• Ce fut une année difficile pour le chant : peu présente aux répétitions et une chef de choeur pleine de soucis elle aussi et du coup un peu brouillon... Mais ce fut tout de même un plaisir que de chanter ce lundi là avec pour spectateurs mon amie Marie-Claire et son mari Jacques, mon amie Agnès et, naturellement Philippe qui me permet de garder une trace de ces concerts...

    Mon concert de chorale du 27 juin 2016

    Mes copines de chant sont toutes des Alti, comme moi. Elles sont : de droite à gauche, Marie-France, Annie et Annette. Un tir groupé !

    Mon concert de chorale du 27 juin 2016

    Entrée des choristes sur un air de fanfare !

    Le programme était comme d'habitude très varié allant de Mozart (avec deux nocturnes) à Jean-Michel Jarre (avec "Les mots bleus" chantés par Christophe).

    Le public a adoré "Le chat de la voisine" qu'il nous a demandé de chanter en reprise à la fin du concert. La chanson a été rendue célèbre par son interprète, Yves Montand.

    Si le refrain est très léger, les couplets sont lourds de sens et il faut prendre le ton à bon escient...

    Le chat de la voisine 
    Qui mange la bonne cuisine 
    Et fait ses gros ronrons 
    Sur un bel édredon dondon 
    Le chat de la voisine 
    Qui s'met pleines les babines 
    De poulet, de fois gras 
    Et ne chasse pas les rats 
    Miaou, miaou 
    Qu'il est touchant le chant du chat 
    Ronron, ronron 
    Et vive le chat et vive le chat !

    Je ne dessin'rai pas l'homme et son agonie 
    L'enfant des premiers pas qui gèle dans son nid 
    Je ne parlerai pas du soldat qui a peur 
    D'échanger une jambe contre une croix d'honneur 
    Du vieillard rejeté aux poubelles de la faim 
    Je n'en parlerai pas, mieux vaut ce p'tit refrain...

    Le chat de la voisine 
    Qui mange la bonne cuisine 
    Et fait ses gros ronrons 
    Sur un bel édredon dondon 
    Le chat de la voisine 
    Qui s'met pleines les babines 
    De poulet, de fois gras 
    Et ne chasse pas les rats 
    Miaou, miaou 
    Qu'il est touchant le chant du chat 
    Ronron, ronron 
    Et vive le chat et vive le chat !

    Je n'serai pas l'empêcheur de déjeuner en rond 
    A louanger la sueur qui brûle sur les fronts 
    Je ne parlerai pas de l'ouvrier qui pleure 
    La perte de ses doigts morts aux champs du labeur 
    De la jeune fille fanée avant d'avoir aimé 
    Je n'en parlerai pas, il vaut mieux glorifier...

    Le chat de la voisine 
    Qui mange la bonne cuisine 
    Et fait ses gros ronrons 
    Sur un bel édredon dondon 
    Le chat de la voisine 
    Qui s'met pleines les babines 
    De poulet, de fois gras 
    Et ne chasse pas les rats 
    Miaou, miaou 
    Qu'il est touchant le chant du chat 
    Ronron, ronron 
    Et vive le chat et vive le chat !

    Et moi, j'ai particulièrement aimé "Erev Shel Shoshanim", une jolie chanson d'amour en hébreu composée en 1957 qui est rapidement devenue un tube en Israël puis dans tout le Moyen-Orient avant d'être connue internationalement.

    Traditionnellement, cette chanson est interprétée pour accueillir les jeunes mariés sous la houppa (le dais, symbole du foyer que le couple doit construire et partager. Il est ouvert de toute part, de la même façon que l’était la tente d’Abraham et de Sarah, afin de pouvoir offrir l’hospitalité aux amis et aux membres de la famille sans aucune restriction.). Elle peut faire penser à Adam et Ève au jardin d’Eden, ou au Cantique des Cantiques.

    Elle a été interprétée par Mike Brant et Nana Mouskouri en leur temps.

    Erev shel shoshanim
    Netze na el habustan
    Mor besamim ulevonah
    Leragelekh miftan

    Lailah yored leat
    veruah shoshan noshevah
    Havah elhash lakh shir balat
    Zemer shel ahavah

    Shahar homah yonah
    Roshekh male telalim
    Pikh el haboker shoshana
    Ektefenu li.

    Inutile de vous dire qu'on s'accrochait à nos partitions pour la chanter en VO !

