La journée qui s'annonçait belle, avait mal commencé avec un groupe de douze randonneurs coupé en deux à la descente du train en gare de Sermaise, faute à un conducteur mal embouché - ou distrait - mais surtout pressé de rejoindre son terminus, Dourdan, pour siroter un café en compagnie de ses collègues...
Le nez et la barbe de Paul sont heureusement restés sur le quai avec leur propriétaire, les portes du train ne coinçant heureusement que les bâtons d'Anne durant le trajet entre les deux gares.
Après un aller-retour Sermaise-Dourdan, le groupe s'est retrouvé avec joie, une demie-heure plus tard tout de même. La Senecefe c'est plus ce que c'était ma bonne dame !
Nous avions déjà vu lors d'une randonnée l'an passé cette très belle Eglise de la Nativité de la Très Sainte Vierge - encore appelée Sainte-Anne - à Sermaise mais c'est toujours un plaisir de la fixer sur la "pellicule".
Qui sait si lors d'une prochaine balade nous parviendrons à en visiter l'intérieur ? Elle est souvent fermée comme toutes les églises de campagne...
Le printemps est bien là : une jolie glycine orne le mur de cette maison rurale.
Nous prenons ensuite le chemin de la forêt en longeant un jardin où l'on peut admirer un arbre de Judée. Le nom de cet arbre m'a intriguée : j'ai trouvé sur le net qu'il venait peut-être de ce que Judas, s'étant repenti de sa trahison après-coup, se serait pendu à l'une de ses branches. Par ailleurs, cet arbre semble être très courant en Israël.
Une multitude de jacinthes sauvages a élu domicile dans le sous-bois.
Du jaune cette fois-ci avec ces genêts...
et ce champ de colza à l'orée de la forêt.
Ca vaut bien une photo, n'est-ce pas Annie ?
et même deux !
Du blanc cette fois-ci avec cette fleur des sous-bois nommée "Sceau de Salomon" nous dit Annie (celle-ci, outre sa gentillesse, est précieuse dans les randonnées par sa grand connaissance des plantes).
Son nom de Sceau viendrait de la trace que laissent les tiges chaque année sur le rhizome lorsqu'elles tombent, formant une cicatrice circulaire bien marquée qui apparaît sur un petit renflement, et ressemblant à un cachet ou sceau de cire. Quant au nom de Salomon, la réputation légendaire de ce roi lui attribuait la connaissance universelle et la sagesse, y compris des plantes.
Le Sceau de Salomon a été utilisée comme plante médicinale pendant des siècles : il valait mieux la connaître et donc faire preuve de sagesse, car si l'on se trompait, cela pouvait être très dangereux : considérée comme toxique, la plante n'est plus utilisée actuellement dans les préparations officielles.
Encore une fleur des sous-bois blanche
La Stellaire (dixit Annie). Ma mémoire me surprend : moi qui me plaint de ne pas en avoir !
Un pique-nique parmi les jacinthes pour Jacqueline et Paul
Marie-France et Nicole
Quand je vous disais qu'on pique-niquait parmi les jacinthes !
Anne, Annie et Maryannick. Les autres étaient hors de mon champ de vision...
Nous voici arrivés en vue du Château du Marais, considéré comme le plus beau Château Louis XVI de l'Ile-de-France. Il ne se visite que le dimanche en saison (musée et parc).
Un superbe platane situé en bord de route agrémente la pièce d'eau qui le précède.
Symphonie de "bleu" avec ce lilas...
et cette glycine
Une vulgaire aigrette de pissenlit fait une jolie photo, non ?
Et c'est reparti pour les colzas !
Le retour en direction de la gare de Saint-Chéron
J'ai adoré cette randonnée en Hurepoix alternant agréablement les passages en sous-bois avec les traversées de champs : merci à toi Jacqueline de l'avoir préparée pour nous.