Vacances au Canada du 4 au 19 juin 2010
Le lendemain, nous prenons la route de Québec où nous séjournerons deux nuits. 300 kms d'une autoroute en travaux (à 100 kms/h) à travers les forêts de sapins...
Nous sommes logés à Sillery, en proche banlieue, dans un gîte situé en bordure du Saint-Laurent. Bon, c'est vrai : entre la maison et le fleuve, il y a la route...
L'après-midi n'étant pas terminée, nous décidons d'aller voir les Chutes de Montmorency. Elles sont plus hautes (mais moins larges) que les chûtes du Niagara d'où leur moins grande réputation, et pourtant, elles valent la visite. Deux solutions pour aller en haut des chûtes. Soit prendre un petit escalier de bois , soit monter en voiture. Le soir tombant et pour pouvoir profiter au maximum du soleil couchant, nous optons pour la deuxième solution, non sans avoir fait au préalable quelques photos destinées à immortaliser notre passage ici.
Le pont suspendu qui traverse les chutes a une histoire : l'un des points d'ancrage des quatre piliers ayant cédé peu après l'inauguration de la passerelle en 1856, 3 personnes trouvèrent la mort. Une pancarte rassure les visiteurs sur la solidité des amarrages actuels...
C'est vrai que c'est haut !
André, qui nous attend sur le parking, surprend un raton laveur bien gourmand et pas du tout farouche...
Le lendemain, c'est la découverte de Québec. Nous rentrons dans la ville par la porte Saint-Jean après avoir longé les fortifications qui ceignent la vieille ville.
La capitale de "la belle province" a des rues très colorées.
Le pas des chevaux tirant les calèches des touristes martèle le macadam.
La statue de Samuel de Champlain, fondateur de la ville, fait face au fleuve.
On ne peut visiter Québec sans arpenter la "Promenade des Gouverneurs".
Au bout de la promenade se tient le "Château Frontenac" dont les élégantes tourelles dominent le Saint-Laurent, ce qui permet aux clients de cet Hôtel 5* d'avoir une vue plongeante et également imprenable sur le fleuve depuis leur chambre.
La visite du Château Frontenac se fait avec des guides, costumés pour l'occasion, qui font découvrir aux touristes l'imbroglio des kilomètres de couloirs désservant les chambres.
Nous entrons également dans la salle de bal qui peut accueillir jusqu'à 600 convives.
Juste un petit lustre en cristal...
A l'autre extémité de la promenade se trouve la Citadelle dont nous avons fait le tour non sans avoir monté au préalable quelques 310 marches...
La vue sur le Saint-Laurent y est spendide.
Nous assistons à la navigation des traversiers entre Québec et Lévis.
Et nous voici enfin parvenus à l'entrée de la Citadelle : ouf !
Québec, c'est aussi le quartier de la Place Royale où il fait bon flâner,
les ruelles en escaliers joliment fleuries,
la rue du Petit-Champlain aux nombreuses boutiques et restaurants de style "bistro", à la française. Nous y avons dîné... à 17h30 ! au "Cochon Dingue", le restaurant à la mode, pour être sûrs d'y trouver une bonne table !
Le lendemain, nous décidons de sortir de la ville pour aller visiter le village huron de Wendake situé à une dizaine de kilomètres au nord de Québec. Au passage, nous passons près de la chute Kabir Kouba (le serpent d'argent en huron) alimentée par la rivière Saint-Charles.
Les sentiers-nature sont toujours très bien aménagés au Canada et André, quoique se ressentant encore un peu de sa blessure, peut nous y accompagner.
Au bord de la rivière, une grande fresque rappelle le passé des autochtones habitant cette petite ville depuis 300 ans maintenant...
Bon : soit on est nuls en orientation, soit la visite du village n'a pas lieu à cette date... En tout cas, on n'a pas vu plus d'indien que de beurre en broche !
Les maisons du village n'ont rien de particulier sinon que les parcartes des rues portent une double indication avec les noms des chefs indiens qui l'ont gouvernée.
Le hall de l'Hôtel-Musée voisin (en forme de tipi) présente une exposition qui permet d'avoir un aperçu de la faune locale et de l'artisanat.
Voici la hauteur réelle d'un orignal. Heureusement qu'il est empaillé !
et voici sa vision de nuit de la forêt
Connaissez-vous les attrapeurs de rêve ?
Selon une légende indienne, ils sont censés conserver les belles images de la nuit et brûler les mauvaises aux premières lueurs du jour... Joli, non ?
Au retour, arrêt essence dans une station d'autoroute où des "fanas" de belles américaines se sont réunis.
Pas la peine de rêver, Philippe : elle ne rentrerait pas dans ton box !
Nous voici arrivés à l'ultime étape de ce périple outre-atlantique. Nous allons maintenant rejoindre Montréal où habite la famille d'André et j'ai vraiment hâte de les rencontrer tous !