Nous sortons tout juste de la visite guidée du Palais des Papes d'Avignon (cliquez ICI) et, la fatigue aidant (la visite a duré deux heures debout), et la faim commençant à se faire sentir, nous nous mettons à la recherche d'un petit restau sympa histoire de se poser un peu. C'est sur la place de l'Horloge voisine où pullulent les restaurants, que nous le trouvons : il s'agit de "Léo Léa assiette au bœuf", un lieu où la viande est à l'honneur comme son nom le laisse deviner.
La formule unique affiche un "Bœuf Paradis" accompagné de son assiette de frites fraîches à volonté (les frites seulement, il ne faut pas rêver). Ceci est pour plaire à Philippe et j'avoue que je l'ai suivi dans ce choix.
Il semblerait que cette fameuse de sauce Paradis, même si elle reste secrète, soit préparée un peu comme celle de "L'entrecôte" : avec un beurre monté, accompagné de moutarde, de citron, de cerfeuil, de basilic, de sauge et d'estragon.
Un vrai délice !
Le personnel était très accueillant : nous avons passé un très bon moment avec, pour le dessert, un café gourmand, très gourmand...
Nous voici maintenant prêts à continuer notre visite d'Avignon.
Nous commençons par la Cathédrale Notre-Dame-des-Doms construite sur le rocher des Doms tout comme le Palais des Papes. Il s'agit d'un des chefs-d'œuvre de l'art roman provençal. Construite en 1150, à l'emplacement d'une église primitive du IVe siècle dont il ne subsiste pas de trace, c'est le plus vieux monument présent sur la Place du Palais des Papes.
La voici photographiée depuis le Calvaire situé sur son parvis, érigé au XIXe siècle.
La nef, romane, est élégamment ornée de balcons de pierre.
Vue sur la coupole du chœur depuis la chaire
L'orgue, étrangement situé dans le chœur et non à l'arrière de l'église, date de 1819.
Vue sur le Calvaire depuis l'intérieur de la Cathédrale
Le jardin des Doms jouxte la Cathédrale : on y accède par une rampe bitumée bordée de pins.
Des lavandes y ont été plantées et, tout le long, des photos (souvent d'Agnès Varda mais pas que) se succèdent, rappelant le passé culturel de la ville. C'est Jean Vilar, ici sur la photo en compagnie de Jean Négroni et d'enfants de la troupe qui a fondé en 1947 le Festival d'Avignon et pendant 17 ans, il restera l'affaire d'un seul homme.
Le jardin rend aussi hommage à un autre grand homme de théâtre, Georges Wilson, ici à gauche sur la photo entouré de la troupe du TNP. On peut y reconnaître Jean-Pierre Darras, Maria Casarès, Monique Chaumette ou encore Maurice Jarre...
L'un des buts de la balade est la découverte du Pont d'Avignon (ou Pont Saint-Bénézet), celui de la chanson vous savez... À son achèvement en 1185 après 8 ans de travaux, vingt-deux arches enjambaient le Rhône en formant une courbe de 920 mètres de long pour une largeur de quatre mètres. A la frontière entre l'Etat pontifical et le Royaume de France, il servait surtout à prélever des droits de péage et peu au transport des marchandises car il était trop étroit.
Le pont Saint-Bénézet d'après une gravure de P. Martellange (début XVIIe siècle)
Mis à mal à la fois par les guerres et les crues du fleuve et plusieurs fois reconstruit, c'est celle de 1669 qui en vint à bout pour n'en laisser que les piles qu'on peut voir de nos jours.
Au pied du jardin, le clos de la vigne du Palais des Papes a été planté pour la première fois en 1997 par les Compagnons des Côtes du Rhône (le vignoble des Côtes du Rhône s'étend sur 200 km entre Vienne et Avignon). Arraché un peu plus tard pour cause de travaux, il a été replanté en 2018 et compte 540 pieds avec 12 cépages emblématiques des Côtes du Rhône. Il fait d'Avignon, la capitale des Côtes du Rhône.
Voici un endroit bien sympathique du jardin : un café s'y est établi sur pilotis au bord d'une mare où nagent canards et cygnes.
Vous préférez sans canard...
ou avec canard... ?
Je pense que j'ai trouvé MA photo pour le concours de Générations Mouvement qui a pour thème cette année : les reflets.
Le Rhône sépare Avignon du Fort Saint-André.
Mettez vos lunettes : il est à gauche du tronc !
Mes photos suivent le sens du parcours : elles n'ont donc pas forcément de sens entre elles... Tel ce Monument à Paul Vayson, peintre né à Gordes et décédé à Paris (1841-1911). Renseignements pris sur le net, il a surtout peint des scènes se passant à la campagne, en particulier des bergers et des bergères avec leurs moutons.
Le berger avec son troupeau
La bergère et son troupeau
Cette scène de marché n'est pas mal non plus.
Repassons à la photo avec celle-ci d'Agnès Varda qui rappelle des souvenirs : elle est intitulée "Entre deux répétitions". Vous y reconnaitrez Gérard et Anne Philipe.
Le revoilà...
Savez vous qu'il faut payer 5 euros pour avoir le droit de se promener dessus : sans doute un reliquat de l'ancien droit de péage... !
Par contre, ce petit escalier qui mène à la tour et qui permet de rejoindre la ville basse est libre de droits.
Finie cette fois-ci la visite d'Avignon...
On a bien aimé !
Et ce n'est pas fini : cliquez ICI pour voir la suite.