Ce week-end consacré aux 70 ans de Philapostel, l'Association de Collectionneurs de La Poste à laquelle Philippe adhère, se termine.
Après la remise des récompenses et le déjeuner de gala (cliquez ICI pour voir le post), le programme prévoit cet après-midi pour l'ensemble des participants un temps libre à Pont-Aven.
C'est l'estomac bien rempli que nous prenons le car au Centre Azureva de Trégunc où nous sommes hébergés : celui-ci nous dépose en plein centre-ville et le chauffeur nous donne une heure et demie pour flâner dans la petite ville et/ou visiter le musée.
Je me précipite dans le premier magasin venu et trouve mon bonheur dans un ciré bleu clair qui va remplacer avantageusement celui bleu-marine acheté il y a quelques années sur le marché de Sotteville et qui donne des signes de fatigue.
Objectif Numéro 2 : les cartes postales !
Charité bien ordonnée commence par soi-même : voici celle que j'ai choisie de garder, en souvenir de ce week-end breton.
Nous prenons la rue principale et arrivons tout de suite sur l'Aven qui arrose la ville. De curieuses toilettes (construites en 1932) le surplombent : on espère qu'elles sont reliées au tout-à-l'égout !
La maison voisine, la biscuiterie Traou Mad, a mis en publicité la reproduction d'un tableau de Paul Gauguin, La ronde des Petites Bretonnes.
La ronde des petites bretonnes - Paul Gauguin (1888)
La peinture montre des enfants en train de danser une gavotte, le style synthétique caractéristique de l'école de Pont-Aven, avec une simplification des formes et leur renforcement par un entourage noir, commence à apparaître dans cette peinture.
Un panneau commente la Pont-Aven du temps de Gauguin...
Les lavandières de Pont-Aven par Paul Gauguin (1886)
L'autre spécialité de Pont-Aven - à part les peintres - ce sont les biscuits et..., des biscuiteries, il y en a plus d'une : celle-ci a choisi de décorer sa boutique avec une toile plus anonyme mais tout de même très évocatrice du folklore de la région.
A l'intérieur, on trouve forcément quelque chose à son goût entre les palets bretons, les crêpes dentelle, le Kouign-Amann ou encore caramel au beurre salé...
L'Aven continue à couler de l'autre côté de la ville et, en cette belle journée printanière, des kayakeurs s'y promènent au large de l'ancien Moulin du Grand Poulguin devenu un restaurant.
L'Aven a creusé son lit et certaines maisons possèdent des jardins bien escarpés...
Près de la passerelle piétonne, un homme pratique un "petit métier".
Regardez comme c'est joli ce qu'il fait !
Et toujours ces maisons dont le terrain couvert d'une très belle végétation descend vers le fleuve .
Les bateaux n'attendent que de lever l'ancre...
Nous retournons prendre le car en rebroussant chemin sur le quai Théodore Botrel.
L'auteur de La Paimpolaise fut à l'origine de la création en 1905 de la première fête folklorique bretonne, le Pardon des fleurs d'ajonc. Il a vécu à Pont-Aven jusqu'à son décès en 1925 et y est enterré.
« J'aime Paimpol et sa falaise,
Son église et son Grand Pardon.
J'aime surtout la Paimpolaise,
Qui m'attend au pays Breton »
Petit café en terrasse non loin de l'église de la ville : en face, une très ancienne maison porte une plaque explicative sur les fameuses galettes.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Une boutique près de l'église mais..., on n'a pas le temps !
Nous passons à nouveau près de l'Aven.
La Conserverie Courtin, que nous avons visitée la veille, possède une antenne ici.
Retour sur la place Paul Gauguin où se trouve la Pension Gloanec qui fut ouverte à Pont-Aven par Marie-Jeanne Le Glouannec, surnommée "la mère Gloanec" (1839-1915) en 1860. Cette auberge était l'un des points de ralliement des peintres. Parmi ses hôtes (entre 1886 et 1894) on peut citer Paul Gauguin, chef de file de l'école de Pont-Aven, Paul Cérusier, Emile Bernard ainsi qu'Alfred Jarry.
La Pension Gloanec a gardé son enseigne mais c'est actuellement une librairie générale spécialisée dans les livres d'art.
Un peu court l'arrêt à Pont-Aven, la faute au déjeuner du midi...
On ne va pas le regretter !
Le dimanche matin, retour sur Paris de bonne heure, toujours par le train : toutes les bonnes choses ont une fin, n'est ce pas ?