Hier soir, je suis sortie avec Arlette et mes amies Michèle et Agnès pour aller écouter aux Halles des instrumentistes amateurs qui se produisaient gratuitement lors d'une de leurs répétitions à la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs.
Il existe plusieurs MPAA dans Paris dont celle-ci située sous la Canopée. C'était la première fois que je voyais de nuit cette nouvelles structure, inaugurée en avril 2016 et ma foi, je trouve l'endroit agréable.
L’association "Sons de Paname" (cliquez ICI pour voir leur site internet) soutenue par la MPAA propose depuis septembre aux instrumentistes amateur·trice·s de se retrouver pour répéter ensemble et jouer un répertoire issu de la chanson parisienne dans ses multiples nuances et traditions (des musiques souvent issues de l'immigration, fréquente sur la capitale).
C’est sous la forme d’une Jam session que cette association proposait aux parisiens ce soir là de venir découvrir le fruit de leur travail autour des mélodies de Gainsbourg, Aznavour, Brassens et beaucoup d’autres.
Le groupe des musiciens, dirigé par Frédéric Blettery, le plus souvent au synthétiseur mais aussi à l'accordéon, comportait trois chanteuses accompagnées par un piano plus un synthétiseur, quatre guitares, un saxophone, un accordéon, une flûte à bec, une contrebasse et une batterie : autant dire qu'il y avait plus de musiciens que de public !
Une très bonne soirée qui a duré une heure et demie, partagée entre une partie concert et une partie répétition.
Nous avons ainsi pu écouter le groupe interpréter "Le poinçonneur des lilas" de Serge Gainsbourg. Je n'ai pas tout enregistré bien sûr mais voici quelques unes des chansons que le groupe a interprétées :
"La complainte du progrès" de Boris Vian (1956) : trop drôle !
"Nashville ou Belleville" d'Eddy Mitchell de l'album "Mes racines"
"Sentimental bourreau" de Bobby Lapointe : "Couper des têtes, disait-il, ça m'embête, c'est un truc idiot, ça salit mon billot"...
Quand la partie concert a été terminée, le groupe a répété pour la première fois "Les feuilles mortes" de Prévert et Kosma, une chanson dont tout le monde se souvient de la sublime interprétation d'Yves Montand...
Les musiciens ont distribué aux spectateurs le texte de la chanson pour leur permettre de les accompagner.
C'est une chanson qui nous ressemble,
Toi tu m'aimais, moi je t'aimais.
Et nous vivions, tous deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
C'est une chanson qui nous ressemble,
Toi tu m'aimais, moi je t'aimais
Et nous vivions, tous deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
La, la, la, la...
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Nous avons passé une excellente soirée.