    Un soir de roses
    Sortons dans le jardin
    De l'encens, des épices et de la myrrhe
    Sont comme un tapis à tes pieds.

    La nuit descend doucement
    Et un vent de roses souffle
    Laisse-moi te chanter
    Un chant d'amour.

    A l'aube une colombe roucoule,
    Tes cheveux sont remplis de rosée,
    Ta bouche est comme une rose le matin,
    Je la cueillerai pour moi.

    Rendez-vous l'année prochaine avec d'autres chansons !


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  • Notre petit séjour bourguignon a été fertile en événements : après la fête des voisins et la procession de la congrégation de Saint Vorles, nous voici ce mardi soir à une soirée musicale en l'église de Sainte-Colombe où la Chorale des Sans Voix de Châtillon se produit, dirigée par son chef, Bruno Pignalet.

    L'église de Sainte-Colombe n'a rien d'exceptionnel : elle a été construite en 1839 avec le développement de la cité ouvrière et a été rénovée intérieurement. Son clocher carré ne possède pas de flèche.

    La place a été rénovée récemment : un peu de verdure sur le macadam n'est pas pour me déplaire.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Belle sobriété des murs en pierre apparente (photo Christaldesaintmarc)

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Avant que le concert ne commence, un petit tour d'horizon : dans le choeur, un beau Christ en croix du XVIème siècle

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Voici la statue-reliquaire du saint qui a donné son nom à cette église.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

     De part et d'autre du choeur, des autels secondaires décorés de statues avec ici en premier plan un joli lutrin

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Ce très beau Christ en ivoire date du XVIIIème siècle. Il est malheureusement mal mis en valeur.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Au balcon, un élégant buffet d'orgues

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Petit à petit, l'église s'est remplie...

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Puis, c'est quelques cinquante choristes qui entrent en procession dans l'église.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Tiens, voilà notre amie Marguerite !

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    suivie de près par son mari, Jean, et par notre ami Roger Petitjean...

     Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Le pupitre des basses (au centre Jean et Roger) : Bruno Pignalet est au piano.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

     Le pupitre des alti : on y reconnait Véronique Petitjean derrière le micro qui, tout comme son mari, chante dans la chorale.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Sur la droite, le pupitre des sopranes : on y aperçoit Marguerite.

    Le concert de la Chorale des Sans Voix à l'église de Sainte-Colombe

    Le programme était riche et varié.

    J'ai adoré la chanson "Je vole" chantée par Michel Sardou puis Louane. Elle était "doublée" en langue des signes par deux choristes qui réalisaient l'exploit de chanter en même temps : chapeau !

    "Corsica" chanté par Patrick Bruel et Patrick Fiori était magnifiquement interprétée par l'ensemble du pupitre des basses.

    Je n'ai pas forcément enregistré les morceaux que j'ai préférés (difficile de deviner avant d'entendre...). En voici un intitulé "Oh Mamy Blue" bien connu de tous mais toujours agréable à entendre.

     

    La Chorale des Sans Voix a donné un concert en février dernier au Théâtre de Châtillon : si vous voulez en voir le compte-rendu exhaustif, allez sur le blog de Christal de Saint Marc ICI.

    Bruno Pignalet, en plus d'être compétent (il tourne le dos aux choristes et ne les dirige que très peu, ce qui implique beaucoup de travail en amont) a également beaucoup d'humour.

    Lui et ses choristes nous ont ainsi fait passer une très agréable soirée.


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  • Samedi dernier, nous sommes allés applaudir mon petit cousin, Vincent Vaccaro, dont l'orchestre se produisait à Saint-Aubain-lès-Elbeuf : au programme l'illustration musicale des tout premiers Mickey Mouse (en noir et blanc).

    Mickey Mouse mis en musique par l'Orchestre régional de Basse-Normandie

    Vincent a fait des études de musique : il apprend le violoncelle au Conservatoire National de Région de Tours où il est né en 1964 et intègre le Conservatoire National de région de Boulogne Billancourt en 1983. Il y obtient un Premier Prix de violoncelle et de musique de chambre. Depuis  1989, il est violoncelliste à l'Orchestre Régional de Basse Normandie qui, refonte des régions oblige, s'appelle maintenant l'Orchestre Régional de Normandie (il est composé de 18 musiciens professionnels).

    Mickey Mouse mis en musique par l'Orchestre régional de Basse-Normandie

    Le concert avait lieu dans l'église de la Congrégation des Soeurs du Sacré-Coeur de Jésus.

