Ce mercredi, je suis allée à une représentation de "Madame Butterfly", l'opéra de Giacomo Puccini, à l'Opéra Bastille. Cette année, j'ai en effet pris un abonnement avec deux amies parisiennes elles aussi. C'est Brigitte (sur la photo ci-dessous) qui s'est très gentiment proposée de retenir ces places pour nous tous et je l'en remercie car c'est un travail à plein temps... Elle est venue avec son mari. Il devait aussi y avoir ma grande copine Marie-France avec laquelle je vais à la chorale le jeudi maintenant mais, enrhumée, elle a dû céder sa place à une amie... Nous avons pris un abonnement de quatre spectacles, il en reste encore trois heureusement auxquels j'espère qu'elle pourra assister !
Je ne suis allée jusqu'ici que deux fois à l'Opéra Bastille : la première fois c'était pour voir "La belle au bois dormant" avec Philippe et Arlette (nous venions juste d'emménager rue de Tolbiac, cela remonte à 1999...) et la seconde fois c'était pour voir "L'amour des trois oranges" de Prokofiev, une place qu'Arlette m'avait offert en 2012 pour mon anniversaire : un beau cadeau.
Comme on dit : jamais deux sans trois !
Pour écrire "Madame Chrysanthème", Pierre Loti a puisé dans les souvenirs de son propre voyage au Japon entrepris en 1885. Pour composer Madama Butterfly, Giacomo Puccini s’est inspiré, quant à lui, des mélodies populaires et des sonorités des voix nippones. Mais dans la littérature comme dans la musique, l’héroïne reste la même : Kiku‑san ou Cio-Cio‑san, une jeune geisha trahie par son mari occidental, symbole de la rencontre entre deux mondes étrangers. La mise en scène épurée de Robert Wilson épouse à merveille l’intensité dramatique et la violence sous-jacente de cette tragédie imprégnée de japonisme.
Le rôle de Cio Cio San, l'héroïne principale, était tenu par Anna Maria Martinez. Je ne suis pas spécialisée dans le chant lyrique : c'était donc une découverte, agréable. Elle a été très applaudie.
L'intrigue est faite pour émouvoir et la musique de Puccini absolument magnifique : on en a des frissons tellement c'est beau ! Côté décor, il était absolument minimaliste, comme on peut s'y attendre du Japon (la mise en scène était de Robert Wilson, un metteur en scène et plasticien américain ).
Par contre, nous étions placées - avec des places à 35 euros tout de même -, l'opéra reste un luxe..., au dernier rang du deuxième et dernier balcon et de là les sous-titres sont difficilement lisibles. J'avais apporté une paire de jumelles de théâtre heureusement, ce qui nous a permis de voir d'un peu plus près les visages des artistes. Côté acoustique, c'était parfait.
Les salutations des chanteurs à l'issue du spectacle
Malheureusement, mon téléphone ne fait pas "jumelles" !
Une belle soirée tout de même : sympa de sortir entre copines !