Ce dimanche nous sommes allées, Arlette et moi, nous promener au Jardin du Luxembourg. Tout Paris nous avait imitées car un soleil radieux inondait la Capitale, poussant même les politiques à instaurer pour le lendemain la circulation alternée au grand dam des parisiens. Un avantage tout de même à cette pollution : ce week-end, les transports en commun étaient gratuits !
Appareil photo à la main, nous avons fait le tour de ce joli jardin fleuri par les jardiniers du Palais du Luxembourg et agrémenté de statues.
Ce mélange de giroflées, de primevères et de mysotis est bien agréable à l'oeil...
Eugène Louis Lequesne (2ème Prix de Rome en 1843 et sculpteur de "la bonne mère" à Marseille) a réalisé ce faune dansant en 1850.
La femme aux pommes (par Jean Terzieff - le père de Laurent) - 1937. Décidément, il y a des familles d'artistes...
Je l'avais prise pour une statue de Maillol : j'ai droit à l'erreur, non ?
La Bibliothèque du Sénat contient les 360.000 volumes mis à la disposition des sénateurs...
C'est paraît-il la première fois que le jardin du Luxembourg est orné d'un mélange de bulbes (tulipes, narcisses et fritillaires).
Psyché sous l'emprise du mystère (par Mme Léon Bertaux) - 1889
L'acteur grec (par Charles-Arthur Bourgeois) - 1868
Le monument à Eugène Delacroix de Jules Dalou est partie intégrante d'une très élégante fontaine réalisée par le sculpteur en 1890.
Au pied du buste du peintre, le Temps, la Gloire et le Génie des Arts.
De l'autre côté du jardin, la Comtesse de Ségur (de son vrai nom Sophie Rostopchine) qui passionne tant les petites filles avec ses malheurs n'est pas trop à son avantage ainsi statufiée au milieu de cette végétation, je trouve.
Je la préfère ainsi.
Par contre, le buste de Charles Baudelaire est bien mis en valeur, lui, sur cette pelouse à l'anglaise.
Un petit air de Napoléon, non ?
Non loin de là, un superbe monument à Ferdinand Fabre (par Laurent Honoré Marqueste) - 1880. Ferdinand Fabre est un romancier qui a beaucoup écrit sur la région du midi de la France où il est né.
Que fait, sur le côté de l'oeuvre, ce jeune pâtre qui joue du cor ? Sans doute appelle-t-il ses moutons ou ses chèvres...
Bien jolies cette bergère et sa chèvre - 1880.
Pour terminer cette petite promenade, ce très joli bronze de Zacharie Astruc représentant "Le marchand de masques" (1883).
Le marchand représente les masques de Hugo, Gambetta, Corot, Dumas fils, Berlioz, Carpeaux, Fauré, Delacroix, Balzac et Barbey d'Aurevilly : mais pas facile de les identifier...
De façon sûre, il tient dans sa main gauche le masque de Hugo. Notre bon ami "internet" nous apprend que les masques de Gambetta, Gounod et Théodore de Banville ont disparu de sa main droite d'où ils pendaient...
La statuaire du Jardin du Luxembourg est très riche : l'occasion de faire d'autres ballades peut-être...
Qui sait, si ce temps de rêve continue encore un peu ?