Eh oui, je sais : j'ai beaucoup de retard dans mes rédactions d'articles... et spécialement sur celui-là qui est resté en souffrance depuis plus d'un an !
J'annonce la couleur : avec Loredana, nous sommes allées dans le Nord l'an passé !
Le beffroi de l'Hôtel de ville d'Arras qui est sur notre route.
Une rue bien typique
et maintenant, direction Roubaix. Objectif : la visite du musée de la Piscine.
Roubaix et ses filatures : ici, l'usine des filatures Motte Bossut reconvertie en "Centre des archives du monde du travail".
Le musée de la Piscine : une merveille que je vous conseille d'aller visiter
si vos pas vous guident dans ce département qui mérite vraiment de s'y arrêter.
Le musée de Roubaix est installé dans une ancienne piscine municipale datant des années 30 et l'architecte lillois qui l'a conçue (Albert Baert) a eu l'idée de génie de conserver un bassin rempli d'eau ainsi que les cabines pour évoquer le passé du musée.
Au bord du bassin, une série de sculptures tel ce Pierrot d'André Laoust (1889)
Cette jeune fille à la fontaine de Pierre-Alexandre Schoenewerk (1875-1878)
Ou cette maternité d'Odette Lepeltier (1947)
Autour d'un jardin intérieur, sont réparties diverses salles dédiées à la peinture.Jean-Joseph Weerts : Marat assassiné (1886)
Félix Ziem : Venise (1890)
Albert Lebourg : Quai au bois à Rouen (1913)
Martha Walter : sur la plage (20ème siècle)
Raoul Dufy : le train (20ème siècle)
Tamara de Lempicka : la communiante (1929)
Lénoard Foujita : au café (1949)
Il y a aussi dans le musée plusieurs oeuvres faisant référence au passé industriel et ouvrier de la ville.Martiny : Peignage Motte
Echantillons de tissus
Mur évoquant le vocabulaire de l'habillement
Rémy Cogghe : Combat de coqs en Flandre (1889)
Maquette de sculpture : Flandre Haisnault Artois pour le fronton du journal "La voix du Nord" sur la Grand Place de Lille.
Nous continuons notre visite de la région par Lille où, comme vous pouvez le constater, nous trouvons un temps bien régional...
La grand Place
La cour intérieure de l'ancienne bourse qui abrite sous ses colonnades un marché aux livres anciens.
Heureusement, la librairie "le Furet" nous offre l'hospitalité le temps de farfouiller dans ses rayonnages.
Nous finissons de nous sécher chez Meert, le spécialiste des gaufres. Après tout, le tourisme, c'est aussi la gastronomie régionale !
Sur le chemin du retour, un arrêt à Douai que je ne connais pas.
A l'Office du tourisme on nous conseille la visite du beffroi de l'Hôtel de ville.
Allez, c'est parti pour l'ascencion des 196 marches qui conduisent à ce magnifique clocher qui abrite les 62 cloches du carillon qui rythme la vie des douaisiens.
Le haut du beffroiLes cloches sonnent tous les quart d'heure mécaniquement en jouant une ritournelle et un clavier "à coup de poings" permet des concerts chaque fin de semaine.
Au rez-de-chaussée de l'Hôtel de ville, nous visitons la salle du Conseil, de style gothique,de aménagée ce jour là en salle de spectacle.
tapisserie représentant Jeanne d'Arc à cheval dans la salle du conseil
Dans le hall d'entrée de 'lHôtel de ville, des affiches placées derrière l'ancien mécanisme des cloches rappellent au visiteur que Douai possède ses géants : Monsieur et Madame Gayant ainsi que leurs trois enfants, Jacquot, Fillon et Binbin.
Comme le montre cette affiche, les géants ont une structure en osier. La fête se passe traditionnellement au début du mois de juillet.
Pour les voir déambuler dans la ville, il faudra revenir !