Vous avez loupé le début de ce voyage en Pologne ?
Pas grave !
Vous pouvez le consulter en cliquant ICI.
Aujourd'hui, nous quittons Varsovie et son Hôtel Ibis Warsawa Stare Miasto pour rejoindre Gdansk, sur la mer Baltique, où se trouve notre prochain hébergement. Nous avons pris place un peu vers l'avant du car et devant nous, ce sont Simonne et Marie dont nous allons faire plus ample connaissance au cours du voyage. Nous changerons quelques fois de place mais toujours en restant vers l'avant pour laisser la bande de joyeux drilles s'amuser en paix au fond du car !
Une rude journée pour notre chauffeur, Damian : il s'agit en effet de conduire un car avec à bord 37 passagers sur 420 km, majoritairement sur autoroute heureusement. Celles-ci ont été construites en grande partie par les fonds européens.
Nous sommes en effet 36 inscrits à ce tour de Pologne intitulé "Magie de Pologne" que proposent diverses agences de voyage et c'est Marzena, notre guide et accompagnatrice, qui va l'animer.
Cette dernière commence par se présenter épelant son prénom et nous dit qu'elle est guide en Pologne et plus particulièrement à Cracovie, sa ville natale. Puis, elle demande aux passagers du car qui sont volontaires de se présenter en donnant leur prénom et leur provenance. Nous apprenons ainsi que toute la France est représentée du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest et qu'il y a même toute une famille de Belges !
Quelques mots de polonais qu'elle nous enseigne en phonétique...
Bonjour : Djiègn do-bré
Merci : Djiègn kouyé
S'il-vous-plait : Prochè
Bonsoir : Dobrè Vietchour
Oui : Tak
Non : Niè
Au revoir : Dovidzénia
Eau : Voda
Une petite bière : Pivo mawè
Café : Kawa (ça, tout le monde connaît !)
Ce petit lexique de vocabulaire nous suffira amplement puisque nous sommes en voyage organisé. Marzena nous donne ensuite moult explications sur le pays et ses principales villes. Elle a en effet réuni beaucoup de documentation qu'elle fait passer régulièrement dans les rangs du car pour que tout le monde puisse les consulter.
La Pologne est un grand pays de 312 km² de forme globalement carrée depuis 1945. Elle est entourée par de nombreux pays : dans le sens inverse des aiguilles d'une montre il y a l'Allemagne (ex RDA), la république Tchèque et la républiques Slovaque (ex Tchécoslovaquie), l'Ukraine, la Biélorussie, la Lituanie, l'enclave russe de Kaliningrad (ex URSS) et enfin la mer Baltique qui fait face à la Suède. Mazrena nous dit que la Pologne a été en guerre contre tous ces pays !
Ici, un plan de la Pologne fourni par notre guide avec ses différentes régions (les Voïvodies) et pays étrangers voisins. J'ai tracé notre circuit en blanc : il fait une boucle au départ de Varsovie (Warszawa sur la carte) en desservant différentes régions, plus ou moins plates, et fait, tenez-vous bien, un total de 1500 km et des poussières, tout ça en une semaine. Marzena nous dit que notre circuit est juste une découverte de son pays dans lequel il faudra revenir.
Aujourd'hui nous allons partir de la Mazovie (Varsovie), passer brièvement en Varmie-Mazurie pour rejoindre la Poméranie (Gdansk). Nous allons ainsi suivre en partie le cours de la Vistule qui se jette dans la mer Baltique à Gdansk.
Sur la route, Marzena nous montre beaucoup d'étangs et nous parle des plans inclinés du canal d'Elblag : il s'agit d'un système d'ascenseurs à bateaux sur rails très original qui permet aux bateaux de plaisance de franchir rapidement de grandes différences de niveaux entre deux plans d'eau. Il s'agit d'un chef d’œuvre de l’art hydrographique inventé par un polonais unique au monde.
Ingénieux !
