• Ce jeudi, je suis allée écouter une conférence à la Mairie de mon arrondissement, proposée par la Société d'Histoire et d'Architecture du 13ème.

     Les jeunes parisiennes parties pour la Nouvelle France au 17ème siècle

     La conférencière, Maud Sirois-Belle, a des origines canadiennes par ses deux grand-mères. Elle s'est spécialisée dans ce sujet dont elle a déjà présenté à plusieurs reprises des volets à la SHA.  

    Aujourd'hui, elle continue de nous raconter l'histoire de ces "Filles du Roy".

    La Nouvelle France était une colonie du Royaume de France, située en Amérique du Nord et ayant existé de 1534 à 1663. Elle était composée de l'Acadie, du Canada, de la Louisiane et de Terre Neuve et sa capitale était Québec. Pour pallier au manque de femmes, le Roi Louis XIV chargea Colbert d'organiser le transport de jeunes filles à marier recrutées dans les orphelinats parisiens ou de province. Il dota ces jeunes filles et pourvut à leur transport en bateau. C'est ainsi que sur une période allant de 1663 à 1673, 770 Filles du Roy émigrèrent en Nouvelle France pour venir s'établir majoritairement à Québec et à Montréal. Elles se marièrent presque toutes et la population de la Nouvelle-France, passa de 3200 âmes en 1663 à 6700 en 1672. 

    Presque tous les canadiens ont parmi leurs ancêtres... une Fille du Roy !

    à ne pas confondre avec les filles de joie qu'elles ont sans doute côtoyées dans leur orphelinat avant de quitter la métropole. 

    L'arrivée d'un bateau à Québec convoyant des Filles du Roy 

    Les-Filles-du-Roi-1.jpg 

    Cette petite vidéo vous en apprendra plus.

    On peut lire aussi l'article de Maud Sirois-Belle dans La Lanterne de la Société de Généalogie de Drummondville : cliquer sur le numéro de mars 2010.

    Hélas, ce numéro n'est plus en ligne...


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  •  Je parle naturellement de l'huile sur bois représentant Sainte Anne, la Vierge et l'Enfant peinte par Leonard de Vinci à partir de 1501 (et inachevée à la mort de l'artiste en 1519) qui vient d'être restaurée par les ateliers du Louvre. Une exposition se terminant la semaine prochaine permet de l'admirer parmi 130 oeuvres dont certains sont des prêts exceptionnels.

     Et c'est absolument sublime.

     L'exposition est scindée en trois grandes parties : la première rassemble les différents dessins et les études de paysage que le maître a réalisés pour ses études préliminaires, la seconde présente le tableau du maître ainsi que le carton qui lui a servi de base (c'est un prêt de la National Gallery) avec en regard les oeuvres qu'il a inspirées à ses contemporains et la troisième réunit les hommages que lui ont rendu des peintres comme Delacroix, Degas, Odilon Redon ou Max Ernst. 

     La Sainte Anne de Vinci est dite "trinitaire". Il s'agit d'une représentation symbolique puisque tous les textes racontent qu'Anne était morte avant la naissance du Christ.

     Plusieurs "Sainte Anne trinitaire" sont présentées à l'exposition.

     Celle-ci est d'un anonyme espagnol (vers 1500). La Vierge a les cheveux défaits, signe de sa virginité tandis qu'Anne porte le voile des veuves.

     Sainte ANne Louvre - Anonyme espagnol vers 1500 Sainte Anne

     Une autre Sainte Anne trinitaire (provenant de Souabe - vers 1500) de composition pyramidale avec la Vierge réprésentée enfant selon la tradition iconographique.

     Sainte Anne Louvre - Sainte Anne trinitaire Souabe vers 150

     Les oeuvres de Vinci qui annoncent le tableau

    La Vierge aux rochers

     Même premier plan rocheux, même type d'arrière plan montagneux.

    Et pourtant, c'est une oeuvre de jeunesse...

    Sainte Anne Louvre - La Vierge au rocher du Louvre

     Le Saint Jean-Baptiste (vers 1508-1519) : déjà le sourire...

     Sainte Anne Louvre - Le Saint-Jean Baptiste du Louvre

     Les oeuvres de Vinci qui préparent le tableau

    Une étude de composition - vers 1500

     Sainte-Anne-Louvre---Etude-de-composition-vers-1500-Venise.jpg

     Une étude pour le visage de la Vierge

     Sainte Anne Louvre - Etude pour la tête de la Vierge vers

    Le carton de Burlington House (National Gallery)

     Sainte Anne Louvre - le carton de Burlington House de la Na

     Le tableau avant restauration. C'était déjà mon tableau préféré au Louvre...

