Ce qui frappe, par-dessus tout, c’est l’esthétique générale du film.
Les images sont presque entièrement faites à la peinture à l’huile, avec quelques animations numériques : ceci donne aux décors une texture et un relief très expressionnistes, dignes de Metropolis ou du Cabinet du Docteur Caligari, et renforce la dimension fantastique du film, parfois gothique, notamment par les formes fantomatiques des oiseaux, qui semblent effrayants, mais sont la clé de l’intrigue.
Une aventure simple à suivre, cinématographiquement innovante et pleine d’humanité.