• Arlette a de très jolis objets chez elle, rapportés de ses nombreux voyages : je lui ai emprunté récemment une cafetière en cuivre provenant de Turquie : un beau sujet pour moi mais... pas facile à dessiner, c'est moi qui vous le dit.

    J'ai opté pour les pastels secs (en ce moment j'essaie de me perfectionner dans leur usage). Célia, ma prof, m'a appris à les tailler au cutter : il est indispensable de le faire régulièrement pour pouvoir faire les détails.

    La difficulté à laquelle je me heurte en ce moment est celle de la réalisation du fond de mes dessins. Célia insiste sur le fait qu'il faut que je trouve des idées toute seule...

    Alors, j'ai cherché sur le net et j'ai trouvé ce tableau de Cheri Wollenberg, un peintre américain dont j'ignorais jusqu'à présent l'existence : il a peint une théière en cuivre en l'agrémentant d'un torchon de cuisine. J'ai trouvé que cela rendait bien alors j'ai essayé. Je n'avais pas laissé beaucoup de place en bas de mon dessin alors j'ai dû couper le torchon...

    Et voilà !

    Le prochain mardi en huit...


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  • La nature morte du jour : une élégante théière accompagnée de légumes et de fruits. Je l'ai faite aux pastels secs et... je me suis inspirée de Raoul Dufy pour faire le fond...

    Nature morte au poisson et aux fruits (1920-1922) Dufy

     

    Et voilà !

     

    Nature morte à la Dufy !

    J'ai mis un temps certain à réaliser ce dessin. Entre-temps, la banane avait muri et j'avais mangé le citron : obligée de racheter du matériel (qui, du coup, a bougé) !

    Cela me plait de plus en plus de devoir me creuser la tête pour trouver des fonds.


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  • Avec mon amie Agnès, je suis allée me promener un dimanche de l'autre côté du périphérique... à Châtenay-Malabry pour aller visiter l'arboretum de la Vallée aux loups. Ce n'est qu'à une demie-heure de RER de Paris.

    Le parc est absolument admirable par la diversité et la taille de certains de ses arbres.

    Il fut créé à la fin du XVIIIème siècle par le Chevalier du Bignon, puis passa aux mains d'un pharmacien de Napoléon, Charles-Louis Cadet de Gassicourt, qui l'agrémenta de végétaux rares. Le marquis de Châteaugirons met en place de 1809 à 1835 les grandes lignes du parc actuel que la famille Croux, pépiniéristes de père en fils, reprend en 1890 pour en faire la vitrine de son entreprise.

    C'est le Conseil départemental des Hauts-de-Seine qui en a fait l'acquisition en 1986 et qui l'entretient depuis. En voici la plan : il est bien utile pour se repérer parmi tous les bosquets.

    Promenade à l'Arboretum de la Vallée aux loups - visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand 

    Cet arbre est un cyprès de Louisiane ou cyprès chauve (car ses feuilles sont caduques) : il se plait en milieu humide et fait des racines aériennes. Ces dernières contribuent à un meilleur ancrage de l'arbre dans le sol et à la fourniture en oxygène du système racinaire immergé.

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Le fameux cèdre bleu du parc

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    A la Monet...

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Un coin d'ombre bien apprécié

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    C'est dans ce château que la famille Croux résida longtemps.

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Quelle luxuriance !

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Un peu d'exotisme

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Impressionnante ramure...

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Dans un coin du parc, une adorable petite fontaine

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Un charmant petit kiosque pour les amoureux...

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Mais que vois-je à gauche de l'image... ?

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Les lianes aussi sont amoureuses on dirait bien !

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Vue sur le plan d'eau depuis le kiosque

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Eh oui Agnès... Il faut redescendre sur terre !

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Fière de ma photo...

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Un autre escalier mène tout doucement vers la sortie.

