Avant de rejoindre nos pénates parisiens (admirez l'à propos !), nous voici aujourd'hui à Alise-Sainte-Reine pour une deuxième visite du MuséoParc Alésia.
Mais ce ne sera pas tout à fait la même visite que la première fois (Cliquez ICI si vous désirez relire l'article) puisque aujourd'hui nous allons visiter l'exposition qui s'y tient depuis déjà plusieurs mois et qui se termine bientôt :
"Astérix à Alésia, du mythe à la réalité"
Autant dire qu'il s'agit ici de déterminer la part de vérité dans les albums de Goscinny et Uderzo en étudiant les textes antiques (les "Commentaires de la Guerre des Gaules" de César en particulier) ainsi qu'en se penchant sur les résultats des fouilles archéologiques.
Rappelez-vous : le MuséoParc c'est d'abord ce bâtiment construit par le Cabinet d'architectes Bernard Tschumi : tout de bois vêtu, il se fond très bien dans la nature.
Il s'agit du Centre d'interprétation de la bataille d'Alésia (52 avant Jésus-Christ). Le Musée archéologique qui le complétera est prévu, lui, pour 2018.
Allons-y !
Voici une photo des deux compères, auteurs de la BD qui a fait le tour du monde.
René Goscinny tapait les scénarios de ses BD sur une machine à écrire rapportée de son séjour aux Etats-Unis (entre 1945 et 1951) de marque Royal (type Keystone) au clavier anglo-saxon "Qwerty" posée sur un "matelas" pour adoucir les bruits de la frappe. Il était également entouré de figurines, de planches d'album, de son petit Larousse, de sa cocotte en papier en porcelaine, et de très nombreux ouvrages, notamment sur l'histoire de la Gaule.
Quant à Albert Uderzo, il peint sur des planches à dessin fabriquées par son père et éclairées par une lampe d'architecte. A proximité sont rassemblées des figurines, des planches d'album et différents ustensiles : crayons, gomme, taille-crayon, règle pour tracer les cases des planches, encrier, pot contenant des pinceaux londoniens de chez Winsor et Newton, punaises pour fixer la feuille, et une plume de rapace pour enlever les épluchures de gomme...
La bible de tout bon historien sur la période en question, ce sont naturellement les écrits de César. Goscinny s'est imprégné de leur lecture avant de les oublier totalement pour créer le personnage de son héros.
Ici les "Commentaires sur la Guerre des Gaules", avec des notes historiques, critiques et militaires, par Monsieur le Comte Lancelot Turpin de Crissé (1785)
Evidemment, les "Commentaires de la Guerre des Gaules" (dont on ne possède que des copies anciennes) constituent une source riche de renseignements sur les événements qui se sont déroulés autour de 50 avant JC mais on peut aussi craindre qu'ils ne soient pas totalement objectifs, ayant servi à César à rendre compte et justifier ses choix auprès du Sénat mais aussi à se faire un peu de pub !
Jules César, héros de BD : caricature confrontée aux représentations existantes. La couronne de lauriers est présente sur la pièce de monnaie tout comme dans la BD.
Le premier album de la série "Astérix le gaulois" met en scène la reddition de Vercingétorix. Cette scène est traitée de différentes manières dans la bande dessinée.
▲ La première version met à l’honneur le chef gaulois qui, bien que vaincu, s’impose devant César et lui jette son équipement sur les pieds.
▲ Dans un second temps, ce même moment est traité de manière plus réaliste, à la faveur de César qui trône devant un Vercingétorix défait, à genou.
Là est sûrement plus la vérité historique telle que traitée dans les écoles par l'étude d'affiches.
Dès qu'on entre dans l'espace réservé à l'exposition on est plongé dans l’univers d’Astérix avec la reproduction en grand format de vignettes de la bande dessinée auxquelles s’ajoutent de nombreux personnages et éléments de décor en 2D qui jalonnent le parcours.
Trois parties dans cette exposition : la vie militaire, la vie au village et la religion
La vie militaire
► La bagarre
Cette conception du combat, bien que poussée à l’extrême dans la bande dessinée, découle de considérations anciennes sur les Gaulois.