     Sainte Anne Louvre - le tableau avant restauration

     Le tableau restauré : yapasfoto !

     Sainte Anne Louvre - le tableau restauré

     Les oeuvres inspirées de la Sainte Anne de Vinci

     Un tableau de Raphaël, contemporain de Vinci : la Sainte Famille avec un agneau

    dans lequel la Sainte Anne a été remplacée par un Saint Joseph.

     Sainte Anne Louvre - Raphaël Sainte Famille avec un agneau

     La Vierge à l'enfant avec un agneau de l'atelier de Quentin Metsys

    (XVIème siècle - flamand)

     La Sainte Anne a été gommée pour faire place au paysage.

     Sainte-Anne-Louvre---Vierge-a-l-enfant-avec-un-agneau-de-Q.jpg

     et maintenant, on fait un bond dans le temps...

    avec la Sainte Anne d'Odilon Redon (pastel sur papier - vers 1914)

     Sainte-Anne-Louvre---la-Sainte-Anne-d-Odilon-Redon.jpg

     et la Sainte Anne de Max Ernst : accrochez-vous...

     Sainte Anne Louvre - La Sainte Anne de Max Ernst

    Cliquez ici pour lire le dossier de presse de l'exposition.


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  •  Hier soir, je suis à nouveau allée applaudir Gabriel Vallejo et son quartet au 59 Rivoli dans le cadre du festival "Jazz pas grave" qui a réuni pendant 3 jours des musiciens de renom dans ce lieu de la culture underground. En attendant le début du concert, nous sommes allées faire un tour dans les ateliers. Le site "On va sortir" parle avec justesse de 6 étages de folie anarchique où les artistes contemporains s'expriment 6 jours sur 7.

     Je leur ai emprunté une photo...

     6-etages-de-folie-anarchique.jpg

    Cette fois-ci, c'est un ami  saxophoniste qui était à l'honneur : Il s'agit de Pierre-Marie Bonafos (il avait accompagné notre chorale pour notre concert de fin d'année l'an dernier).

     Pierre-Marie Bonafos au saxophone (et à la clarinette basse)

    et Guillermo Venturino à la batterie.

     GV - Pierre Marie Bonafos au saxo

     Flavio Perella à la contrebasse

     GV - Flavio Perella à la contrebasse

     et naturellement Gabriel au piano.

     GV - Gabriel au piano 2

    GV - Le GV Quartet

     On s'écoute une petite milonga ?

     Au fait, j'ai croisé au concert Marie-Claire, Elisabeth et Deborah, mes collègues de chorale prévenues par un petit email d'Anne, ma chef de choeur préférée.

     Bientôt toute la chorale viendra écouter Gabriel je pense !


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  • Cette année, nous avons choisi d'aller dans notre île préférée début juin, espérant y trouver un paysage nouveau. Et effectivement, à Bois-Plage, les coquelicots sont en fleur.

    Coquelicots

    Comme de coutume, notre première ballade à vélo est pour Saint-Martin et justement ce week-end c'est à un "Rendez-vous aux jardins" que le Syndicat d'initiative nous invite.

    Rendez-vous-aux-jardins-2012-copie-1.png

    Notre guide nous emmène à la découverte des jardins privés de la commune. Des trois jardins que nous avons visités, je ne parlerai que du premier d'entre eux qui se trouve dans la rue du Baron de Chantal montant vers la place de la République. Au N°17 se trouve une maison de maîtres du XVIIIème siècle transformée en un Hôtel 3 étoiles du groupe "Châteaux et Hôtels Collection" : La Baronnie, demeure de Bien-Etre. C'est la propriétaire elle-même qui nous accueille pour nous faire visiter le jardin.

    Le port de Saint-Martin au XVIIIème siècle

    La Baronnie - Saint-Martin au 18ème siècle

    Le port actuel

    Saint-Martin---le-port.jpg

    Derrière cette porte...

    La Barronie 6

    Cet Hôtel particulier

    La Barronie Evelyne

    La salle du petit-déjeuner est ornée de deux beaux meubles (une horloge et un baromètre). 

