Nous quittons Porto Moniz et ses piscines naturelles... (épisode précédent ICI.)
avec un dernier coup d'oeil sur l'ilhéus de la Ribeira da Janela...
et allons maintenant longer la côte nord vers l'est en direction de São Vicente, un village de viticulteurs, avant de rentrer tranquillement à Funchal en passant par le Col d'Encumeada.
On voit d'ailleurs des vignobles tout au long de la route. Teresa nous a dit qu'à Madère les gens pressent encore souvent le raisin avec les pieds en chantant et en dansant et en septembre ils font la fête.
Comme vous avez pu le constater, à Madère les routes tournent !
A l'embouchure de la rivière, voici la petite chapelle du Calhau construite en 1692 à l'endroit même où Saint Vincent est apparu : elle a été creusée dans un rocher face à la mer parfois déchaînée et surtout à l'abri des pirates.
Au début du mois d'Août, les madériens s'y rendent en pèlerinage pour préserver les maisons des dangers dus aux catastrophes naturelles.
Le panneau d'entrée de ville est décoré de feuilles de vignes.
Le centre ville est quasiment piétonnier.
Cette maison, voisine de l'église, est tout à fait représentative de la maison traditionnelle madérienne comme d'ailleurs l'ensemble des maisons du village : crépi blanc et volets verts. Du temps de la dictature (avant la révolution des œillets de 1974), il était obligatoire de crépir sa maison de blanc ; maintenant, toutes les couleurs sont autorisées).
Sans vouloir le retour de la dictature.., je trouve personnellement que l'unité des couleurs est toujours plus heureuse.
Oh les jolis oiseaux de Paradis !
L'église du village de São Vicente date du XVIIème siècle.
On y accède en marchant sur un dallage de galets bicolores où a été inscrite la date de 1943, sans doute date à laquelle l'église a été restaurée (?)
C'est surtout l'intérieur qui vaut vraiment la visite.
On y trouve en particulier un plafond peint par un peintre allemand, Max Römer - absolument extraordinaire - avec au centre un Saint Vincent bénissant la ville.
Est-ce la vie de Jésus qui est représentée sur les tableaux en haut... ?
Le maître-autel est magnifiquement sculpté.
Près du choeur, une Vierge joliment couronnée
Sur les bas-côtés agréablement décorés d'azulejos, un joli chemin de croix
Tout est exquis dans cette église, même la chaire en bois sculpté.
Sur le mur latéral gauche, on peut voir les fonts baptismaux en pierre taillée.
Retour au soleil
Le slogan de la compagnie de cars "Madeira is... Sun"
Les oiseaux de Paradis ne sont jamais bien loin...
En reprenant la route, nous passons par le village de Rosario qui, pour préparer la fête de Notre Dame du Rosaire, a décoré toutes ses rues de fleurs en papier.
Nous sommes toujours dans une région de vignobles.
Ceux-ci sont toujours hauts sur pieds à Madère, de façon à pouvoir cultiver le dessous une fois les vendanges terminées.
Au col d'Encumeada, la visibilité est nulle aujourd'hui.
Mais dès qu'on redescend un tout petit peu, on retrouve le soleil.
Et toujours ces bords de routes plantés d'agapanthes ou d'hortensias...
Joli, non ?
On en a plein les mirettes !
Arrivée à l'hôtel vers 17 heures après une journée bien remplie : l'arbre aux fleurs roses au pied de l'immeuble est un Bauhinia (ou arbre d'orchidée)...
La suite au prochain numéro... ICI