▲ Plusieurs écrits romains parlent d'un peuple belliqueux, cruel et même barbare. C'et également ainsi qu'il est présenté dans l'iconographie du XIXème siècle.
▲ Pourtant, César évoque leur connaissance de l’art militaire et recense plusieurs tactiques de combat. Il fera d’ailleurs engager de nombreux cavaliers gaulois dans ses propres rangs, ce qui témoigne de leur qualité au combat.
▲ L’étude des armes trouvées pendant les fouilles et l’archéologie expérimentale aident à restituer plus précisément les stratégies développées par les troupes gauloises : armes d’une grande technicité et efficacité, entraînement et discipline, troupes d’élite, formations sur le champ de bataille…
On est donc ici loin des albums...
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Les gaulois qui combattaient portaient-ils un casque ailé ?
comme le montrent : les albums d'Astérix
ou les gravures des années 60 enseignées dans les écoles ?
Et bien non ! nous dit l'exposition.
Les guerriers gaulois avaient un casque avec des protège-joues comme le montre cette reconstitution de la panoplie d'un guerrier gaulois à l'époque de la Guerre des Gaules. Ils portaient aussi une cotte de mailles en fer (la Gaule regorgeait de mines de fer et les gaulois étaient experts dans l'extraction du minerai), étaient armés d'une épée ou d'une lance et étaient protégés par un bouclier ovale en bois muni d'une protection métallique à l'endroit de la poignée (pour protéger la main).
Une précision : tous les guerriers ne portaient pas de cotte de mailles car le prix de fabrication d'un tel vêtement était absolument énorme (le prix d'une exploitation agricole pour vous faire une idée...).
Quant aux légionnaires romains, ils portaient une armure constituée de plaques de fer assemblées par des lanières de cuir (donc plus lourde et moins mobile que la cotte), un casque avec protège-joues et protège-nuque, étaient armés d'un glaive et d'un javelot et possédaient un bouclier en bois semi-cylindrique également muni d'une protection en métal.
► Les camps romains
Aquarium, Babaorum, Laudanum et Petibonum sont les quatre camps retranchés qui entourent le village d’Astérix. Ils subissent toujours les attaques gauloises malgré la présence de gardes et de systèmes de fortifications.
Mis à part leurs noms humoristiques, ces camps romains reflètent assez bien la réalité.
L’armée procède premièrement au choix du lieu par une observation fine du terrain (visibilité, ressources…). La construction répond ensuite à une organisation assez stricte : les terrassiers creusent les fossés, les bûcherons approvisionnent en bois pour que les charpentiers élèvent les palissades.
Les albums distinguent plusieurs corps de métiers mais ce sont bien les légionnaires qui officient pour toutes ces étapes. Le camp illustre ainsi le savoir-faire des légionnaires mais également la hiérarchie de l’armée par un placement rigoureux des tentes autour de celle du général.
► Les chefs
Dans la BD, le chef c'est Abraracourcix.
Le fait qu'il soit toujours représenté dans la BD juché sur un bouclier porté par deux hommes fait plutôt référence au sacre de Clovis qu'à une coutume gauloise : il n'existe aucune représentation d'un chef porté sur un bouclier à l'époque gauloise.
Par contre, la fonction guerrière des chefs gaulois est indiscutable et, comme dans la bande dessinée, ceux-ci prennent conseil auprès des druides.
La vie au village
Dans les aventures d'Astérix, le lecteur suit la vie quotidienne dans le village gaulois. Album après album, certaines particularités récurrentes sont devenues familières. Personne ne pourrait imaginer une aventure sans chasse au sanglier ou sans banquet final ! Il en est de même pour certains personnages incontournables. Qu’en est-il réellement à l'époque gauloise ?
► Le village gaulois
▲ Les textes antiques parlent peu de l'habitat gaulois. Strabon, écrivain et géographe grec, évoque "des bâtiments isolés et de forme ronde, formés d'ais et de claies d'osier, et surmontés d'un toit fort élevé et probablement terminé en pointe".
▲ Aux XIXème et XXème siècles dans les manuels d'histoire, les gaulois vivent au milieu des forêts et dans des huttes.