    Mickey Mouse mis en musique par l'Orchestre régional de Basse-Normandie

     L’Orchestre propose ici un ciné-concert avec projection et mise en musique des premiers dessins animés de l’emblématique Mickey Mouse. L’Orchestre joue en direct pendant la projection, ce qui suppose un extraordinaire travail de précision du chef, des musiciens et de l’écriture des partitions musicales. Le compositeur, Cyrille Aufort écrira ici sa musique avec inventivité, pertinence et respect de l’image. Sera présentée au cours de cette soirée une sélection des premiers Mickey Mouse pour redécouvrir sous une forme originale, visuelle et musicale, l’univers de la célèbre souris.

    C'est le Maire de Saint-Aubain, Jean-Marie Masson qui nous offre ce beau programme. Il a mis, pour la circonstance, une cravate en adéquation avec celui-ci !

    Mickey Mouse mis en musique par l'Orchestre régional de Basse-Normandie

    Trader Mickey (1932)

    Mickey Mouse mis en musique par l'Orchestre régional de Basse-Normandie

     Mickey est parti avec Pluto faire du commerce à bord d'une barque sur une rivière africaine. Après un accostage parmi les crocodiles, Mickey et Pluto se retrouvent encerclés par les guerriers d'une tribu locale. Ce sont des cannibales et ils les emportent au bout de leurs piques. Mickey se retrouve au milieu de légumes dans une grande marmite, tandis que Pluto est ficelé comme un cochon avec une pomme dans la gueule mais sur le dos. La tribu dévalise les marchandises de Mickey, trouvant des applications inédites à de nombreux outils comme des instruments de musique. C'est en jouant avec un saxophone utilisé par le cuistot comme cuillère que Mickey parvient à sortir du feu. Mickey divertit un peu la tribu et danse avec les guerriers.

    Le public prend visiblement du plaisir...

    Mickey Mouse mis en musique par l'Orchestre régional de Basse-Normandie

    Vincent, lui, est concentré sur la musique.

    Mickey Mouse mis en musique par l'Orchestre régional de Basse-Normandie

    Le compositeur de cette oeuvre est Cyrille Aufort : né en 1974 et titulaire de plusieurs premiers prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon et de Paris, il a déjà composé de nombreuses musiques de films et, nous a dit Vincent, il est maintenant difficile de l'avoir car il est devenu cher...

    Mickey Mouse mis en musique par l'Orchestre régional de Basse-Normandie

     Jean Deroyer est le jeune Chef de cet orchestre de chambre : né en 1979, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris à l’âge de quinze ans où il obtient cinq premiers prix. Vincent nous a dit que les chefs restent quatre ans dans l'orchestre et que celui-ci était fort apprécié des musiciens.

    Mickey Mouse mis en musique par l'Orchestre régional de Basse-Normandie

    Mickey Mouse mis en musique par l'Orchestre régional de Basse-Normandie

     Nous avons aussi pu voir et écouter : Musical Farmer (1932), The Barn Dance (1929), The Cactus Kid (1930), The Haunted House (1929), Mickey in Arabia (1932) et Mickey's Good Deed (1932).

    Mickey in Arabia

     Mickey Mouse mis en musique par l'Orchestre régional de Basse-Normandie

     

    Mickey fait un voyage en Arabie avec Minnie. Il arrive sur un chameau dans un souk : ils font les touristes. Minnie prend plusieurs photos mais un habitant malhonnête décide de la kidnapper et de s'enfuir à cheval. Mickey tente de le poursuivre mais son chameau a entre-temps décidé de se rafraîchir en buvant de la bière. Le kidnappeur est un cheik qui voulait ajouter Minnie à son harem. Mickey entre dans la demeure du cheik. Après avoir éloigné Minnie des mains du cheik, sa garde empêche les deux souris de sortir. Mickey se retrouve face au cheik armé de deux pistolets qui, aveuglé par son turban, tire n'importe où même sur ses soldats armés de cimeterres. Ces derniers se réfugient dans des vases et des amphores de tous genres. Après avoir épuisé ses munitions et recouvré la vue, le cheik se met au lancer de couteaux qu'il a en grande quantité. Mickey parvient à lui renvoyer ceux enfichés dans un paravent derrière lequel il était caché et à s'enfuir dehors avec Minnie, cachée dans une jarre. Ils montent ensuite dans un minaret. Poursuivis par le cheik, ils courent sur les toits. La fuite n'est pas encore achevée car il faut redescendre. Mickey et Minnie tombent du haut du toit mais se rattrapent à un store. Le cheik n'a pas cette chance car Mickey a enroulé le store. De même les piques lancées du toit par les gardes arrivent sur le cheik. Mickey et Minnie peuvent alors s'enfuir sur le dos du chameau.

