Aujourd'hui, c'est Annie Perrot qui a choisi notre destination et préparé la randonnée au départ de Bures-sur-Yvette, en vallée de Chevreuse. Un petit coup de RER B et le tour est joué. Les papotages vont bon train, il va sans dire... C'est toujours un plaisir d'échanger. Nous sommes aujourd'hui huit randonneuses à nous être levées ce matin du bon pied, prêtes à faire les 11 km annoncés.
Nous sommes tout de suite dans la nature même si le sentier est bien tracé.
Ce ruisseau canalisé est à moitié à sec malgré les pluies récentes.
Est-ce l'Yvette... ? Annie me le dira peut-être.
Un arbre pour Huguette... On dirait bien qu'il pleure des larmes !
C'est là que nos chemins se séparent : au bout de 3 km, deux randonneuses (à gauche sur la photo) vont rebrousser chemin et pique-niquer ensemble avant de reprendre leur train tandis que nous continuerons la boucle. Chacun marche selon ses possibilités, c'est l'aspect souple de cet atelier de G13 tenu par Jacqueline Letourneur.
Francine écoute religieusement les explications d'Annie : il ne faut pas risquer de se perdre !
Bois flotté et lentilles d'eau font ici bon ménage.
C'est la pleine saison des roses : celles-ci ont poussé au bord du chemin.
Ah, si Annie Brulfert était avec nous, elle nous aurait donné le nom de ces jolies graminées...
C'est ce qui arrive quand on est à la traîne : on fait des photos de dos !
Plus sympa comme ça tout de même, n'est-ce pas ? En tête de la file indienne, Marie-Hélène et Jacqueline.
Tout est dans le nom...
Nous voici arrivés à Gometz-le-Châtel et suivons toujours le GR/PR rouge et jaune.
Ce bâtiment acheté par la commune en 1826, abrita le presbytère jusqu'en 1921 puis fût le bureau de poste jusqu'en 1958.
Au pied de cet escalier, la nature a repris ses droits.
Annie, qui a lu mon post, m'a dit qu'il s'agissait ici de benoîte et d'herbe à Robert (une sorte de géranium)... Je savais bien qu'elle en connaissait un rayon !
Laissé à l'abandon, Daniel Simalla, sculpteur, entreprit sa restauration en 1976.
Sur la mosaïque du fronton, son nom : L'Ortie rouge
Quelle harmonie de couleurs !
Même la boîte aux lettres est une œuvre d'art...
Jacqueline remarque, à juste titre, ces jolis toits recouverts de tuiles à l'ancienne.
N'est-il pas adorable ce petit fenestron ?
On ne s'en lasse pas !
Voici l'église Saint-Claire de Gometz, en grès et pierres meulières : construite entre les XIème et XVIème siècles, elle est inscrite depuis 1983 à l'inventaire des monuments historiques. Elle abrite (mais nous ne la verrons pas) sa cloche d'origine qui date de 1712.
Elle est bordée par le cimetière du village (photo internet)
Tiens, des congénères !
Des bénévoles de Gometz ont créé ici un merveilleux jardin médiéval.
Il est demandé sur une affichette d'apprécier ce lieu hors du temps et de le respecter.
Pour profiter des récoltes, il suffit de demander aux bénévoles.
C'est dans ce cadre absolument idyllique que nous pique-niquons, sur une table s'il-vous-plait !
Toutes les bonnes choses ont une fin : nous reprenons la route.
C'est la pleine saison des coquelicots : on en voit maintenant beaucoup au bord des chemins depuis que les désherbants ont été interdits.
Et ces roses trémières, ne sont elles pas jolies ?
C'est une randonnée avec des dénivelés...
Nous voici maintenant arrivées au niveau du viaduc des Fauvettes. Celui-ci surplombe la vallée de l'Yvette à proximité du bois des Fauvettes d'où son nom. Il a été construit en 1913 pour permettre la liaison ferroviaire entre Paris et Chartres par Gallardon. Sa construction issue d’une décision politique ne s’est pas révélée rentable puisque la ligne n’a fonctionné que 9 ans seulement.
Photo internet
Madeleine, Marie-Hélène, Jacqueline, Sylvie et Annie
Avec moi cette fois-ci
Depuis le parapet, la vue est fabuleuse.
Plus nature que ça, tu meurs !
Le viaduc est utilisé comme site d'entraînement pour l'escalade : il est considéré comme "la plus haute falaise d'Ile-de-France" par les grimpeurs.
Les spéléologues l'utilisent aussi pour la pratique de la descente en rappel, grâce à ses deux trois pratiqués dans le tablier.
Que de variété dans cette randonnée !
Un peu ratée, la photo par manque de lumière...
La boucle est presque bouclée : il ne nous reste plus qu'à reprendre notre train en gare de Bures.
Un grand merci à Annie pour avoir préparé cette merveilleuse randonnée.