Ce fut une année difficile pour le chant : peu présente aux répétitions et une chef de choeur pleine de soucis elle aussi et du coup un peu brouillon... Mais ce fut tout de même un plaisir que de chanter ce lundi là avec pour spectateurs mon amie Marie-Claire et son mari Jacques, mon amie Agnès et, naturellement Philippe qui me permet de garder une trace de ces concerts...
Mes copines de chant sont toutes des Alti, comme moi. Elles sont : de droite à gauche, Marie-France, Annie et Annette. Un tir groupé !
Entrée des choristes sur un air de fanfare !
Le programme était comme d'habitude très varié allant de Mozart (avec deux nocturnes) à Jean-Michel Jarre (avec "Les mots bleus" chantés par Christophe).
Le public a adoré "Le chat de la voisine" qu'il nous a demandé de chanter en reprise à la fin du concert. La chanson a été rendue célèbre par son interprète, Yves Montand.
Si le refrain est très léger, les couplets sont lourds de sens et il faut prendre le ton à bon escient...
Le chat de la voisine
Qui mange la bonne cuisine
Et fait ses gros ronrons
Sur un bel édredon dondon
Le chat de la voisine
Qui s'met pleines les babines
De poulet, de fois gras
Et ne chasse pas les rats
Miaou, miaou
Qu'il est touchant le chant du chat
Ronron, ronron
Et vive le chat et vive le chat !
Je ne dessin'rai pas l'homme et son agonie
L'enfant des premiers pas qui gèle dans son nid
Je ne parlerai pas du soldat qui a peur
D'échanger une jambe contre une croix d'honneur
Du vieillard rejeté aux poubelles de la faim
Je n'en parlerai pas, mieux vaut ce p'tit refrain...
Le chat de la voisine
Qui mange la bonne cuisine
Et fait ses gros ronrons
Sur un bel édredon dondon
Le chat de la voisine
Qui s'met pleines les babines
De poulet, de fois gras
Et ne chasse pas les rats
Miaou, miaou
Qu'il est touchant le chant du chat
Ronron, ronron
Et vive le chat et vive le chat !
Je n'serai pas l'empêcheur de déjeuner en rond
A louanger la sueur qui brûle sur les fronts
Je ne parlerai pas de l'ouvrier qui pleure
La perte de ses doigts morts aux champs du labeur
De la jeune fille fanée avant d'avoir aimé
Je n'en parlerai pas, il vaut mieux glorifier...
Le chat de la voisine
Qui mange la bonne cuisine
Et fait ses gros ronrons
Sur un bel édredon dondon
Le chat de la voisine
Qui s'met pleines les babines
De poulet, de fois gras
Et ne chasse pas les rats
Miaou, miaou
Qu'il est touchant le chant du chat
Ronron, ronron
Et vive le chat et vive le chat !
Et moi, j'ai particulièrement aimé "Erev Shel Shoshanim", une jolie chanson d'amour en hébreu composée en 1957 qui est rapidement devenue un tube en Israël puis dans tout le Moyen-Orient avant d'être connue internationalement.
Traditionnellement, cette chanson est interprétée pour accueillir les jeunes mariés sous la houppa (le dais, symbole du foyer que le couple doit construire et partager. Il est ouvert de toute part, de la même façon que l’était la tente d’Abraham et de Sarah, afin de pouvoir offrir l’hospitalité aux amis et aux membres de la famille sans aucune restriction.). Elle peut faire penser à Adam et Ève au jardin d’Eden, ou au Cantique des Cantiques.
Elle a été interprétée par Mike Brant et Nana Mouskouri en leur temps.
Erev shel shoshanim
Netze na el habustan
Mor besamim ulevonah
Leragelekh miftan
Lailah yored leat
veruah shoshan noshevah
Havah elhash lakh shir balat
Zemer shel ahavah
Shahar homah yonah
Roshekh male telalim
Pikh el haboker shoshana
Ektefenu li.
Inutile de vous dire qu'on s'accrochait à nos partitions pour la chanter en VO !
Un soir de roses
Sortons dans le jardin
De l'encens, des épices et de la myrrhe
Sont comme un tapis à tes pieds.
La nuit descend doucement
Et un vent de roses souffle
Laisse-moi te chanter
Un chant d'amour.
A l'aube une colombe roucoule,
Tes cheveux sont remplis de rosée,
Ta bouche est comme une rose le matin,
Je la cueillerai pour moi.
Rendez-vous l'année prochaine avec d'autres chansons !