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    Alors voilà : on s'est arrêtés à Châtillon pour rendre visite à la famille
    (voir épisodes précédents)
    Cela nous a aussi permis de couper la route en deux et de repartir frais et dispos pour Châtel, station de sports d'hiver également surnommée Les portes du soleil.

    Mais c'est où Châtel ?

    Et bien c'est là !


    L'arrivée à Châtel par la Suisse

    Nous sommes installés au Jessi, dans l'appartement que ma vieille copine de palier Marie-Claire (eh oui je peux le dire puisqu'elle est d'un mois mon aînée !) et son mari Jacques ont eu la gentillesse de nous le prêter pour ces vacances alpines.

    Depuis le balcon du Jessi,


    on a une super jolie vue sur la vallée d'Abondance.

    Parfois, le photographe amateur se régale autrement avec des photos comme celle-là...

    ou celle-là !

    Heureusement, l'appartement est confortable avec une super terrasse où l'on peut petit-déjeuner, déjeuner et dîner face aux montagnes.

    Parfois, on y passe aussi ses journées à lire... (la bibliothèque est bien garnie)

    ou à taquiner la souris...
    (vous ne verrez pas son propriétaire qui ne souhaitait pas poser pour la postérité !)
    Bref, les distractions ne manquent pas.

    Pour ma part j'y ai littéralement dévoré "Brûlée vive" de Souad, une jeune cis-jordanienne qui, une fois rapatriée en Europe, fait le récit du  supplice qu'elle a subi dans son pays pour avoir aimé un homme sans être mariée...
     

    et "Jamais sans ma fille" de Betty Mahmoody, une américaine mariée à un iranien qui réussit à fuir l'Iran où son mari veut la séquestrer. 
    Un petit coup d'oeil au village : sur la place de l'église Saint-Laurent,

    il y a une statue de la Vierge très originale.

    Regardez-bien : elle est chaussée de skis ! pour rappeler que Châtel est une station de sports d'hiver réputée par ses 650 kms de pistes blanches...

    Renseignements pris à l'Office du Tourismenous allons aller passer une après-midi en Suisse.

    Nous avons choisi d'aller visiter la Fondation Pierre Gianadda à Martigny dans le canton du Valais suisse où se tient une exposition des tableaux du Musée Pouchkine (que nous avions visité à Moscou), exposition intituée "de Courbet à Picasso".

    Au passage, nous admirons les dents du midi qui culminent à 3257 mètres. La pluie qui tombait hier sur la vallée a saupoudré les sommets.

    Pour accéder au Musée, ça n'a pas été facile facile : on a même dû faire une marche forcée car les coureurs du Tour de France y faisaient relâche et toutes les rues de la ville étaient bloquées...

    La fondation est assez hétéroclite : s'y côtoient une exposition de peinture et un musée de l'automobile ancienne le tout au sein d'un joli parc peuplé des sculptures des grands maîtres.

    Nous avons ainsi pu revoir entre autres (6 ans après la naissance de Chloé !) ce "paysage au paon" de Paul Gauguin

    une très originale "ronde des prisonniers" de Vincent Van Gogh

      la "femme à la fenêtre" de Henri de Toulouse Lautrec

    et un très joli "intérieur" d'Edouard Vuillard

    Dans le parc, le "pouce" de César
    (impressionnant de taille, non ?)

    les "baigneurs" de Nicky de Saint-Phalle

    et la "laveuse" d'Auguste Renoir


    Quant aux automobiles, elles sont toutes en état de marche et sont parfois des modèles uniques !
     
    En plus, il y a une exposition de maquettes de Léonard de Vinci ainsi que des manuscrits originaux dont Philippe m'a fait remarquer qu'ils étaient écrits à l'envers pour éviter les plagiats sans doute...

    Voici le prototype du vélo de nos grand-mères...

    et un original de Léonard

    Bref : une demi-journée bien employée !

    Une promenade en solitaire cette fois : le col de Bassachaux

    Dernière ballade sous le beau temps
    l'abbaye d'Abondance qui date du 11ème siècle.

    On débute une visite guidée fort intéressante par la visite de l'abbatiale.

    Peintures en  "trompe l'oeil" du 19ème siècle dans le choeur par le piémontais Casimir Vicario

    Dans une chapelle colatérale, une jolie vierge à l'enfant du 18ème siècle qui a retrouvé sa place tout dernièrement dans l'abbatiale après un séjour d'une trentaine d'années à l'étranger...

    La visite se continue par le cloître du 11ème siècle.

    Il possède une très belle toiture de tavaillons.

    un superbe portail roman

    de beaux culs de lampe

    et des peintures murale du 15ème siècle.

    Ici, la nativité

    et là, les noces de Cana

    J'oubliais de vous parler des horaires des moines... Il y a pléthore de messes bien sûr.
    En voici juste un échantillon !


    Merci ma copine !

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  •  Franchissons donc la cour de ce bel ensemble construit au XIIème siècle.

    A gauche, le logis du Roi, près du Donjon
    et en face celui de la Reine jouxtant la Sainte-Chapelle.



    Avouez qu'il a fière allure !


    Mais n'allez pas croire qu'il soit aisé d'accéder au Donjon !

    A l'époque de sa construction, les portes que vous apercevez en bas
    n'avaient pas été ouvertes... ll fallait dont emprunter un escalier situé
    dans le mur d'enceinte (au premier plan sur la photo), puis traverser la passerelle,
    pour enfin accéder au premier étage du Donjon.



    Le Donjon étant exclusivement réservé au logement du Roi et de la Reine,
    toutes les salles sont pratiquement identiques à tous les étages.

    Une colonne centrale ménage un vaste espace et
    une grande cheminée chauffe difficiement le tout...
    Heureusement, le plafond est tapissé de lambris de bois
    et les murs recouverts de tapisseries.



     

    Le Roi Charles V ne voulant rien concéder à l'église, c'est une cloche
    associée à une horloge située juste au dessus de son cabinet d'études
    qui rythme son travail.


     

    L'original est conservé dans la Sainte-Chapelle.



    Pour la petite histoire, des latrines équipent également
    cette pièce essentielle du château : c'est tout de même la demeure d'un Roi...



     
    On s'y croirait, non ?

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  •  A l'occasion de la réouverture de la Sainte-Chapelle du château de Vincennes, et après trois années de restauration,


     
    le Centre des monuments nationaux présente, en collaboration avec le ministère de la culture de la République de Bulgarie, une exposition exceptionnelle consacrée aux icônes bulgares et à d'autres chefs-d'œuvre de l'art orthodoxe balkanique sur une période de seize siècles (du IVème siècle au XIXème siècle).

    Les trésors des icônes bulgares

    c'est une centaine d'oeuvres dont 80 icônes, 7 manuscrits et 4 sculptures.



    Des structures de bois rappelant les monastères d'où ces icônes sont issues permettent de déambuler aisément au son d'une musique médiévale discrète tout en abritant ces chefs-d'œuvre de la peinture sur bois des ravages de la lumière.

     
    Sainte Nedelya, martyre chrétienne du IIIème siècle née en Asie mineure sous le règne de l'empereur Dioclétien.


    Déisis
    Le Christ entouré de Marie et de Saint Jean-Baptiste


     
    La nativité de la vierge


     
    Saint Théodore (céramique du Xème siècle)

     
    Saint apôtre (fresque de la fin du XIIIème siècle)


     
    Une bonne façon de revisiter cette chapelle construite sous le règne de Charles V.

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