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand 

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand 

    Henri De Latouche, journaliste républicain au "Constitutionnel" en 1815, puis directeur du Figaro, créé en 1826, convaincu du régionalisme en littérature, sera responsable du nom et de l'oeuvre de George Sand. Dès 1823, il décide de venir habiter à Châtenay, au cœur du Val d'Aulnay, dans une charmante maison (108 rue de Chateaubriand), dans laquelle il accueillera de nombreux artistes dont Honoré de Balzac. Il y demeura jusqu’à sa mort en 1851.

    Une plaque l'indique ici. 

    "Henri De Latouche, le poète des ADIEUX, l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages, en prose et en vers, a possédé trente ans cette maison qu'il a habitée les dix dernières années de sa vie, et c'est là qu'il a rendu son âme à Dieu le 27 février 1851".

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Il suffit de traverser la route pour accéder à la maison de Chateaubriand. Ce dernier l'acquiert en 1807, suite à un exil volontaire destiné à mettre de la distance entre lui et Napoléon suite à un écrit qui n'avait pas plu à l'Empereur.

    Il en parle dans ses mémoires d'outre-tombe...

    « près du hameau d'Aulnay, dans le voisinage de Sceaux et de Chatenay, une maison de jardinier cachée parmi des collines couvertes de bois » 

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    C'est dans cette salle à manger que le couple Chateaubriand reçoit ses amis. Céleste, son épouse. Celle-ci, pour égayer les soirées à la Vallée aux loups, organisait des concerts, d'où la présence du pianoforte et de la harpe.

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Un très bel escalier à double branche conduit au premier étage, étage de la nuit. Il provient d'un bateau et c'est l'écrivain qui l'y a installé. Il évoque son attachement à sa Bretagne natale, la fascination que la mer exerça sur lui toute sa vie et surtout son goût pour les voyages qui le conduisit notamment vers le Nouveau Monde et le pourtour méditerranéen.

    Les degrés de pierre soutenant l'escalier, sont destinés à recevoir des plantes et des fleurs, comme du temps de Châteaubriand. 

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand 

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand 

    Le grand salon : une ambiance XIXème siècle

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Châteaubriand rencontra Juliette Récamier pour la première fois en 1801, chez Germaine de Staël. Celle-ci était alors une des reines de la mode, recevant dans son luxueux hôtel de la rue du Mont-Blanc à Paris. C'est seulement en 1817 qu'ils nouèrent une relation amoureuse qui ne prit fin qu'à la mort de l'auteur en 1848.

    Le salon bleu évoque Juliette Récamier. On y voit le lit sur lequel elle posa dans l'atelier de David (il est attribué à l'ébéniste Georges Jacob).

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Le salon Le Savoureux : Henry Le Savoureux acquit la propriété en 1914.

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    J'ai adoré ces petits fauteuils en rotin.

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Le salon politique avec le portrait de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Le portrait de l'auteur par Anne-Louis Girodet Trioson

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Le petit cabinet présente des gravures des différentes maison où habita Châteaubriand.

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Depuis l'étage, la vue sur le jardin

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    L'antichambre turque est dédiée aux oeuvres littéraires de Châteaubriand.

    Le papier peint panoramique, en grisaille, rappelle le périple effectué par l'écrivain en Orient (1806-1807).

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

     

    La chambre de Céleste de Châteaubriand qui devint celle de Juliette Récamier entre 1818 et 1828.

     

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

     

    Le buste de Juliette Récamier par Joseph Chinard nous donne l'occasion d'admirer la jolie toile de Jouy qui revêt les murs de la pièce.

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

     

    Nous voici maintenant en haut du grand escalier...

     

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

     

    Des médaillons en stuc le décorent agréablement.

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

     

    Voici la chambre de l'écrivain : elle évoque ses dernières années puisqu'il mourut à Paris dans son appartement de la rue du Bac en 1848. Selon ses dernières volontés, il fut enterré sur le rocher du Grand-Bé à Saint-Malo.

