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☻ Le Ciné Trio met à l'honneur Ennio Morricone au Temple de Port-Royal

Hier soir nous étions en compagnie de mon amie Michèle au Temple de Port-Royal pour assister à un concert Ennio Morricone donné par le Ciné Trio.

C'est le fruit d'une amitié entre trois musiciens diplômés la même année du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris.

Philippe Barbey-Lallia (pianiste), Cyril Baleton (violoniste) et Timothée Oudinot (hautboïste)

Il s'agissait ce soir de leur 51e concert ! Le trio a à son répertoire quelques 450 arrangements des thèmes les plus célèbres composés pour le cinéma, allant des films des années trente à nos jours.

La salle est pleine à craquer mais nous sommes arrivés parmi les premiers et donc bien placés.

☻ Le Ciné Trio met à l'honneur Ennio Morricone au Temple de Port-Royal

Au programme de la première partie :

Les Incorruptibles (Brian de Palma - 1987), Cinéma Paradiso (Giuseppe Tornatore - 1989), Novecento (Bernardo Bertolucci - 1976), Le Clan des Siciliens (Henri Verneuil - 1969), Malèna (Giuseppe Tornatore - 2001), Le Professionnel (Geroges Lautner - 1981), Mission (Rolland Joffé - 1986), Mission to Mars (Brian de Palma - 2000), La Légende du pianiste sur l'océan (Giuseppe Tornatore - 2001), La Califfa (Alberto Bevilacqua - 1970), Mon nom est personne (Tonino Valerii - 1973)

Dans la seconde partie, après un court entracte, nous avons écouté un medley composé des seules musiques de films de Sergio Leone avec lequel le compositeur a beaucoup travaillé :

Quartiere (Silvano Agosti - 1987), Il était une fois dans l'ouest (Sergio Leone - 1968), Il était une fois la révolution (Sergio Leone - 1972), Il était une fois en Amérique (Sergio Leone - 1984), Le Bon, la Brute et le Truand (Sergio Leone - 1968).

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Philippe Barbey-Lallia a demandé à Timothée Oudinot de nous présenter l'instrument dont il a joué pendant cette deuxième partie, le cor anglais. Contrairement à ce que pourrait laisser entendre son nom, l'instrument n'appartient pas à la famille des cuivres mais à celle des bois (celle des hautbois plus précisément).

☻ Le Ciné Trio met à l'honneur Ennio Morricone au Temple de Port-Royal

N'ayant pas tout retenu, je suis allée voir ce qu'en dit Wikipédia. L'origine du nom reste sujet à débat, s'agissant d'un instrument qui n'est pas un cor et qui n'a rien de spécialement anglais puisqu'il est d'origine allemande.

le terme "cor" s'explique probablement par la forme, semblable à celle des véritables cors (arquée et au pavillon très évasé), de certains des premiers hautbois en fa, comme le hautbois de chasse (oboe da caccia) ;

quant au qualificatif "anglais", il peut avoir pour origine :

a) la corruption d'une dénomination française attachée à l'une des formes qu'a connues l'instrument, "cor anglé" (en angle, coudé) ; mais cette explication est contestée par plusieurs auteurs, l'expression "cor anglais" paraissant antérieure à l'introduction de la forme angulaire (vers 1790) ;

b) une compréhension erronée de l'expression allemande engellisches ou engelisches Horn, "cor angélique", qui renvoie à la ressemblance qu'avait l'instrument avec celui dont étaient dotés les anges dans l'iconographie religieuse, mais qui pouvait aussi signifier "cor anglais" (englisches Horn).

Par ailleurs, nous avons été bluffés par la prestation de Cyril Baleton au violon dans l'air de "L'homme à l'harmonica" : on aurait juré qu'il jouait de ce petit instrument !

Voici un petit medley du concert (il se pourrait que la vidéo disparaisse car je ne suis pas vraiment sûre d'être autorisée à la publier...).

La soirée était présentée par Philippe Barbey-Lallia qui, entouré de deux excellents musiciens, nous a fait passer une très bonne soirée.

Le prochain concert (samedi 26 novembre) aura pour thème : Suspense...

J'ai hâte !

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