▲ Aujourd'hui, grâce aux découvertes archéologiques, on sait que les gaulois vivaient dans des fermes ou dans des villes, parfois fortifiées appelées "Murus gallicus". Ces fortifications étaient faites d'un assemblage solide de bois, de terre et de pierre. Des vestiges de ces fortifications ont été trouvés à Alésia mais, en ce qui concerne les maisons, pas de restes car elles étaient fabriquées de matériaux périssables (bois, chaume, torchis).
► Le sanglier
Lorsqu’ils ne combattent pas les Romains, Astérix et Obélix chassent le sanglier. Rôti, il devient la nourriture préférée d'Obélix selon Goscinny et Uderzo.
L'image des Gaulois vivant dans les forêts et pratiquant la chasse s'est développée durant le XIXe siècle et jusqu'au milieu du XXe siècle. Ce cliché est en parfaite adéquation avec celui du Gaulois barbare qui chasse et vit dans de simples huttes au fond des bois.
Pourtant, la réalité est toute autre.
Les textes antiques mettent en avant la diversité de la nourriture : viandes, céréales, poissons, fruits, légumes produits laitiers et épices. En croisant l’étude des restes alimentaires à celle des ustensiles, on parvient à cerner au plus près les pratiques. L’élevage et l’agriculture, largement maîtrisés, fournissent l’essentiel de l’alimentation. Le repas le plus courant est constitué de céréales transformées (pains, bouillies ou galettes) agrémentées de légumes frais et secs et de fruits. Les viandes les plus consommées sont le porc, le boeuf et le mouton, de préférence bouillies. Les animaux chassés constituent une part infime de l’alimentation et leur capture relève plus d’un entraînement pour les guerriers.
Les gaulois ne mangent du sanglier que très exceptionnellement !
► Le banquet
Chaque album d'Astérix se termine par un banquet qui rassemble les habitants du village sur une place. Pour célébrer la fin d’une aventure dans un esprit de fête, rien ne manque autour du foyer. Les victuailles abondent et les amphores ou tonneaux regorgent de vin pour satisfaire les habitants réunis autour d’une grande table. Les Gaulois mangent assis sur des tabourets, dévorent le sanglier à pleines dents tandis qu’ils s’abreuvent dans des cornes à boire.
D’après les textes antiques qui ont inspiré les auteurs, les banquets ont existé sous une forme assez semblable.
▲ Deux auteurs grecs relatent des banquets gaulois installés dans une aire délimitée avec des quantités phénoménales de nourriture et de vin pour des convives installés à des places bien précises selon leur statut et mangeant avec les doigts.
▲ Les recherches archéologiques confirment certains points de ces récits mais apportent aussi d'autres informations. La fouille de plusieurs sanctuaires gaulois, notamment à Alésia, a révélé la présence d'enclos à banquets, c'est-à-dire des aires délimitées par un fossé, dans lesquels les festins prennent place. Au cours ou après le repas, les Gaulois jettent dans ces fossés amphores brisées ayant contenu du vin, vaisselles et ossements d'animaux consommés. Ces vestiges témoignent de la façon de manger, de la vaisselle et des ustensiles utilisés.
Ces pratiques sont-elles associées à des occasions guerrières, ont-elles une dimension politique ou religieuse ? La question fait débat entre les archéologues.
Fragments d'amphore et ossements d'animaux retrouvés dans le fossé gaulois (Olivier de Cazanove)
Ustensiles de cuisine trouvés dans les fouilles d'Alésia (ou reconstitués)
► Obélix et la mode gauloise
Obélix est facilement reconnaissable par ses tresses, sa moustache et son pantalon à rayures bleues et blanches. Tous les Gaulois de la bande dessinée portent ainsi des braies (des pantalons) et le plus souvent une tunique à manches courtes ou longues. Le chef, le druide et le barde sont également vêtus d’une cape attachée par une broche.
L’apparence des Gaulois dans la bande dessinée est elle-aussi entachée de certains clichés. Si le port de la moustache et des cheveux longs est mentionné dans certains textes antiques, il relève surtout d’une image stéréotypée héritée des représentations artistiques du XIXe siècle, popularisée par les illustrations des manuels scolaires jusqu'au milieu du XXe siècle.
