculpture de l'artiste

    Girouette - Zadkine (1965)

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    Nous avons maintenant rejoint l'avenue de l'Observatoire qui mène au Jardin du Luxembourg.

    L'Institut d'Art et d'Archéologie a été construit par Paul Bigot entre 1925 et 1930. L'ossature en béton est revêtue de briques rouges, mélange d'influences siennoise, florentine et d'Afrique noire musulmane.

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    La frise archéologique de moulages en terre cuite de sculptures grecques, romaines, médiévales et Renaissance a été réalisée par la Manufacture de Sèvres.

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     Cela fait un moment que nous tournons autour de la Faculté de Pharmacie : Annie, qui y a fait ses études, me l'a signalé... Sa façade donne sur l'avenue de l'Observatoire.

    Le Montparnasse des peintres

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    Un peu plus loin, l'Ecole Nationale d'Administration (la célèbre ENA) est actuellement abritée dans les anciens locaux de l'Ecole Nationale de France d'outre-mer, bâtiment édifié en 1895 par l'architecte Yvon.

    On y reconnait l'art mauresque de la fin du siècle dernier adapté à son usage.

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    En face de nous, les Jardins de l'Observatoire forment depuis Port-Royal une belle enfilade jusqu'au Jardin du Luxembourg.

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    Je ne sais pas pourquoi cette statue se nomme "Le Jour"... ? Je l'aurais plus volontiers nommée "La Source" ! Elle est de Jean-Joseph Perraud (1875)

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     Le clou de l'enfilade est certainement la Fontaine des Quatre Parties du Monde qui la clôt au niveau de la station de RER Port-Royal.

    Dans ce sens, elle est déjà jolie...

    Le Montparnasse des peintres

    mais dans l'autre sens, face au soleil couchant, alors là elle est sublime !

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    Il s'agit d'une oeuvre collective.

    Sur un socle flanqué de chevaux marins (oeuvres d'Emmanuel Frémiet), un groupe de quatre femmes représentant l'Afrique, l'Asie, l'Amérique et l'Europe (oeuvre de Jean-Baptiste Carpeaux - 1872) porte un globe orné des signes du zodiaque, oeuvre d'Eugène Legrain.

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    Voici deux des quatre femmes soutenant le globe terrestre : le sculpteur leur a donné une position qui laisse penser que la terre tourne.

    L'Amérique avec sa coiffure à plumes...

    Le Montparnasse des peintres

    L'Afrique qui a encore des chaînes aux pieds...

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    Nous voici maintenant devant la Closerie des Lilas au Carrefour de l'Observatoire.

    François Bullier (1796-1869), un ancien employé de la Grande Chaumière reprit en 1843 la succursale du bal du Prado avenue de l'Observatoire hors la barrière en 1847, il le transforma en plantant 1000 pieds de lilas pour lui donner le nom de "Closerie des Lilas ", mais, c’est sous l’appellation de Bal Bullier en été, et Prado en hiver que sera connu l’endroit surtout fréquenté au départ par des étudiants.

    L’établissement ouvre ses portes le 9 mai 1847.

    On y dansait le quadrille et la valse, puis la mazurka et les scottishs et enfin la polka.

    A la Closerie des Lilas de Charles Vernier (1831-1887)

    Le Montparnasse des peintres

     Dès 1883, ce café est devenu le rendez-vous des artistes : on peut y croiser Zola, Cézanne, Théophile Gautier, les frères Goncourt ou Paul Verlaine.

    Au début du 20ème siècle, Paul Fort y dispute des parties d'échecs avec Lénine et Guillaume Apollinaire ou Alfred Jarry sont des habitués du lieu. L'intelligentsia américaine aime s’y retrouver, notamment Hemingway, Fitzgerald, Miller… 

    Modigliani, André Breton, Aragon, Picasso, Jean-Paul Sartre, André Gide, Paul Eluard, Oscar Wilde, Samuel Beckett et Man Ray figurent aussi parmi les artistes et les écrivains qui ont fréquenté la Closerie.

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    Juste devant la Closerie, se tient la statue du Maréchal Ney, une sculpture de François Rude (1853).