Marzena nous parle aussi des cigognes qui ont quitté la région depuis le mois d'août mais dont on peut voir les nombreux nids sur le bord des routes. Le car va trop vite pour les prendre en photo. En Pologne comme chez nous, elles apportent les bébés !
Sur la route, un arrêt est prévu à Malbork (en français Marienbourg) pour en visiter le château moyenâgeux classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et datant de l'époque des Chevaliers Teutoniques.
Pour vous parler desdits chevaliers, il faut que je me réfère aux notes que j'ai prises dans le car en écoutant Marzena, complétées par la lecture d'internet.
L'ordre Teutonique est un ordre de moines-soldats créé à la fin du XIIe siècle dans le cadre des croisades en Terre sainte (un peu comme celui des Templiers en France). Il était composé d'environ 1200 chevaliers allemands, des "Teutons", qui au départ créèrent des hôpitaux pour soigner les blessés de guerre. Après avoir quitté la Terre sainte, ils continuèrent leur action de christianisation en Europe et en particulier dans les Etats Baltes en conquérant les territoires de la Prusse et de la Lituanie. Ils vont construire quelques 300 châteaux gothiques pour se défendre (un château tous les 30 km de façon à pouvoir communiquer de l'un à l'autre) dont celui de Malbork.
Ils sont vaincus par les Polonais de Ladislas II Jagellon et les Lituaniens du grand-duc Vytautas à la bataille de Grunwald le 15 juillet 1410 libérant ainsi les terres polonaises de Poméranie. Sur les 30.000 chevaliers Teutoniques, en nombre égal à leurs ennemis, 13.000 sont tués. Le château de Malbork devient leur siège à partir du tout début du XIVe siècle. L'ordre existe toujours : son siège est maintenant à Vienne.
On voit sur la photo ci-dessous le drapeau et le manteau blanc frappés d'une croix noire des chevaliers Teutoniques luttant contre l'ennemi.
Mais revenons au château de Malbork que nous allons visiter.
Ce monastère fortifié de l'ordre Teutonique datant du XIIIe siècle a été largement agrandi et embelli après 1309, quand le siège du grand maître de l'ordre a été transféré de Venise à Malbork. Exemple suprême du château médiéval en brique, il s'est ensuite délabré mais a été méticuleusement restauré au XIXe siècle et au début du XXe. Après de graves dégâts subis lors de la Seconde Guerre mondiale, le château a été de nouveau restauré à partir de la documentation détaillée préparée par les précédents spécialistes de sa conservation. (Source Unesco)
On voit ici le pont de bois qui permet d'accéder au château en traversant la rivière Nogat, défluent de la Vistule. Vous me direz, c'est bien gentil ça, Claire, mais tu nous parles chinois !
C'est quoi un défluent ?
Et bien, je me coucherai moins bête ce soir : mon ami internet m'a appris qu'il s'agissait d'un cours d'eau né d'une diffluence d'un cours d'eau principal en un bras qui s'en éloigne et ne le rejoint pas, donc le contraire d'un affluent. Effectivement, j'ai regardé sur Google maps et vu que la Nogat partait de la Vistule un peu en aval de Malbork pour se jeter quelques 90 km plus loin dans la mer Baltique.
Philippe à l'entrée du pont : il a le sourire car il n'a pas encore mal aux jambes. Rassurez-vous ça ne tardera pas à arriver : je plaisante bien sûr !
Il s'agit du plus grand château moyenâgeux d'Europe et du plus grand château en briques du monde. Il a été construit en briques parce que la région de la Poméranie où il se trouve est très argileuse.
Le château a été presque entièrement détruit en 1945 par un bombardement de l'Armée Rouge (la forteresse était devenue un bastion allemand pendant la Seconde Guerre mondiale).
A notre arrivée, nous commençons par descendre dans les caves voûtées du château pour y déjeuner au restaurant "Piwniczka". Tous les groupes font ça et c'est vrai que nous y avons bien mangé et bien bu (de la bière artisanale naturellement).
