Ce jeudi matin, Jacqueline nous a donné rendez-vous à la gare Saint-Lazare et..., quelques temps plus tard, nous arrivions à la gare de Marnes-la-Coquette, départ de notre randonnée.
Notre promenade nous amène bientôt au Mémorial de l'Escadrille La Fayette érigé en mémoire des aviateurs américains volontaires, morts pour la France (engagés dans la guerre de 14-18 avant l'entrée en guerre des Etats-Unis). Ils s'étaient pour la plupart engagés dans la Légion étrangère ou dans les services ambulanciers afin de participer à la guerre aérienne.
Construit de 1926 à 1928 sous la direction de l'architecte Alexandre Marcel, il est inauguré le 4 juillet 1828, jour de la fête nationale américaine, en présence du Maréchal Foch et du Président de la République Paul Doumer.
Il est constitué d'un arc monumental et de deux grandes ailes faisant face à un bassin de forme elliptique dans lequel il se reflète.
Une photo que j'ai loupée... (tirée du net et prise en montant sur un escabeau je suppose !)
Sur l'aile droite, des aigles (symbolisant la force des Etats-Unis et l'alliance franco-américaine) surmontent un bas-relief représentant un aviateur foulard au vent : un témoignage de l'époque où les avions n'avaient pas de cockpit fermé.
Sur les deux ailes, les noms des batailles dans lesquels les aviateurs se sont illustrés : Argonne, Alsace, Oise, Vosges, Marne, Aisne, Flandres.
L'arche est grande comme la moitié de l'arc de triomphe de Paris.
Sur l'aile gauche, un bas-relief représente une tête de sioux, l'emblème que les aviateurs ont choisi et qui ornait les caisses des fusils Remington utilisés pendant la première guerre.
Le sommet intérieur de l'arche est très joliment sculpté mais je n'ai pas réussi à savoir ce que ces sculptures représentaient.
De chaque côté, des médaillons représentent La Fayette qui s'est illustré dans la guerre d'indépendance des Etats-Unis et George Washington, l'un de ses pères fondateurs.
On retrouve à la verticale, au sol, l'emblème de l'escadrille sous forme d'une mosaïque.
Cet escalier mène à la crypte où sont ensevelis les 68 pilotes de l'Escadrille La Fayette morts au combat.
Nous avons malheureusement trouvé porte close car il faut réserver la visite...
A l'intérieur de la crypte (grâce à internet...), des vitraux comme :
Celui de Reims où l'on voit l'aigle américain entouré d'avion venir au secours de la France.
ou celui de Saint-Quentin où les avions américains survolent la ville.
La randonnée se poursuit en forêt.
"T'en as de belle racines, tu sais... !"
Chalet de Combleval (ou chalet Charles X), ancien rendez-vous de chasse du Roi
Il a été aménagé par Louis-Napoléon Bonaparte qui invita un soir à dîner la comtesse de Montijo et sa fille Eugénie (qui deviendra la future impératrice). En effet, le château de Saint-Cloud a été la résidence impériale jusqu'à la chute de l'empire.
Sitôt sortis de la forêt, une vue superbe sur Paris s'offre à nous au bout de cette esplanade.
La tour Eiffel et le front de Seine peut-être (?)
Sans conteste, la tour Montparnasse
Petite descente vers le bas du parc
En direction du Jardin du Trocadéro...
Le bassin Saint-Jean
Nous voici en vue de la sculpture de Gérard Garouste intitulée Le défi du soleil.
Une énigme à résoudre...
"Le défi du soleil", sculpture de bronze haute de près de quatre mètres de haut prend place à côté du bassin Saint-Jean ; elle représente deux personnages nés d’un rêve, "Le Classique et l’Indien" reprenant le thème, développé par Nietzsche de la dualité de l’apollinien et du dionysiaque. Le Classique confondu avec le soleil étant du côté de la lumière, de l’ordre et de la logique ; l’Indien du côté des ruses de l’esprit, de la liberté vagabonde de l’imagination et des entorses à la logique.
Vous me suivez j'espère ?
La balade se termine au Jardin du Trocadéro, un jardin à l'anglaise pourvu d'une pièce d'eau.
Ce canard est venu nous dire bonjour !
Du néoclassicisme dans ce vase
Fin de la balade
Merci Jacqueline de nous l'avoir proposée.