    Le Maréchal Ney a été fusillé le 7 décembre 1815 pour avoir rejoint Napoléon durant les Cent-Jours : Louis XVIII l'accusait d'avoir attenté à la sûreté de l'état...

    Le Montparnasse des peintres

    Un Américain du nom de Peter Stuart Ney, mort le 15 novembre 1846 en Caroline du Nord au sud des Etats-Unis, a prétendu être le maréchal Ney...

    Sur son lit de mort, Peter Ney se serait exclamé : « By all that is holy, I am Marshal Ney of France ! » (Par tout ce qui est saint, je suis le maréchal Ney de France !).

    Ney aurait pu bénéficier de complicités maçonniques haut-placées pour que son exécution soit simulée et qu’il puisse s’exiler discrètement en Amérique, pays pour lequel Fouché lui avait établi un passeport après la défaite de Waterloo. Plusieurs témoignages semblent confirmer cette simulation et cette fuite.

    Si cette éventualité d'une seconde vie en Amérique, faisant suite à un simulacre d'exécution, peut paraître séduisante, elle n’est toutefois pas reconnue par la plupart des historiens car elle ne s'appuie sur aucune preuve irréfutable. Seules des analyses scientifiques pratiquées sur les restes ensevelis au Père-Lachaise d'une part (en supposant que la sépulture ne soit pas vide), et à Third Creek Church de l'autre, pourraient lever définitivement le doute.

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     Au N°9 de la rue Campagne-Première se trouve une "pelle Starck" : elle parle d'une maison édifiée à la fin du 19ème siècle à partir de matériaux de récupération provenant de l'Exposition Universelle de 1889. Cette maison abrite une centaine d'ateliers d'artistes.

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    Ici habitèrent les peintres Othon Friesz (inspiré par Gauguin et Van Gogh) et Giorgio De Chirico ainsi que l'écrivain Rainer Maria Rilke qui y survivait plutôt avant de devenir le secrétaire particulier de Rodin.

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    Je ne connaissais pas ce peintre, Othon Friesz, que je trouve intéressant.

    Le port d'Anvers (1906)

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     Les baigneuses des Andelys (1908)

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    Voici le Passage d'Enfer et l'arrière d'un immeuble créé en 1911 par l'architecte André Arfvidson : sur la façade des céramiques et grès flammé d'Alexandre Bigot.

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    Au sortir du passage, sur le Boulevard Raspail, une maison où habita Picasso.

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    et puis, la merveille d'architecture : le recto de l'immeuble d'André Arfvidson, tout en céramiques également, donnant sur le square Yves Klein.

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    Yves Klein est un artiste peintre qui est connu pour son "bleu"qu'il a appliqué sur de nombreuses oeuvres.

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    Il utilisait des modèles femmes dont il enduisait le corps de peinture et les faisait ensuite se rouler par terre...

    On appelle ça de l'art : j'avoue que je suis très moyennement enthousiaste.

    Le Montparnasse des peintres

    Mais revenons à notre immeuble en céramique.

    Le Montparnasse des peintres

     

    J'avoue être beaucoup plus sensible à cet art là... On est classique ou on ne l'est pas !

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    Man Ray, le célèbre photographe, habita l'immeuble.

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    Et Kiki de Montparnasse, sa compagne, habita l'Hôtel Istria voisin avec lui.

    Elle était le modèle préféré du peintre qui trouve son physique "de la tête aux pieds, irréprochable".

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    Alice Ernestine Prin était surnommée "la Reine de Montparnasse" : elle fut le modèle, la muse et parfois l'amante d'artistes célèbres. Elle était également chanteuse, danseuse, gérante de cabaret, peintre et actrice de cinéma, et anima le quartier du Montparnasse durant l'entre-deux-guerres (1921-1939).

    Elle adopte la coiffure au bol, les yeux abondamment soulignés de khôl, les lèvres peintes de rouge vif et le pseudonyme Kiki.

    Il l'a photographiée notamment de dos, nue, pour un célèbre cliché auquel il ajouta deux ouïes de violon et qu'il intitula Le Violon d'Ingres.

    Le Montparnasse des peintres

    Merci à Anne-Marie pour cette agréable promenade culturelle

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