Nous voici propulsés au XIVe siècle...
Et maintenant, c'est parti pour 3 heures de visite guidée sous une température avoisinant les 29 degrés Celsius. On ne va pas se plaindre du beau temps, non ?
L’ensemble du château se divise en trois parties :
► Le château-bas, qui est constitué d’une grande esplanade à l’extérieur du mur d’enceinte;
► Le château-moyen, auquel on accède en franchissant un pont-levis au-dessus des douves et quelques portes cochères. C’est là qu’est situé le palais des Grands Maîtres;
► Le château-supérieur, qui est la partie la plus ancienne et la mieux préservée, c’est là que se trouve l’église de la Vierge, la tour carrée et la crypte Sainte-Anne.
Nous avons rendez-vous avec la guide locale, Christine un peu plus loin et passons pour la rejoindre devant cette façade très impressionnante du château-moyen.
Nous sommes ici sur le pont couvert qui franchit les douves sèches.
Munis chacun d'un audio-guide et d'écouteurs, nous pouvons entendre la guide même en nous éloignant un peu pour faire des photos : c'est très pratique ! Nous garderons le même appareillage pendant tout le circuit.
A la sortie du pont couvert, une statue de Vierge à l'Enfant
Une énorme herse protège l'entrée du château-moyen.
Une superbe porte en bois cloutée donne accès à une large cour.
Les résidences du Grand maître et du Grand commandeur, la grande infirmerie, les salles de réception et les logis pour les dignitaires de l'ordre Teutonique vont se retrouver dans cette partie du château.
Dans une petite cour communicante, un joli devant de porte où l'on peut remarquer malheureusement les impacts des balles de la dernière guerre.
En partie basse, une rampe de fer forgé originale
Dans la petite cour, un lavabo porte un bas-relief représentant Marie-Madeleine donnant à boire à Jésus.
Christine nous parle ensuite du système de chauffage utilisé à l'époque.
Elle nous explique qu'en hiver, le grand réfectoire (que nous ne visiterons pas) était chauffé par un four pouvant maintenir une température de 20 degrés dans une salle de 4000 m3 quand dehors il faisait -15 degrés. Sur le schéma on voit d'ailleurs au centre la coupe de l'escalier qui descend dans la pièce où se trouvait le four.
N'oubliez pas que nous sommes ici au XIVe siècle !
Voici l'escalier en question que je suis en train de remonter.
Il s'agissait à l'époque de chauffer au rouge un monticule de grandes pierres qui ensuite restituaient la chaleur pendant plusieurs jours avant d'être complètement refroidies. Cette chaleur était distribuée dans les différentes pièces par un système de canalisations insérées dans les murs et sols des salles.
Pour réguler la température, il suffisait d'ouvrir ou de fermer des clapets métalliques disposés dans le sol des différentes salles à chauffer.
Un chauffage par le sol en quelque sorte ! On n'a rien inventé une fois de plus.
Nous voici ici devant des statues en bronze représentant quatre Grands Maîtres de l'ordre Teutonique. Elles proviennent d’un monument à Frédéric le Grand créé en 1772 pour commémorer les 100 ans du rattachement de Malbork à la Prusse.
Ce clocheton en haut des toitures supporte un casque rappelant celui des chevaliers Teutoniques.
Nous venons de franchir un pont-levis pour accéder au château-supérieur.
C'est cet enchaînement de grosses boules de fonte qui actionnait autrefois le mécanisme du pont-levis.
La grande tour du château-supérieur
Au passage, une allée parsemée de boulets de canon
La cour carrée du château-supérieur porte en son centre un puits surmonté d'un pélican nourrissant ses petits, un symbole de l'ordre Teutonique nous dit la guide. J'ai en effet trouvé sur le net que le christianisme fait en effet du pélican le symbole du sacrifice, du martyr et de la résurrection, comparant l’oiseau au Christ se sacrifiant pour la rédemption des pécheurs.
