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Soleil vert de Richard Fleischer au cinéma "Les Fauvettes"

Je ne sais pas si c'est un hasard... mais curieusement le cinéma Les Fauvettes, le dernier né de la firme Gaumont, présentait à l'heure de la Cop 21 un film de Science Fiction traitant du problème de la surpopulation et de l'alimentation qui en découle : il s'agit de Soleil Vert de Richard Fleischer. Sorti en 1973 et primé en 1974 au Festival du film fantastique d'Avoriaz, ce film (dont le héros est joué par Charlton Heston) nous a emballés.

Synopsis selon Télérama

A New York, en 2022, les ressources naturelles sont épuisées. La situation est d'autant plus dramatique que la surpopulation, dans la métropole, est impossible à endiguer. Partout règnent la misère et la famine. Les quarante millions de New-Yorkais subsistent principalement grâce aux nourritures synthétiques fabriquées par la compagnie Soylent. L'inspecteur Thorn, encore privilégié, partage un minuscule appartement avec Sol Roth, un vieillard. Il enquête sur le meurtre de William Simonson, un ancien directeur de Soylent. Thorn découvre au fil de ses recherches que cette affaire est loin de se résumer à un simple crime sordide. Il reçoit des menaces, mais refuse d'abandonner l'enquête...

Quelques images du film...

Un écran d'avant-garde : le film a été tournée en 1973...

Soleil vert

Thorn et le "mobilier"...

Soleil vert

La découverte du cadavre de William Simonson, l'ancien Directeur de l'usine

Soleil vert

La cage d'escalier de Thorn surpeuplée

Soleil vert

La mardi, c'est jour de distribution du Soleynt green et de l'eau...

Soleil vert

Sol Roth (joué par l'excellent Edward G. Robinson, au centre) au ravitaillement

Soleil vert

"Attention, attention : il n'y a plus de Soleynt green !"

Soleil vert

Dès cette annonce faite, les pelleteuses entrent en action...

Soleil vert

Thorn contient la foule déchaînée.

Soleil vert

Le tueur à la recherche de Thorn 

Soleil vert 

Le "foyer" d'accueil de Sol Roth qui désire en finir avec la vie. On y visionne sur un air de Beethoven des images d'un passé révolu...

Soleil vert

La découverte de l'usine de fabrication du Soleynt green par Thorn

Soleil vert

La critique de Pierre Murat

Curieux film au rythme lent, mais qui reste passionnant par son ambiance mor­tifère. Le vrai héros n'est pas Charlton Heston, c'est Edward G. Robinson, dans un de ses derniers rôles, un bon vieil humaniste à l'ancienne. Le voir, dans cet univers à la Orwell, cuisiner un ragoût de boeuf pour son copain Heston, qui, trop jeune, ignore tout de ces joies culinaires, est une séquence réjouissante et émouvante.

On pourra évidemment sourire de la naïveté avec laquelle on nous présente, à la fin, la beauté du monde des années 1990 : couchers de soleil rougeoyants, rivières clairettes et moutons paissant... Mais le film a une vraie noirceur. Et la dernière partie, la course-poursuite de Charlton Heston pour découvrir la vérité sur le soleil vert, est menée par Richard Fleischer avec le professionnalisme qu'on lui connaît. Bref, un film futuriste, légèrement démodé, qui reste, paradoxalement, prophétique.

Marie-Claire : il faut louer le DVD !

La garantie d'une excellente soirée devant vos tisanes...

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