     

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

     

    La bibliothèque de Châteaubriand n'est pas ouverte au public mais une lucarne permet d'y jeter un coup d'oeil.

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

     

    Promenade dans l'Arboretum de la Vallée aux loups et visite de la maison de Châteaubriand

    Une très belle promenade

    que je m'étonne de n'avoir jamais faite auparavant...


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  • Le jeudi de l'Ascension était une journée très chaude.

    Anne, qui encadre les Dmarcheurs, nous a proposé de nous faire découvrir le quartier de la Mouzaïa situé dans le 19ème arrondissement.

    De butte en butte avec Dmarche

    Rendez-vous nous était donné à la station "Butte du Chapeau Rouge" du tram T3b.

    De butte en butte avec Dmarche

    Nous traversons tout d'abord le Parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge qui tire son nom d'une guinguette qui animait au début du 20ème siècle la plaine du Pré Saint-Gervais,

    De butte en butte avec Dmarche

    et découvrons une statue assez colossale intitulée "L'enfance de Bacchus", due à Pierre Traverse celui qui a fait "L'homme" du Palais de Chaillot) et date de 1938.

    De butte en butte avec Dmarche

    De face on voit bien qu'il s'agit d'un Bacchus.

    De butte en butte avec Dmarche

    Le parc d'une surface de 4,7 hectares a été ouvert en 1939. Son architecture, oeuvre de Léon Azéma, est d'un style néo-classique typique des années 30 : escaliers, mails, statues, abris, fontaine en cascades se succèdent en donnant à ce parc un charme incomparable..

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    Cet arbre s'appelle peut-être un "frêne commun" mais il est tout de même exceptionnel. Sur la petite étiquette on peut lire qu'il vient du Caucase, qu'il mesurait 30 mètres de haut avec un tronc de 3,65 mètres de circonférence en 2011... 

    De butte en butte avec Dmarche

    Hélas la photo ne rend pas compte de l'immensité de ses ramures dont l'ombre est spécialement appréciée en ce jour de grande chaleur.

    De butte en butte avec Dmarche

    Depuis le haut du parc, on jouit d'une très belle vue sur Le Pré-Saint-Gervais, de l'autre côté du périphérique. Anne nous explique que les bancs de bois, peints en blanc au premier plan (oeuvre de Bert Theis) sont symboles de paix : ils font référence au discours pacifiste prononcé par Jean Jaurès le 25 mai 1913 sur le site. L'homme politique sera assassiné un an plus tard par Raoul Villain au café "Le Croissant" situé au 146 rue Montmartre.

    De butte en butte avec Dmarche

    Jean Jaurès prononçant son discours au Pré Saint-Gervais devant 150.000 personnes.

    De butte en butte avec Dmarche

    En bas, une fontaine monumentale, surmontée d'une statue d'Eve par Raymond Couvègnes (1938)

    De butte en butte avec Dmarche

    Monument en marbre aux victime d'Afrique du Nord par Eugène Dodègne (1995)

    Celui-ci a été influencé par Brancusi et Giacometti. La sculpture n'a pas forcément plu : difficile de contenter tout le monde...

    De butte en butte avec Dmarche

    On aperçoit ici l'église portugaise Fatima, voisine de l'Hôpital Robert Debré, qui accueillit au début du mois de mai un millier de personnes venues faire une veillée dédiée aux apparitions de Fatima un siècle plus tôt (de mai à octobre 1917, trois petits bergers rencontrèrent la Vierge par six fois...).

    De butte en butte avec Dmarche

    Le Pape se rendit d'ailleurs à Fatima pour célébrer le centenaire de cette apparition et faire saints deux de ces petits bergers, Jacinta et Francisco.

    De butte en butte avec Dmarche

    Le parc est agréablement fleuri.