Les logements des moines-soldats se trouvaient au premier étage où nous venons d'accéder.
On aperçoit le pélican à travers les colonnes de la galerie gothique superbement conservée.
A force de tourner autour, j'ai fini par trouver le bon angle !
Dans la galerie du premier étage, Christine nous fait remarquer certaines sculptures ornant le bas des croisées d'ogives.
Celle-ci représente un diable : la guide nous explique que les chevaliers devaient suivre ces diables la nuit pour aller aux toilettes !
S'ensuit un immense couloir que nous empruntons mais dont je n'ai pu photographier que le plafond tellement il y avais de visiteurs devant moi. Il menait aux chambres, aux dortoirs et, au 2ème étage, au réfectoire, etc.
Ce couloir conduisait aussi aux latrines : vous remarquerez que les moines étaient écolos puisqu'ils utilisaient des feuilles de chou...
Une petite coupe de ces lieux d'aisance montre que chacun des conduits était indépendant mais qu'il n'y avait pas toujours d'intimité...
Les excréments tombaient d'une hauteur parfois vertigineuse dans les douves du château et il ne fallait pas se trouver dessous à ce moment là !
Depuis le haut de la tour, on peut voir la rivière Nogat,
et d'autres parties du château-supérieur.
Une très jolie et vieille serrure de porte : remarquez l'élégance de la clenche.
On tourne, on tourne dans la galerie : les décorations des voûtes sont du XIXe siècle mais les murs et l'escalier en bois sont d'origine, du XIVe siècle.
Attention, un moine nous surveille... !
Un contre-jour difficile à réussir...
Nous voici maintenant arrivés devant le portail très ouvragé de la Chapelle de la Vierge datant du XIIIe siècle. Sa décoration représente le Jugement Dernier. Au dessus des Vierges, on trouve plusieurs sculptures d'animaux et de créatures mythiques représentant le mal.
A la base des archivoltes du côté gauche, on voit les Vierges Sages avec les lampes allumées qui symbolisent la vie dans l'attente du Christ terminée par le salut,
tandis que du côté droit, les Vierges Folles avec leurs lampes vides incarnent les paresseux condamnés à la damnation éternelle.
Et voici à nouveau au fond le pont-levis ! Il s'agit de bien suivre la guide car on pourrait facilement se perdre dans les méandres de ce château absolument immense.
Christine nous conduit maintenant à la Crypte Sainte-Anne où sont inhumés les Grands Maîtres de l'ordre des chevaliers Teutoniques.
Encore une église diront certains : qu'ils se rassurent, la visite sera brève !
Les tombeaux de trois Grands Maîtres
Et en face, une très jolie fresque que je n'ai pas réussi à identifier.
Au sortir de la chapelle, nous circulons dans les douves où un mur porte ici les stigmates du passé : les briques de différentes couleurs témoignent des restaurations.
Au passage, des pierres tombales datant des XVI - XVIIIe siècles : j'ai particulièrement flashé sur celle-ci qui set magnifique.
Combat entre l'art et la nature...
En direction du Palais des Grands Maîtres
Dans les douves, il faut toujours regarder en l'air ! Heureusement que Christine est là pour nous signaler cette Vierge à l'Enfant monumentale.
Drôle d'idée de l'avoir perchée si haut, mais les moines-soldats ont l'esprit tourné vers le ciel bien sûr...
Le Palais des Grands Maîtres, nous ne le visiterons pas. Ce tour de Pologne mérite un retour...
Vue sur le mur d'enceinte extérieure
Retour à la case départ de l'autre côté de la Nogat : adieu Malbork !
Une visite bien intéressante mais un peu trop rapide à mon goût.
Nous retrouvons notre chauffeur, notre guide, et notre car pour la continuation de la route en direction de la côte balte qui n'est qu'à une soixantaine de kilomètres mais que nous mettrons un bon bout de temps à atteindre du fait des embouteillages à l'arrivée sur Gdansk peuplée de 500.000 habitants (c'est la cinquième ville du pays en nombre d'habitants).