    Elle ouvre sur le jardin côté cour.

    La Barronie 3

    Le ravalement de cette façade est prévu à l'identique de celui côté rue.

    La-Baronnie---jardins.JPG

    La Barronie 2

    A Saint-Martin, nous avons vu un âne en culotte !

    La tradition se perpétue en effet à Ré pour le plus grand plaisir des touristes.

    Saint-Martin---un-ane-culotte.jpg

    L'origine de cette coutume remonte au XIXème siècle : les rétais employaient des ânes pour travailler dans les champs et dans les marais (pour le ramassage du varech et du sel). Pour les protéger des piqûres d'insectes qui les agaçaient, l'un de leurs propriétaires eut l'idée d'habiller ses bêtes de "pantalons" fabriqués avec le tissu d'une chemise d'homme. Les autres agriculteurs trouvèrent l'idée si bonne que tous suivirent son exemple.

    ane-culotte.jpg

    De retour au Musée Ernest Cognacq, le point de départ de la ballade-jardins, nous en profitons pour le revisiter. Une exposition de Raphaël Drouart, graveur et peintre des couleurs, s'y tient. Pratique la cariole pour promener son chien !

    Musée Ernest Cognac 3

    Dans la cour du Musée, de jolies gargouilles aux fenêtres à meneaux.

    Musée Ernest Cognac 2

    Gargouille Musée Ernest Cognac 2

    Raphaël Drouart est né en 1884 à Choisy-le-Roi. Il suit des cours à l'école des Beaux-Arts de Paris. A partir de 1910 , il effectue des voyages d'étude qui l'emmèneront en Italie, en Allemagne, en Belgique et en Hollande. Il est particulièrement marqué par son voyage en Italie où il s'enthousiasme pour la peinture de Boticelli. Il découvre l'île de Ré peu avant son mariage avec Alice Rousseau dont les parents font construire une maison aux Portes en 1910.

    Carte-bestiaire de l'île de Ré par Raphaël Drouart

    Carte de l'île de Ré (bestiaire) par Raphaël Drouart

    Aquarelle - Les Portes

    Les portes par Raphaël Drouart

    Gouache - La pêche à l'écluse de l'hirondelle - Les Portes

    La pèche à l'écluse de l'hirondelle

    Gouache de l'église - Saint-Clément des baleinesL'église Saint-Clément par Raphaël Drouart

    Aquarelle - Phare de Trousse-chemise à marée haute

    Phare de Trousse Chemise à marée haute

    Aquarelle - Les ruines de l'église à Saint-Martin

    Carte postale de Saint-Martin de Ré par Raphaël Drouart

    Sympa, non ?

    Autre jour, autre ballade à vélo. Cette fois-ci, c'est du sérieux : nous partons pour 25 kms de petite reine en direction de la pointe du Grouin en passant par La Couarde et Loix. Une ballade que j'adore.

    Carte-du-centre-des-piste-cyclables_modifie-1.jpg

    Un peu avant La Couarde, un champ où paissent quelques Baudets du Poitou en attente de culotte ! Le Baudet du Poitou est la première race asine officillement reconnue ne 1884.. Appelée mulassière, cette race permet par croisement avec une jument de trait la production de mule ou mulet réputés pour leur puissance. Leur effectif n'a cessé de décroître jusqu'en 1976, date d'un plan de relance de cette race déclarée en péril. De 174 sujets mâles en 1922, il n'en restait plus que 44 en 1977. Ce plan a d'ores et déjà permis de ramener à 350 le nombre d'individus de race pure (115 mâles et 235 femelles référencés en 2000). 

    Anes

    Les ânes de l'élevage de l'île de Ré sont au nombre de 24. Ils ont un pantalon bleu ou rose selon leur sexe ! Leur prix d'achat est de 8000 euros...

    Anes de l'élevage

    Le clocher de La Couarde se profile...

    La Couarde - coquelicots clocher et vélos

    Les ceps de vigne d'ordinaire décharnés au mois d'avril sont en feuilles à cette époque.

    La Couarde - clocher dans les vignes 2

    C'est la pleine époque des roses trémières. Malheureusement, le soleil n'est pas là et beaucoup de maisons ont leurs volets fermés... mais la saison battra son plein cet été.

    La Couarde - roses trémières et vélo

    C'est un peu mort, même...

    Mais nous qui vivons dans un environnement de voitures, on ne va pas s'en plaindre !