    De butte en butte avec Dmarche

    De butte en butte avec Dmarche

     Une dizaine de "Villas" - petites rues étroites pavées, se terminant parfois en impasse, bordées de maisons ne dépassant pas un étage - donnent dans la rue de Mouzaïa. Ce nom vient de celui d'une ville algérienne où des combats eurent lieu en 1839-1840 pendant la conquête du pays par la France, opposant les zouaves et les tirailleurs de Vincennes.

    Le terrain gypseux est à l'origine de la construction de ces maisons basses qui, au 19ème siècle, étaient habitées par la population ouvrière qui travaillait sur les carrières du quartier.

    De butte en butte avec Dmarche

    Ainsi, la Villa Félix Faure

    De butte en butte avec Dmarche

    De butte en butte avec Dmarche

    De butte en butte avec Dmarche

    la Villa Sadi Carnot, qui jouxte le précédente.

    De butte en butte avec Dmarche

    De butte en butte avec Dmarche

    Et voici la Villa de Bellevue

    De butte en butte avec Dmarche

    De butte en butte avec Dmarche

    De butte en butte avec Dmarche

    Retour rue de Mouzaïa,

    De butte en butte avec Dmarche

    avec l'église Saint-François-d'Assise dans laquelle Anne nous invite à entrer. Cette église a été construite entre 1914 et 1926 pour commémorer les sept cents ans de la création de l'ordre de Saint- François.

    De butte en butte avec Dmarche

    La charpente est en béton armé imitant le bois et contraste agréablement avec la blancheur des murs.

    De butte en butte avec Dmarche

    Dans le bas-côté gauche, une série de vitraux modernes met en valeur une représentation de la Vierge à l'enfant.

    De butte en butte avec Dmarche 

    Icône de "La mère de Dieu à l'enfant, en prière" (Photo Maryannick)

    De butte en butte avec Dmarche

    De butte en butte avec Dmarche

    Le choeur est superbe de sobriété malgré la présence d'une immense fresque.

    De butte en butte avec Dmarche

    Le maître-autel est en pierre, orné de mosaïques. 

    De butte en butte avec Dmarche

    Sur le chevet plat du choeur de l'église, la mosaïque de style byzantin a été réalisée par la maison Mauméjean, maîtres verriers et mosaïstes depuis trois générations.

    De butte en butte avec Dmarche

    Sur l'arc triomphal, se trouvent des fresques réalisées par Charles Bouleau : le Christ, dans une mandorle, tient saint François dans son sein. Les symboles des Évangélistes entourent l'ensemble avec des anges affichant les vertus de saint François.

    A droite l'aigle de Jean et le taureau ailé de Luc, à gauche le lion ailé de Marc et l'ange de Matthieu.

    De butte en butte avec Dmarche

    Autour du Christ en croix se trouvent Marie et l'apôtre Jean. Au pied, saint François, agenouillé, reçoit les stigmates, tandis qu'une vieille femme en noir rappelle que la vocation des franciscains est de secourir les pauvres. L'ensemble est enrichi par la présence de grands saints franciscains : sainte Claire et saint Bonaventure (à droite), saint Louis et sainte Elisabeth de Hongrie (à gauche).

    De butte en butte avec Dmarche

    L'orgue de tribune est dû à Rochesson et date de 1951 : moderne, il s'harmonise très bien avec la sobriété de l'église.

    De butte en butte avec Dmarche 

    Nous voici arrivés à l'entrée du Parc des Buttes-Chaumont. Anne nous rappelle que cet endroit s'appelait autrefois la colline du Mont Chauve et que le parc (de 25 hectares) a été construit sur des remblais de carrières de gypse (exploitées depuis la révolution française et jusqu'en 1860). L'état fait en 1863 l'acquisition du terrain et Napoléon III décide d'y créer le grand parc de l'Est parisien, l'un des plus spectaculaires de la capitale : il est inauguré en 1867.

    De butte en butte avec Dmarche

     

    Waaaaoooouuuuuhhhhh ! Y'a du monde sur les pelouses aujourd'hui...

