Aujourd'hui, Annie nous emmène randonner en forêt de Saint-Germain-en-Laye. Il fait super beau, ça tombe bien. Malheureusement, j'ai oublié d'enlever un réglage précédent sur mon appareil photo et celles-ci sont surexposées...
La façade du château que nous apercevons dès notre sortie du RER A est superbe.
Dans le parc, trône au centre de ce parterre une sculpture de Paul Darbefeuille, né à Toulouse en 1855 et élève d'Alexandre Falguière.
Il s'agit d'une allégorie de L'Amour et la Folie, quatorzième fable du livre XII de Jean de La Fontaine. Avec L’Amour et la Folie, l'auteur raconte comment Cupidon devint aveugle et comment Vénus, sa mère, en demanda vengeance : la suprême Cour condamna la Folie à servir de guide à l'Amour.
En direction de l'esplanade faisant face à La Défense
La photo était sensée montrer La Défense depuis les grilles de l'esplanade mais c'est raté.
Nous sommes dix-sept à participer à cette sortie du jeudi.
Allez, c'est parti !
Sur le sol, parmi les feuilles sèches, des ficaires (ou fausses renoncules) nous dit Jean-Pierre, notre spécialiste en botanique.
La ficaire est l'une des premières fleurs que l'on voit apparaître au printemps, mais en attendant on peut retrouver ses feuilles à certains endroits : elles sont comestibles et riches en vitamine C, et même si elles n'ont pas un grand intérêt gustatif, on les surnomme parfois "épinards de bûcheron".
Attention de ne les consommer que "jeunes" car à l'état adulte elles sont toxiques ! Ayant chacun chacune déjà prévu notre pique-nique, nous nous sommes contentés de les regarder !
"Arrêt technique" devant le petit étang
Mais que regardent mes compagnons de route... ?
Dommage que le concours photos de Générations Mouvement soit clos depuis un mois : son sujet était "Reflets" et j'y aurais bien présenté ma photo...
Finie la forêt : nous voici maintenant à découvert : décidément, on peut se nourrir à chaque coin de campagne dans cette randonnée !
Ah... Jacqueline et les petites fleurs !
Des soucis, nous dit Jean-Pierre : à ne pas confondre avec les ficaires.
Cette Défense a de la gueule tout de même, vous ne trouvez pas ?
Le printemps est arrivé !
De l'aubépine, si je ne me trompe.
Oh la la..., la pente est raide dirait-on !
Marie-Christine a aussi cueilli de jolies fleurs.
Qui s'y frotte s'y pique !
Nous voici arrivés à Maisons-Laffitte, but de notre randonnée. La ville est surnommée "cité du cheval", en raison de son importante activité équestre. Le chemin conduisant au RER est très plaisant car le mur qui borde les voies a été décoré par l'artiste de Street Art Christian Guémy, alias C215.
Celui-ci a aussi réalisé toute une série de portraits dont celui de Jacques Lafitte, ci-dessous, qui a donné son nom à la ville. A ne pas confondre avec le célèbre coureur automobile de notre jeunesse !
Député libéral, il participa à la révolution de Juillet en 1830 et devint par la suite Président du Conseil de Louis-Philippe Ier. Il est gouverneur de la Banque de France lorsqu'il achète le domaine de Maisons en 1818 à la duchesse de Montebello.
Admirez les belles couleurs de cette fresque...
A côté de Jacques Laffitte justement, Louise Lannes, l'épouse du célèbre Maréchal, duchesse de Montebello : elle fut la première Dame d'honneur de Marie-Louise, l'épouse de Napoléon. Le graff est aussi joli que son modèle : Louise Lannes avait la réputation d'être l'une des plus belle femme de Paris.
Ci-dessous, René de Longueil (1596-1677), marquis de Maisons et magistrat : il fit construire par François Mansart le château de Maisons. Viennent ensuite Joseph Oller (1839-1922), homme de spectacle catalan à l'origine du bal du Moulin Rouge et enfin Véra Leigh (1903-1944), agent secret britannique ayant aidé la Résistance française pendant la seconde guerre mondiale.
Retour aux courses avec ici, l'entraineur André Adèle : l'homme a formé ou inspiré toute une génération d'entraîneurs, parmi les plus doués.
Le cheval Ptolémée a pris ses quartiers à Maisons-Laffitte. Cette statue, réalisée en bronze et en inox, a été conçue et réalisée par le Docteur Jean-Charles Hachet et François Lavrat.
Cette randonnée m'a beaucoup plu car elle était variée.
Un grand merci à Annie pour l'avoir mise au programme de son atelier cette année et pour l'avoir si habilement guidée.
Un conseil si vous voulez vous débarrasser de votre pire ennemi : emmenez-le randonner en forêt de Saint-Germain, celle-ci n'est pratiquement pas balisée.
Chapeau Annie !