Marzena profite de ce temps de repos pour nous donner pas mal d'informations générales sur la Pologne.
► Côté relief, c'est un pays assez plat excepté dans les régions du Sud où l'on trouve les montagnes des Sudètes (Wroclaw) et des Carpates (Cracovia). Ce manque de relief a favorisé les invasions malheureusement par toutes les frontières, même par la mer Baltique (par les Suédois).
► Le pays a 38.000.000 d'habitants et le taux de natalité est faible : 1,26. Ceci explique peut-être (ce n'est qu'une hypothèse de ma part) pourquoi il a accueilli autant d'ukrainiens (des millions), pouvant leur offrir du travail.
► Le christianisme est la religion majoritaire : près de 90% de la population est catholique et utilise l'alphabet latin, les orthodoxes étant en minorité : ils utilisent l'alphabet cyrillique. Il y a bien sûr aussi des juifs (mais ceux-ci ont été pour beaucoup décimés lors de la deuxième guerre ou ont émigré en Israël), et des musulmans.
► La langue est slave : les polonais peuvent comprendre la langue de la majeure partie des pays qui les entourent, en particulier le tchèque et le slovaque.
► Côté politique, le parti au pouvoir depuis 8 ans est le PiS, parti de droite, voire d'extrême droite, populiste. Le principal parti d'opposition est le PO, centre à centre droit, pro européen. Le Président de la République est élu au suffrage universel tous les 5 ans : Andrzej Duda est au pouvoir depuis 2015. Le PO prépare une grande manifestation à Varsovie le 1er octobre en espérant qu'elle réunisse autant, voire encore plus qu'en juin dernier où 500.000 polonais s'étaient réunis.
► Le Smic polonais (pour une semaine de travail de 40 heures) est en zlotys l'équivalent de 600 euros net (en France il est de 1400 euros). Le salaire moyen net des polonais est en zlotys l'équivalent de 1160 euros (en France il est de 2590 euros). Le coût de la vie est peut-être moins élevé en Pologne (32%) mais quand même...
► L'essence baisse en ce moment mais les élections du 15 octobre arrivent... Le litre de Super est à 1,4 euros contre 2 euros en France.
► La Pologne se chauffe au charbon majoritairement mais une centrale nucléaire est dans les tuyaux d'après ce que j'ai compris.
Marzena nous met ensuite un peu de musique en nous faisant écouter un chanteur polonais qu'elle apprécie pour sa voix chaleureuse, Sewerin Krajewski, qui eut son heure de gloire dans les années 60-70 (il est né en 1947) au sein d'un groupe avant de faire ensuite une carrière en solo.
Ecoutez-le...
En plus, c'est un beau mec !
Tout ça pour vous dire que Marzena veille à tout - en permanence - et ne s'économise pas pour nous transmettre à tous l'amour de son pays ! Et c'est réussi, en ce qui me concerne en tout cas.
Encore un peu d'informations, cette fois sur la côte balte que nous allons bientôt rejoindre. Nous allons commencer par aller à Sopot, LA station balnéaire de la Pologne, souvent comparée à Deauville et très prisée par les habitants de Gdansk toute proche. La station a été fondée par le médecin de l’armée napoléonienne, l’Alsacien, Jean-Georges Haffner, pionnier de la cure thermale, qui y installa un centre d'hydrothérapie en 1823.
Pour lire l'article sur Sopot et Jean-Georges Haffner, cliquez ICI.
Sopot, c'est une ville verte, pleine de végétation et où les stars viennent
Nous arrivons un peu tard pour les photos, après une bonne heure et demie de car.
Ici, le Grand Hôtel de la chaîne Sofitel : il s'agit d'un 5* évidemment faisant face à la mer. Y sont venus des chanteurs ou des acteurs comme Charles Aznavour, Joséphine Baker, Marlène Dietrich, Shakira, mais aussi des hommes politiques tels que Fidel Castro, Adolph Hitler, Charles de Gaulle, Vladimir Poutine...