    La Couarde - rue fleurie

    Nous continuons la ballade vers Loix en passant au travers des marais salants.

    Loix - les marais fleuris

    La terre sèche au bord des marais donne de curieuses photos...

    Loix - la terre des marais craquelée

    Arrivée à Loix

    Loix - arrivée à l'écluse

    Les marais sont le domaine des oiseaux : ici une échasse blanche.

    Loix - une échasse blanche

    En vol...

    Loix - une échasse blanche en vol

    Passage devant le moulin à marée : on déchausse !

    Loix---le-moulin-a-maree.jpg

    Le clocher de l'église vu depuis "La route du sel" où nous avons déjeuné.

    Loix - le clocher

    Andouillette frites pour nous trois et crêpe pour Evelyne. Le sport, ça creuse ! 

    Au passage, il n'est pas défendu de sourire, André !

    La-route-du-sel---Philippe-et-Andre.jpg

    Ma cousine est plus coopérative...

    La-route-du-sel---Evelyne.jpg

    Une petite visite au cimetière voisin nous permet d'admirer, outre une tombe bien curieuse, de bien belles roses...

    Loix---tombe-au-cimetiere.jpg

    Loix - rosier

    Loix - rose

    L'arrivée à la Pointe du Grouin.

    Vue par Michel Adam, un peintre que je viens de découvrir sur internet et qui peint surtout les bords de mer et de marais, ça donne ça.

    michel-adam-pointe-du-Grouin.jpg

    De mon point de vue, c'est évidemment beaucoup moins poétique... Ah, si j'avais des dons pour la peinture, je crois bien que j'aimerais peindre l'île de Ré !

    Les Portes plage

    A défaut, je la photographie...

    Les Portes fleurs

    Les Portes fleurs 2

    Sainte-Marie - liseron et bestioles

    La rade de Saint-Martin

    Les Portes oiseaux 1

    Les Portes mouettes

    Et maintenant, il ne reste plus qu'à rentrer à La Bonne Etoile : je parle du camping !

    Après quelques parties acharnées de Crapette (au fait Marie-France, j'ai révisé les règles : je suis au point !), nous partons cette après-midi pour une petite ballade à Sainte-Marie de Ré. La piste cyclable longe la nationale mais en arrivant sur Sainte-Marie, on arrive par des chemins de traverse à trouver de jolies vues sur le village.

    Sainte-Marie - clocher à travers les maïs

    Sainte-Marie - plage et église

    On laisse les sacs et les vélos pour aller voir la mer ?

    Sainte-Marie - sac à dos accroché

    Sainte-Marie - la mer

    Photogénique ma cousine !

    Sainte-Marie - Evelyne sur la plage

    Sainte-Marie de Ré : encore un patelin désert... Jugez plutôt.

    Sainte-Marie - rue

    Allez, un petit zoom sur le rosier-tige.

    Saint-Marie - rosier tige

    Retour sous la pluie... Le temps se gâte.

    Le lendemain, nous abandonnons les vélos pour aller à Saint-Clément des baleines en voiture. C'est vrai que l'aller-retour nous feraient quelques 45 kilomètres dans les pattes et apparemment ce n'est pas du goût de tous. J'en connais qui devraient prendre du Supradyne plus souvent... Bon, la prochaine fois, avec Thierry et Denise, il n'y aura plus d'excuse pour faire les flemmards !

    Bon, je sais, le phare des baleines vous l'avez déjà vu sur ce blog, mais je ne peux tout de même pas repartir de Ré sans en rapporter une petite photo...

    Saint-Clément - le phare 2

    Mais que photographie donc André ?

    Ile-de-Re-158.jpg

    Il s'agit du phare des baleineaux d'une hauteur de 31 m construit dans les années 1850 sur des rochers n'affleurant qu'aux grandes marées, presqu'invisible par ce temps plus que couvert. La présence d'esquifs nombreux ayant provoqué quelques 450 naufrages dans ces eaux, sans compter les baleines qui venaient s'échouer sur la côte (la dernière vint s'échouer en 1920), rendit sa construction indispensable pour épauler son grand frère, le Phare des baleines.

    saint-Clement-des-baleines---le-phare-au-large.jpg

    Retour à Bois-Plage et fin de cette escapade rétaise : il pleut comme vache qui pisse et la météo annonce ce type de temps jusqu'en milieu de semaine prochaine...