    De butte en butte avec Dmarche

     

    Sur la promenade circulaire du parc, une statue de Sylvain Kingsburger (1933) : Le gouffre (parfois nommé Le grimpeur)

    De butte en butte avec Dmarche

    Une sorte de canard (?) s'est perché sur sa tête !

    De butte en butte avec Dmarche

     

    Maryannick, elle, a vu cet oiseau : est-ce le même... ? Je ne crois pas.

    De butte en butte avec Dmarche

    Le lac du parc avec la passerelle suspendue qui conduit sur l'île centrale

     

    De butte en butte avec Dmarche.

     

    Une photo de Maryannick

    Les promeneurs recherchent la fraîcheur due à la proximité du plan d'eau...

     

    De butte en butte avec Dmarche

    D'autres ont dû se pommader avec de la crème solaire avant de s'exposer car le soleil est vraiment fort ! (bravo pour le réglage de l'appareil, Maryannick)

    De butte en butte avec Dmarche

    La passerelle suspendue a une portée de 65 mètres.

    De butte en butte avec Dmarche

     

    De butte en butte avec Dmarche

     

    Les immeubles du fond ont une jolie vue sur le parc : ça doit coûter bonbon d'y habiter !

     

    De butte en butte avec Dmarche

     

    Le temple de la Sybille se trouve au point culminant de l'île.

     

    De butte en butte avec Dmarche

     

    Ses chapiteaux d'ordre corinthien ont été inspirés de ceux du temple de Vesta à Tivoli.

    (Photo de Maryannick)

     

    De butte en butte avec Dmarche

     

    Depuis le temple, on jouit d'une très belle vue sur le Sacré-Cœur.

     

    De butte en butte avec Dmarche

     

    Ma promenade s'est achevée là : j'ai déclaré forfait à cause de la chaleur et du populo...

    Merci beaucoup à Anne qui a préparé cette belle promenade.


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  • Cet après-midi nous sommes allés aux Fauvettes, notre cinéma de prédilection, situé avenue des Gobelins. Une amie m'avait conseillé d'aller voir Django (un épisode de la vie du célèbre musicien de jazz manouche).

    Un film qui est agréable à voir mais sans plus, mise à part évidemment la superbe musique qui l'accompagne. Philippe a même gravé un CD à notre retour que nous allons écouter inlassablement je pense.

    Django aux Fauvettes

     

    L'action se passe sous l'occupation en 1943, au moment où Django Reinhardt est au faîte de sa gloire à Paris. Pour fuir les allemands qui l'ont invité à venir jouer à Berlin mais également mis en garde par sa maîtresse, Louise, sur le sort des tziganes dans l'Allemagne nazie, il se réfugie avec sa femme, Naguine, et sa mère, Negros, à Thonon-les-Bains où il retrouve une partie de sa famille, des tziganes vivant en roulotte.

    Seul son talent lui vaudra d’échapper aux persécutions s’abattant sur sa communauté, à laquelle il rendra hommage avec un Requiem pour mes frères Tziganes joué après la guerre et dont la partition est à présent perdue.

    ◄►◄►◄►◄►

    Etienne Comar, le réalisateur, a choisi Reda Kateb pour endosser le personnage et il fait une belle prestation. Il a dû apprendre à jouer de la guitare pendant un an avant de pouvoir tourner les scènes musicales et il a aussi appris à donner la réplique dans le langage des sinté, les gitans d'Europe de l'Ouest. Cécile de France lui donne la réplique : elle joue le rôle (imaginaire) d'une des nombreuses maîtresses qu'il a eues : avec une telle musique, il devait être difficile de ne pas tomber sous le charme de ce beau brun...

    Mais le rôle que j'ai préféré est celui tenu par Bim Bam Merstein, de la communauté des gens du voyage de Forbach, qui joue la mère de l'artiste.

    La voici avec les autres artistes ayant endossé les rôles des compagnons de jazz de Django.

    Django aux Fauvettes

    La bande-annonce

    Ma foi nous avons passé un bon moment !


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