Les vélos, c'est interdit ici mais cette jeune femme n'en tient pas compte. C'est souvent le cas en Pologne mais attention, ça doit coûter cher !
La terrasse du Grand Hôtel
Notre deuxième fois au bord de la mer baltique, la première dans les pays Baltes.
Philippe délaisse cette jolie polonaise pour me rejoindre...
Nous avons quartier libre pour un petit quart d'heure...
Quelques personnes du groupe (j'ai reconnu Marie-Noëlle, des Sables d'Olonne, avec laquelle nous avons bien accroché aussi et le couple franco-ukrainien) flânent sur la promenade de bord de mer. Derrière, suit Gérald, de Lyon, dont on se souviendra aussi comme d'un blagueur infatigable avec un grand esprit d'à propos, plutôt drôle donc mais..., à petite dose !
Un autre couple du groupe, bien sympathique mais dont je n'ai pas retenu l'origine. Nous avons eu la chance de tomber sur un groupe sympa et... toujours à l'heure.
Important, ça
Ah..., ici j'aperçois les belges, toujours en train de blaguer naturellement !
A part le bord de mer, que faire à Sopot dans un minimum de tems ?
La rue principale Bohaterow-Monte-Cassino bordée de belles maisons
La maison la plus originale de la station balnéaire est sans conteste celle-ci, appelée comme il se doit la "maison tordue". Elle a été construite en 2004.
Le but des concepteurs était de créer un bâtiment qui ressemble aux constructions irrégulières et sinueuses présentes dans les contes pour enfants tout en respectant les normes architecturales et les contraintes techniques. Le résultat est une structure étonnante qui semble défier les lois de la gravité et invite les passants à plonger dans un univers de rêve.
Pari réussi !
Photographiée en hiver, on la voit mieux (photo du net)
La musique est un art que tout le monde peut comprendre...
Au détour d'une rue perpendiculaire : une sculpture d'un pêcheur équilibriste
Nous quittons Sopot pour rejoindre le car qui va nous conduire, malgré une fatigue un peu générale, je crois pouvoir le dire, à Gdynia, le port de la Pologne en mer baltique, qui remplace à l'heure actuelle celui de Gdansk.
Ces deux monuments sont en relation avec la mer. Celui de gauche représente des voiles de bateaux et rend hommage aux marins morts en mer, celui de droite est un hommage à Joseph Conrad, écrivain polonais ayant adopté l'anglais comme langue d'écriture mais également marin après avoir perdu ses parents à l'âge de 11 ans.
Nous sommes surtout ici pour voir les bateaux amarrés le long du quai.
Celui-ci a de l'allure, non ?
La nuit tombe sur le navire-école Dar Pomorza construit en 1909 et donné à la France par l'Allemagne nazie comme indemnité de guerre après le traité de Versailles (guerre de 14-18). Le navire a été vendu à la Pologne en 1930 et est devenu un musée. Il a formé 13.000 marins et fait 25 fois le tour du monde.
Son nom signifie "Don de la Poméranie".
Un autre musée flottant, le destroyer "ORP Blyskawica" (Eclair en polonais) était un navire de guerre-école. Il a participé à la seconde guerre mondiale.
Il ne reste plus à Damian, notre chauffeur, qu'à nous conduire à notre hôtel à Gdansk, le Best Western Arkon Park, un 4*.
Au dîner, notre groupe dîne à côté de l'équipe féminine de football d'Ukraine, de très jolies et jeunes polonaises : la vie continue en Ukraine heureusement...
Nous goûtons à du poulet enrobé de lard fumé accompagné par une sorte de gratin dauphinois, pas mal du tout, suivi d'une glace.
La journée se termine : elle a été bien remplie...
Pour aller au post suivant (la visite de Gdansk), cliquez ICI.