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☻ Soirée Hommage à Maurice Béjart à l'Opéra Bastille
Mon amie Madeleine m'a proposé il y a quelques mois trois places pour l'Opéra Bastille. Dommage que Philippe n'ait pas été tenté de m'accompagner : il aurait passé une super soirée.
Il faut dire que le programme était alléchant : un hommage à Maurice Béjart au travers de trois ballets célébrissimes (du moins deux d'entre eux).
Pour aller à la Bastille, j'ai choisi de passer par le port de plaisance de Paris Arsenal. Ils sont nombreux les bateaux qui y sont amarrés !
Le voici côté Bastille
et côté quai de la Rapée
Au programme tout d'abord, l'oiseau de feu sur une musique d'Igor Stravinsky.
Nous étions placées (j'y suis allée avec Arlette et Michèle) très haut dans les gradins et avions ainsi une vue plongeante sur la scène ce qui, dans le cas de ce ballet en particulier, présentait l'avantage de surplomber les figures géométriques créées par Maurice Béjart.
J'ai parfois eu l'impression de regarder au travers d'un kaléidoscope tant la symétrie des figures était parfaite. L'internet m'a permis de retrouver un court extrait de ce ballet qui dure 22 minutes.
Regardez : c'est magnifique.
Après un premier entracte de 20 minutes, nous avons été bercées par la musique de Gustav Mahler grâce au "Chant du compagnon errant" magistralement exécuté par deux danseurs étoiles seuls en scène pendant 20 minutes, Germain Louvet et Marc Moreau (ce dernier a été nommé danseur étoile en mars 2023).
Dans ce ballet, il s'agit d'un "pas de deux pour hommes" avec un "danseur rouge" qui représente la mort (Marc Moreau) et un "danseur bleu" (Germain Louvet).
Maurice Béjart, le chorégraphe disait qu'il s'agissait "d’un compagnon errant comme ces jeunes apprentis du Moyen-Age qui allaient de ville en ville à la recherche de leur destinée, de leur maître".
Interview de Marc Moreau et de Guillaume Diop (autre danseur étoile qui danse en alternance avec Germain Louvet)
Après un deuxième entracte de 20 minutes qui m'a permis de retrouver Madeleine et de voir le coucher du soleil,
nous avons pu voir et entendre le fameux Boléro de Ravel interprété ce 16 mai par une danseuse, Sabrina Mallem, maîtresse de ballet associée à la Direction de la Danse à l'Opéra de Paris.
Mon Boléro, disait Ravel, devrait porter en exergue "Enfoncez-vous bien cela dans la tête". C'est vrai que pendant les 16 minutes du morceau, la musique revient inlassablement, un temps pendant lequel la danseuse effectue systématiquement le même pas de danse, les seules variations provenant du mouvement de son corps qu'elle accompagne de celui de ses bras.
Maurice Béjart confie le rôle central, soit à une danseuse comme ce soir, soit à un danseur, le rythme étant interprété par le groupe de danseurs qui l'entourent.
A la sortie du ballet, une petite photo (prise à la va vite) du ciel, particulièrement beau hier soir.
Une soirée magique
Tags : Opéra Bastille, Maurice Béjart, l'oiseau de feu, Igor Stravinsky, Le chant du compagnon errant, Gustav Mahler, Boléro, Maurice Ravel
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