• J'étais samedi à l'Opéra Bastille pour voir "La Bayadère", le ballet chorégraphié par Noureev

    Mon amie Madeleine, avec laquelle je travaille sur le site de G13, m'a gentiment proposé récemment deux places dont elle disposait pour aller voir à l'Opéra Bastille le ballet chorégraphié en 1992 par Rudolph Noureev,

    La Bayadère.

    Evidemment, j'ai sauté dessus : vous savez que pour réserver un tel spectacle à l'opéra - qu'il soit Garnier ou Bastille - c'est tout un binz, à croire que la prestigieuse institution cherche à décourager les gens d'accéder à la culture. Et pourtant, elle a fait ce jour là salle comble, comme tous les soirs depuis le début de ce spectacle ! Par précaution, même si les conditions sanitaires peuvent l'autoriser maintenant, j'ai gardé le masque.

    Ultime œuvre d’une vie tout entière consacrée à la danse, ce ballet de Rudolf Noureev est devenu l’un des joyaux du répertoire du Ballet de l’Opéra national de Paris. Le célèbre danseur et chorégraphe russe, atteint du Sida, décédera peu de temps après la première.

    Créée en 1992, La Bayadère raconte, dans une Inde fantasmée - avec éléphant, tigre et palanquins - les amours contrariées de la danseuse Nikiya et du noble guerrier Solor, promis à la redoutable Gamzatti, fille du Rajah. Rudolf Noureev a adapté la chorégraphie de Marius Petipa - sur une musique de Ludwig Minkus (étonnamment européenne) - en recomposant le ballet avec variations virtuoses et grands mouvements d’ensemble. Succès jamais démenti de l’Opéra de Paris, la richesse inouïe des décors d'Ezio Frigerio et des costumes de Franca Squarciapino font de La Bayadère un spectacle flamboyant.

     Il s'agit d'un ballet en trois actes, le premier présentant les personnages et le deuxième développant l'intrigue. Au début, même si on a regardé auparavant l'histoire sur le net, on est un peu perdu mais au deuxième acte tout s'éclaire : comme dans presque tous les ballets, il s'agit de mettre en scène des amours contrariées.

    J'étais placée au deuxième balcon, presque tout en haut de la salle (qui est très vertigineuse, un peu comme à la Philharmonie) avec un "billet collectivité" à 22 euros, donc plus cher pour le particulier, mais vous savez que dans une telle salle les prix peuvent grimper très très haut, si on veut être à l'orchestre par exemple. Me doutant que je serais loin de la scène, j'avais eu la bonne idée de prendre mes jumelles de théâtre, ce qui m'a permis de voir les costumes de plus près.

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    Voici l'intégrale du ballet filmé en 1992 lors de sa création à l'Opéra Garnier (le ballet commence réellement à 5min 50). Il semble que, si les artistes ont changé bien sûr, les costumes soient toujours les mêmes à peu de chose près, trente ans après cette création.

    On peut y voir à 51min le début de l'acte II, celui qui m'a le plus emballée : des décors superbes, des costumes sublimes et une chorégraphie haute en couleurs.

    A 53min 45, vous y verrez Laurent Hilaire, le danseur étoile de l'époque jouant le rôle de Solor, juché sur un éléphant à roulettes, venant assister à la cérémonie de ses fiançailles avec Gamzatti, la fille du Rajah...

    Spectaculaire !

     Dans le célèbre acte III - "Le Royaume des Ombres" - (considéré comme un sommet de l'art chorégraphique), on retrouve Solor fumant de l'opium pour oublier sa peine jusqu'à en mourir lui-même. Personnellement, si j'ai surtout aimé l'arrivée progressive sur scène des trente deux danseuses du corps de ballet (début à 2min 30), j'ai un peu moins apprécié les performances individuelles suivantes, mais... je ne suis pas une spécialiste de la danse classique.

    Un spectacle qui m'a enchantée !


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