    Cette version de Mickey in Arabia que je n'ai pas enregistrée lors du concert est tellement drôle que je ne résiste pas à vous la montrer : la musique date de 1920 : c'est celle d'Albert Ketelbey (Sur un marché persan).

    Ce film a rarement été rediffusé en raison du caractère satirique voir raciste dû à l'évolution des mentalités depuis les années 1930. Les Arabes montrés dans ce film possèdent des traits en partie négroïdes et des comportements dignes des images d'Epinal de la colonisation.

    Une excellente idée que de mettre en musique ces vieux dessins animés !


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  • Article d'Emmanuelle GIULIANI, du journal La Croix

    Ce 1er mai 2016, les droits patrimoniaux qui protégeaient la célèbre œuvre du compositeur français arrivent à leur terme. Un événement d’importance lorsque l’on sait que le Boléro figure parmi les pièces les plus exécutées au monde.

    Petite histoire du Boléro

    « En 1928, sur la demande de Mme Rubinstein, j’ai composé un Boléro pour orchestre. C’est une danse d’un mouvement très modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l’harmonie et le rythme, ce dernier marqué sans cesse par le tambour. Le seul élément de diversité y est apporté par le crescendo orchestral », se souvenait Maurice Ravel dans son Esquisse autobiographique.

    Musique de ballet, le Boléro fut créé à l’Opéra Garnier par sa dédicataire, Ida Rubinstein, le 22 novembre 1928, sous la direction musicale de Walter Straram. La partition publiée chez Durand l’année suivante, fut donnée pour la première fois en version de concert le 11 janvier 1930, aux Concerts Lamoureux. Son pouvoir hypnotique et la richesse toute ravélienne de son orchestration n’ont cessé, depuis lors, de conférer à cet ouvrage un succès universel, au grand dam de son auteur qui le trouvait « vide de musique ». Joué, enregistré, adapté, leBoléro est l’un des tubes incontestés du répertoire classique.

    Le Boléro dirigé par Gustavo Dudamel

    Du patrimoine privé au domaine public

    Maurice Ravel meurt le 28 décembre 1937 laissant l’ensemble de ses biens matériels et immatériels à son frère Édouard. Quand celui-ci décède en 1960, il fait de Jeanne Taverne – ancienne masseuse de son épouse – sa légataire, elle qui, avec son époux Alexandre, a su se rendre indispensable auprès de lui, fort amoindri après un grave accident de voiture. Dans cet héritage figurent les droits patrimoniaux du Boléro qui vont suivre l’enchaînement, pour le moins complexe, de la succession des Taverne.

    Légalement, ces droits patrimoniaux profitent et à l’auteur (puis ses ayants droit) et à l’éditeur : dans le cas du Boléro aux éditions Durand, devenue une branche du groupe Universal. S’il est difficile d’évaluer le montant de ces divers droits, la totalité des royalties versées depuis 1960 au titre du Boléro s’élèverait à 50 millions d’euros.

    Ces droits, attachés à toute exécution, publication, reproduction, adaptation, d’une œuvre durent 70 ans, à compter du 1er janvier suivant la mort de son auteur ; on y ajoute ce que l’on nomme des « prorogations de guerre » (on considère, en effet, que durant ces conflits, l’exploitation d’une œuvre se trouve bloquée), calculées, elles, en fonction de la date de sa première publication. Dans le cas du Boléro qui fut édité après la Première Guerre mondiale, seule est prise en compte la durée correspondant à la Seconde Guerre, à savoir 8 ans et 120 jours. Ainsi, courant depuis le 1er janvier 1938, les droits patrimoniaux de l’œuvre s’éteignent ce 1er mai 2016.

    Le Boléro selon Frank Zappa

    Le manuscrit autographe du Boléro

    En avril 1992, le manuscrit autographe de la version pour orchestre du Boléro a été acquis par la Bibliothèque nationale de France (BNF), lors de la vente publique, à Paris, de la collection d’archives, manuscrits et documents, réunie par Lucien Garban. Lui-même musicien, élève de Gabriel Fauré au Conservatoire de Paris, il avait été directeur musical des éditions Durand jusqu’en 1959.

