Ce dimanche, notre chorale donnait son premier concert de l'année à la Maison du Japon de la Cité Universitaire. Rendez-vous était donné à 14 heures pour installer la salle, préparer le buffet et... répéter une dernière fois avant le direct !
L'accès à la Maison du Japon se fait en passant devant le magnifique bâtiment de la Maison de la Belgique (la Fondation Biermans-Lapotre).
La Maison du Japon est bien fleurie en ce début de printemps.
Les poissons rouges qui ont hiberné cet hiver ont refait surface...
Sur la scène richement décorée, un piano à queue attend son pianiste...
Ah... le voilà justement ! C'est Gabriel Vallejo, vous l'aurez reconnu...
Allons... un peu de sérieux Claire !
Notre concert de ce jour avait un programme court mais intense avec, pour la première fois, la participation de deux solistes : Laurence Groult (soprano) et Gérard Vinson (tenor). Notre chef de choeur adorée, c'est bien sûr Anne Barbé.
La voici justement dans tous ses états !!!
A gauche de la scène, les Sopranos
Sur la droite, les ténors-basses et les alti, ici avec Laurence et Anne
Un pt'it coup de projecteur sur les alti : normal quand on sait qui est le photographe !
Dix morceaux seulement au programme de ce concert :
♪ Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? de Paul Misraki
♪ Canten Señores : chant traditionnel argentin mis en musique par Nestor Zadoff
♪ Il est 5 heures, Paris s'éveille ! chanté par Jacques Dutronc
♪ Besame Mucho de Consuelo Velasquez
♪ La Quête de Jacques Brel
♪ Hay Linda Amiga : chant populaire de Santander
♪ Le Kyrie de la Misa Criolla d'Ariel Ramirez
♫ Le Gloria de la Misa Criolla
♪ Hasta Siempre : chanson sur Che Guevara écrite par Carlos Puebla
♪ La Romance de Paris de Charles Trénet
Voici notre chorale dans "Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?"...
Il est 5 heures, Paris s'éveille !
En cherchant sur le net j'ai appris que les paroles de la chanson écrite par Jacques Lanzmann et que Jacques Dutronc interpréta si brillamment sont inspirées d'une chanson de Marc-Antoine Madeleine Désaugiers datant de 1802 intitulée : Tableau de Paris à cinq heures du matin ( sur l'air de la contredanse du ballet de la Rosière de Gardel aîné...). Comme quoi, il n'est jamais trop tard pour s'instruire...
L’ombre s’évapore Et déjà l’aurore De ses rayons dore Les toits alentours Les lampes pâlissent, Les maisons blanchissent Les marchés s’emplissent : On a vu le jour. De la Villette Dans sa charrette, Suzon brouette Ses fleurs sur le quai, Et de Vincenne, Gros-Pierre amène Ses fruits que traîne Un âne efflanqué. Déjà l'épicière, Déjà la fruitière, Déjà l'écaillère Sautent au bas du lit. L'ouvrier travaille, L'écrivain rimaille, Le fainéant baille, Et le savant lit. J'entends Javotte, Portant sa hotte, Crier : Carotte, Panais et chou-fleur ! Perçant et grêle, Son cri se mêle A la voix frêle Du noir ramoneur. |
L'huissier carillonne, Attend, jure, sonne, Ressonne, et la bonne, Qui l'entend trop bien, Maudissant le traître, Du lit de son maître Prompte à disparaître, Regagne le sien. Gentille, accorte Devant ma porte Perrette apporte Son lait encor chaud ; Et la portière, Sous la gouttière, Pend la volière De Dame Margot. Le joueur avide, La mine livide, et la bourse vide, Rentre en fulminant ; Et sur son passage, L'ivrogne, plus sage, Rêvant son breuvage, Ronfle en fredonnant. Tout, chez Hortense, Est en cadence ; On chante, on danse, Joue, et cætera... Et sur la pierre Un pauvre hère, La nuit entière, Souffrit et pleura. |
Le malade sonne, Afin qu'on lui donne La drogue qu'ordonne Son vieux médecin ; Tandis que sa belle, Que l'amour appelle, Au plaisir fidèle, Feint d'aller au bain. Quand vers Cythère, La solitaire, Avec mystère, Dirige ses pas, La diligence Part pour Mayence, Bordeaux, Florence, Ou les Pays-Bas. « Adieu donc, mon père, Adieu donc, mon frère, Adieu donc, ma mère, - Adieu, mes petits. » Les chevaux hennissent, Les fouets retentissent, Les vitres frémissent : Les voilà partis. |
Dans chaque rue,
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Pour Besame Mucho, c'est notre chorale que vous entendrez : je trouve qu'on ne l'a pas trop mal chantée, non ? Ecoutez... Enfin vous avez le droit de ne pas être d'accord !
Et la Misa Criolla me direz-vous ? Elle est à l'honneur cette année puisque l'album sur lequel cette messe a été gravée est sorti en 1964, chanté par la Chorale Los Fronterizos. Si vous écoutez Radio Classique, vous en entendrez des extraits tous les jours.
En voici le Kyrie par notre chorale
Pour contrebalancer cette musique sacrée, il fallait un chant révolutionnaire, de préférence d'Amérique du Sud : Anne a choisi "Hasta Siempre" mettant à l'honneur le Che... Voici la version de "Buena Vista Social Club".
Un vrai régal de chanter avec Anne !
Merci au photographe de service...