Dimanche dernier, nous sommes allés avec Louis et Bernard voir un spectacle musical donné à l'espace Kiki de Montparnasse de Châtillon. Par prudence, nous avions apporté nos petits coussins pour plus de confort car nous avions un souvenir cuisant de notre dernier spectacle dans cette salle (Un fil à la patte de Feydeau) en compagnie de Christiane et Bernard et de mes cousins de Rouen.
Le lendemain matin, nous étions déjà dans le journal !
En arrivant, j'ai eu un peu peur je l'avoue en voyant que Louis était quasiment le seul enfant (il y avait plutôt des têtes argentées...) mais au final j'ai eu raison de choisir d'y aller avec lui car il a découvert quelque chose qu'il ne connaissait pas et l'a apprécié. (Photo Le Bien Public)
Le spectacle s'intitulait "Le voyage à Châtillon" : une opérette moderne et ferroviaire en trois tableaux imaginée par la Compagnie des Fous Lyriques, sur un pot pourri des airs les plus célèbres d'Offenbach et autres grands noms de l'opérette.
Il s'agissait d'un spectacle proposé conjointement par la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais (Musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix) et par la Société des Amis du Musée pour célébrer le 10ème anniversaire de l’installation du musée dans les bâtiments de l’ancienne Abbaye Notre-Dame.
Argument
Rabastens et Bobinet, militaires en permission à Paris, cherchent désespérément l'adresse d'une grande fête. Bientôt rejoints par Gardefeu, lui aussi muni d'une mauvaise adresse, ils finissent inopinément chez Gabrielle de la Crête, belle veuve éplorée, que son amie, Sidonie du Vallon, tente de convaincre de se remettre sur le marché de la séduction...
L'arrivée inopinée de Mme Gardefeu, de la nouvelle bonne, et du chauffeur ange-gardien emmènera tout ce beau monde à la campagne, où, à la faveur d'une grève perlée de la SNCF puis d'une exotique curiosité locale, chacun pourra trouver chaussure à son pied !...
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Ici, devant le décor du prologue, le Président de la "Société des Amis du Musée" présente le spectacle, expliquant au public que l'une des actrices a dû être remplacée au pied levé... Son discours n'en finissant pas, j'ai dû expliquer à Louis qu'il était en train de "meubler" en attendant que le spectacle commence... (Photo Le Bien Public)
Gabrielle, la veuve du colonel, au centre de la troupe réunie sur scène pendant le premier tableau qui se situe au N°23 quai Malaquais dans un appartement cossu (l'objet d'une chanson).
Nous avons pu entendre pendant ce tableau l'air de Gabrielle "Je suis veuve d'un colonel" (La Vie Parisienne), "Bonjour Monsieur, je suis la bonne" (Pomme d'Api), "La belle de Cadix" transformé pour l'occasion en "La belle dame de Vix"...
Trop drôle !!!
La "doublure" de l'actrice malade, à droite en tenue civile. Elle a assuré ! (Photo Le Bien Public)
Le deuxième tableau se passait dans un train : les voyageurs sont endormis...
Pendant ce tableau nous avons entendu "Ah, que j'aime les militaires" (La Grande Duchesse de Gerolstein), "Dindons moutons" (La Mascotte), "Tous les chemins mènent à l'amour" (Denise et Dédé).
Le troisième tableau se situait dans la propriété de Gabrielle de la Crête à Châtillon.
Pendant cet acte, nous avons pu entendre "Par le trou" (Pas sur la bouche), "Votre habit a craqué dans le dos" (La Vie Parisienne), et "Barcarolle (Les Contes d'Hoffmann).
Chanson "Par le trou" par Madame Gardefeu (Photo Le Bien Public)
Le final avec "Barcarolle"
Belle nuit, ô nuit d'amour
Souris à nos ivresses...
Nuit plus douce que le jour
Ô belle nuit d'amour !
Une agréable après-midi avec Louis