    31 pages écrites au crayon et présentant des ratures et repentirs visibles constituent ce trésor, conservé dans le département de la Musique de la BNF qui, avec une collection privée et l’Université d’Austin au Texas, est ainsi l’un des trois principaux lieux de conservation de manuscrits autographes de Maurice Ravel. En effet le département de la Musique de la BNF a, d’une part, bénéficié du dépôt par les Musées nationaux de pièces léguées par Édouard Ravel et, d’autre part, été récipiendaire des manuscrits provenant des éditions Durand.

    ◄►◄►◄►◄►

    À noter que le 17 mai 2016, lors d’une conférence publique à 18 h 15, dans l’auditorium Colbert de la BNF (2 rue Vivienne, Paris IIe), le manuscrit duBoléro sera présenté et analysé par Marie-Gabrielle Soret, conservateur au département de la Musique, et Aurélien Azan Zielinski, chef d’orchestre.

    À voir aussi sur Pluzz, le site de France Télévisions, le documentaire de Fabien Caux-Lahalle, Qui a volé le Boléro de Ravel ?

    Quant à France Musique, elle consacre une journée spéciale au Boléro le mardi 3 mai 2016


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  • Arlette m'avait conviée cette semaine à la Philharmonie de Paris : c'est déjà la troisième fois que j'y vais depuis son ouverture en janvier 2015. La première fois, c'était grâce à des places gratuites offertes par la Mairie aux parisien(nes) de plus de 65 ans pour promouvoir la nouvelle salle de concert de la Capitale (j'y étais allée avec Philippe), la seconde fois, j'avais bénéficié d'un billet par l'intermédiaire de mes cousins Peauger (pour aller applaudir Roberto Alagna) et cette fois-ci..., où j'ai dû payer mon entrée !

    Arlette avait choisi des places à 30 euros nous donnant cette vue : face à l'orchestre donc mais dos au chef d'orchestre (comme dans la plupart des salles de spectacle).

    Mendelssohn à la Philarmonie 1

    C'est Yannick Nézet-Séguin, un jeune chef de 40 ans d'origine canadienne qui dirigeait le concert.

    Mendelssohn à la Philarmonie 1

    Vous vous demandez comment j'ai pu prendre ces photos de face... ?

    Et bien j'ai appris sur place qu'il était possible de revoir le concert sur le site de la Philharmonie (pendant les 6 mois suivant le concert). C'est de là que sont tirées ces belles images...

    Mendelssohn à la Philarmonie 1

    Au programme, deux symphonies de Félix Mendelssohn : la symphonie N°3 en la mineur dite "Ecossaise" et la symphonie N°2 en si bémol majeur dite "Chant de louange" (avec chœurs donc).

    Dans la deuxième symphonie intervenait un orgue se trouvant sur la droite de la scène tandis que les tuyaux d'orgue étaient plaqués sur le mur du fond, en haut (j'ai appris depuis qu'ils sont pour la plupart factices). Quand l'organiste jouait, des volets s'ouvraient pour laisser entrevoir les autres tuyaux de l'instrument éclairés de la couleur des costumes des choristes.

    L’œil et l'oreille étaient ainsi stimulés...

    Mendelssohn à la Philarmonie 1

    Mendelssohn à la Philarmonie 1

    Il s'agit d'un orgue très moderne, de la maison Rieger (un célèbre facteur autrichien).

    Mendelssohn à la Philarmonie 1

    Deux sopranos et un ténor prêtaient leur concours au chœur (Rias-Kammerchor) et à l'orchestre (Chamber Orchestra of Europe) dans la symphonie N°2.

    Karina Gauvin est une soprano canadienne.

    Mendelssohn à la Philarmonie 1

    Quant à Regula Mühlemann, elle est suisse.

    Mendelssohn à la Philarmonie 1

    et Daniel Behle ? Il est allemand : le monde de la musique est souvent multiculturel.

    Mendelssohn à la Philarmonie 1

     

    Pour écouter la symphonie "Écossaise", cliquer ICI. Pour écouter la symphonie "Chant de louanges" cliquer ICI. Ces deux symphonies ne seront disponibles sur le site de la Philarmonie que jusqu'au 20 août...

    Un très beau concert avec des morceaux que je ne connaissais pas.

    J'ai été emballée par la symphonie avec chœurs !


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