Concernant l'habillement, Goscinny et Uderzo ne se sont pas éloignés de la réalité historique.
▲ Diodore de Sicile, historien grec du Ier siècle av. J.-C., rapporte que les Gaulois "se vêtent d'habits étonnants, de tuniques teintes de toutes les couleurs, et de pantalons qu'ils appellent des braies...". Ce pantalon ample et resserré à la cheville, typiquement gaulois, se retrouve aussi sur des représentations sculptées. Strabon, géographe grec, rapporte également que "les Gaulois sont habillés de saies". Historiquement, seuls les nobles gaulois peuvent porter ce vêtement car son coût est élevé en raison des couleurs et motifs géométriques qui ornent le tissu.
▲ Les quelques pièces de tissu et les vestiges liés à l’activité de teinture et de tissage permettent d’entrevoir un artisanat textile très développé à l’époque gauloise. Diverses matières animales et végétales fournissent les fibres et les pigments pour la confection d’étoffes aux couleurs vives et aux motifs parfois complexes, grâce à l’utilisation de métiers à tisser perfectionnés.
L'habillement du gaulois
Les bijoux du gaulois
► Cétautomatix, le forgeron
Cétautomatix, le forgeron du village, est facilement identifiable par sa carrure musclée et son tablier en cuir. Surtout connu pour ses bagarres avec le poissonnier Ordralfabétix, on le rencontre parfois dans son atelier, en plein travail.
▲ Le choix de ce personnage est porteur de sens car les artisans gaulois jouissaient d’une grande réputation pour le travail des métaux et particulièrement du fer. Cet aspect n’a pas été exploité au XIXe siècle contrairement à d’autres savoir-faire ou inventions dont l’origine gauloise était synonyme d’authenticité et de robustesse.
▲ Les vestiges archéologiques et les textes antiques sont là encore riches d’informations. Les forgerons occupent une place importante dans la société gauloise et leur réputation dépasse les limites de la Gaule. Ils produisent des outils et des objets pour la vie quotidienne. Mais il existe également des ateliers spécialisés où l'on fabrique des objets plus complexes nécessitant des savoir-faire particuliers : casques, lances, boucliers mais surtout épées avec fourreaux ou encore cottes de mailles. Qu'importe la finalité, l'outillage des forgerons est toujours le même : le feu, le bassin, le marteau, la pince de forge et l'enclume.
Outils de forgeron ayant été trouvés sur les fouilles d'Alésia
La religion
Dans la société gauloise, la religion est très présente et influence la vie quotidienne. De plus, tous les écoliers français apprennent que les Gaulois sont polythéistes et qu'il existe des bardes et des druides célébrant des cérémonies religieuses.
Les deux auteurs d'Astérix ont donc utilisé ces poncifs et leur ont ajouté une bonne dose d'humour et de magie !
► Panoramix, le druide
Le personnage de Panoramix est né d'un heureux mélange entre des récits antiques et l'imagination de Goscinny et Uderzo.
▲ César, dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules, souligne leur rôle religieux mais aussi éducatif, moralisateur et judiciaire, plus particulièrement pendant la réunion annuelle dans la forêt des Carnutes. Il s’inspire probablement de Poseidonios d’Apamée, géographe et historien grec, qui souligne ces caractéristiques cinquante ans plus tôt et qualifie les druides de philosophes et de savants, étudiant l'astronomie, la botanique, les mathématiques... Robe blanche et serpe d'or renvoient directement aux écrits du Romain Pline l'Ancien au Ier siècle ap. J.-C.
▲ À partir de cette description s'est développée une image fantasmée et mythique des druides de la Renaissance jusqu'à nos jours. Les représentations artistiques sont nombreuses mais remises en question car ce témoignage date d’une époque où la société gauloise et ses druides n'existent plus. Les textes antiques dressent donc un portrait des druides qui n'est peut-être pas toujours fidèle à la réalité.