     


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  • Comme chaque année lors de notre séjour printannier à l'Île de Ré, nous sommes allés en pélerinage à Saint-Clément des baleines : au programme, une petite visite au Phare du même nom et... un bon déjeuner au restau en compagnie de nos amis Thierry et Denise !
     
      Cette année, une super idée de Thierry : tandis qu'ils partent de leur côté le matin de bonne heure en vélo (il y a 2h30 de route), Philippe charge le mien dans le coffre de la 306 ce qui nous permet de les rejoindre tranquillement en fin de matinée. Le phare se trouve en effet à 23 kms de notre camping et si Thierry et Denise sont des cyclistes entraînés, il n'en n'est pas de même pour moi : faire le retour en vélo me permettra de jouir des beaux paysages sans avoir les fesses trop en compote !

        Notre première visite est pour la Savonnerie de l'Île de Ré dont la boutique principale se trouve justement au Phare des baleines.
     
    Enseigne savonnerie

    La spécialité de la savonnerie est la fabrication de savons au lait d'ânesse qui est réputé pour ses propriétés hydratantes, nourrissantes et régénérantes.

    Le lait d'anesse à la savonnerie

    Autrefois, l’âne était utilisé pour les travaux agricoles, le ramassage du varech sur les côtes, la récolte du sel ou le transport d’un village à l’autre : l'âne faisait partie de la vie quotidienne des gens de l'île de Ré.

    ane-culotte-ile-de-re-1024x768.jpg

    Si l'âne était ainsi culotté, ce n'était pas par coquetterie mais bien par nécessité : les marais salants sont le paradis des mouches et des moustiques qui prennent grand plaisir à s'acharner sur les ânes.

    Les quatre compères devant la savonnerie !

    Nous quatre devant la savonnerie

    Entre, le savon au lait d'ânesse, le savon aux pétales de rose trémière ou celui au caramel fleur de sel, je me demande bien lequel Philippe va me laisser... (Comme vous le voyez, je ne me lasse pas de photographier notre nouvelle salle de bains !)

    P1320194.JPG

    Le phare de Saint-Clément sous un ciel... pas très clément ! Cette année le mauvais temps qui règne en France depuis bien trop longtemps n'a pas épargné l'île de Ré.

    Le phare des baleines

    Le sourire de Denise est là heureusement pour réchauffer l’atmosphère.

    Denise au phare des baleines

    Cette année, la mer est basse au Phare.

    La mer au phare des baleines 2

    et les pêcheurs en profitent.

    Pêcheurs au phare des baleines

    Châteaux de galets...

    Châteaux de galets au phare des baleines

    Après ce bol d'air frais, un petit pineau au restaurant "le Patio" est le bienvenu. Un joli décor, un très bon accueil mais un menu un peu chérot pour la qualité des mets à mon sens.

    Restaurant-le-patio.jpg

    Au Patio au phare des baleines

    Le retour : en voiture pour Philippe, en vélo pour nous trois.

    Les pavots de Californie de Saint-Clément ont l'air de bien apprécier ce printemps frais.

    Pavots de Californie à Saint-Clément des baleines

    Deux jolies photos de Denise

    Les marais sont le royaume des oiseaux : ici, une échasse blanche.


    Une échasse

    Remarquez le reflet dans l'eau...

    Une échasse-copie-2

    L'échasse blanche a de longues pattes roses, un long bec fin et noir. Il est surtout blanc avec une calotte et un dos sombre. Les adultes mesurent de 33 à 36 centimètres de long. Ses longues pattes roses lui permettent de patauger en eau profonde, tout en recueillant la nourriture en surface. Elle se nourrit principalement d'insectes et de mollusques pris sur la vase, le sable, la végétation ou l'eau.

    Ici, un Tadorne de Belon (autrement dit un grand canard) file sur l'eau sans prêter attention à une échasse en train de couver.

    Tadorne-et-echasse.jpg

    Le passage du Martray : c'est l'endroit le plus étroit de l'Île de Ré.

    P1310885 bis

    Carte-ile-de-re.png

    La Couarde vue depuis la piste cyclable

    La-Couarde-vue-de-l-etang.JPG

    Je craque toujours devant les fleurs...

    Retour du phare des baleines

    P1310880.JPG

    2 heures et demie après : retour au camping de La Bonne Etoile. Contente d'être arrivée !

    Merci Thierry et Denise pour cette belle balade.

     


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