▲ Si l'archéologie n'a jamais permis de révéler l'existence de druide, ni de localiser la forêt des Carnutes, l'étude des lieux de culte indique que la religion a une place importante dans la société gauloise. De plus, la découverte de calendrier gallo-romain aux inscriptions en langue gauloise comme celui découvert à Coligny (Ain) atteste de connaissances en astronomie dès l'époque gauloise. Ainsi, certains Gaulois peuvent avoir des pouvoirs religieux et des savoirs multiples sur le monde qui les entoure.
Une précision importante : rien ne permet à ce jour d’envisager l’existence de la potion magique...
► Assurancetourix, le barde
▲ Une image romantique s'est développée dès le XVIIIe siècle, notamment à travers les poèmes d'Ossian, barde inventé par un poète anglais. Le personnage du barde celtique devient populaire et incontournable par le biais de la peinture et des manuels scolaires.
Cette vision fantasmée découle directement de textes antiques.
▲ Diodore de Sicile les définit comme des poètes lyriques jouant de la lyre, chantant la paix et surtout la guerre. Lucain, poète romain (Ier siècle ap. J.-C.), leur attribue le pouvoir religieux de choisir les âmes qui gagneraient le paradis et d'arbitrer les duels lors de banquets. Cette réalité semble surtout vraie pour le début de l’époque gauloise, où les bardes sont au sommet de la hiérarchie religieuse, devant les druides, mais leur pouvoir sera amoindri à partir du IIe siècle ap. J.-C.
▲ L'archéologie ne permet pas d'identifier clairement la présence et le rôle du barde dans la société gauloise, ni son type de voix. En revanche, les découvertes archéologiques peuvent renseigner sur les instruments de musique existants. Lyre et carnyx (une trompe destinée à effrayer l'ennemi) sont attestés par les vestiges (restes d'instruments de musique ou représentations sculptées). De plus, l'expérimentation archéologique (fabrication et utilisation d'instruments reconstitués) apporte des informations complémentaires, notamment sur les sonorités possibles.
Flûtes et lyres
Syrinx (flûte de Pan)
► Les dieux gaulois
"Par Toutatis", "Par Belenos"... Il n'y a pas un album d'Astérix sans que les Gaulois ne jurent par leurs dieux. La liste est longue et recueille un grand nombre de divinités connues par les écrits antiques, sauf bien sûr le dieu Bug et la déesse Amora !
▲ A l'époque des gaulois, il n'y a pas d'écrits mentionnant les noms des divinités ni de représentations distinctes. Plusieurs de leurs divinités sont identifiées grâce aux récits antiques et aux vestiges archéologiques : elles sont nommées par leur nom gaulois ou par le nom de la divinité romaine homologue.
▲ Après la conquête romaine, en revanche, les Gallo-Romains honorent à la fois des dieux romains et des dieux gaulois. Statuettes et inscriptions galloromaines renseignent alors sur leur nom, attribut et particularité. Associé à la nature, aux astres, aux activités, aux lieux…, le panthéon des dieux gaulois et gallo-romains est ainsi très fourni.
Statuette dite "de Paule" (fin du IIème siècle avant J.C.) Epoque gauloise : il pourrait s'agit d'un barde.
Dans la cosmogonie gauloise, le ciel est une toile soutenue par des colonnes.
La peur récurrente d'Astérix et ses compatriotes "que le ciel ne leur tombe sur la tête", si ces colonnes venaient à s'effondrer, n'est donc pas sortie de l'imagination de Goscinny.
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La visite de l'exposition terminée, il reste encore à aller faire un tour sur la terrasse du Musée pour profiter de la vue.
Et en plus, l'expo se continue ici !
Les personnages de la BD en 2D accompagnent le visiteur tout autour du Musée.
Sympathique, Obélix !
Agecanonix et Assurancetourix
Abraracourcix, le chef
Le camouflage du légionnaire romain : les romains seraient-ils couards... ?
Légionnaires romains croqués par Uderzo : c'est fou comme ils ont l'air ahuri !
La "tortue" des légions romaines
La tortue est mentionnée par César dans ses écrits, bien plus souvent cependant pour les Gaulois que pour les Romains. Cette formation est très utile pour se protéger des pluies de flèche lancées par les machines de guerre romaines et donc certainement adoptée par les armées de Vercingétorix.
Bravo au MuséoParc pour cette intéressante exposition