•  Paris possède plusieurs quartiers asiatiques ou " quartiers chinois ". Le plus grand et également le plus ancien est situé dans le 13e arrondissement de Paris. Y vivent principalement des populations d'origines chinoise, vietnamienne, cambodgienne et laotienne. On compte également des Chinois venus de Polynésie française et de Guyane française mais également diverses ethnies vietnamiennes, sino-vietnamiennes, sino-indonésiennes provenant de Nouvelle-Calédonie.

     Le quartier chinois du 13e arrondissement occupe surtout le triangle formé par l'avenue de Choisy, l'avenue d'Ivry et le boulevard Masséna, ainsi que les rues environnantes et la vaste dalle des Olympiades. La majorité de ces populations habite les tours de la porte de Choisy et de la porte d'Ivry. Dans ce périmètre, la présence asiatique est particulièrement visible à cause du quasi-monopole des Chinois sur les commerces : médias, agences de voyages, banques, restaurants, boutiques de bibelots, instituts de beauté, coiffeurs et magasins d'alimentation (dont les deux grands supermarchés : Tang Frères, propriété d'un Chinois laotien, et Paristore) ont envahi les rues.

     Les deux autres quartiers asiatiques de Paris sont situés à Belleville, et dans le 3ème arrondissement.

     Le Nouvel An chinois, ou fête du Printemps, est la fête la plus importante pour les chinois de Chine et ceux du monde entier. Cette tradition remonte à l'antiquité et son origine est liée aux cycles de la production agricole. Il s'agit du premier jour du premier mois du calendrier lunaire. Cette fête du Printemps se déroule sur 15 jours et s'achève par la traditonnelle Fête des lanternes.

    La Mairie du 13ème qui compte 20.000 asiatiques sur une population totale de 170.000 habitants, met chaque année la Chine à l'honneur à cette occasion en organisant un festival. Celui-ci dure un mois et consiste en diverses manifestations culturelles : concerts, projection de films, conférences, expositions de peinture. Le clou du festival est bien sûr le Grand défilé du Nouvel An chinois (cette année 2013, ce sera l'année du Serpent d'eau) qui aura lieu le 17 février prochain.

    Pour inaugurer ce festival, la Mairie du 13ème a fait appel cette année à l'Ensemble de musique de chambre traditionnelle du Conservatoire de musique de Shangaï. Ce concert gratuit se tenait dans la Salle des Fêtes de la Mairie. Des chaises y avaient été installées et j'en ai compté... un paquet : la salle était pleine à craquer ! Il m'a d'ailleurs fallu arriver un peu tôt pour pouvoir obtenir une bonne place mais ma patience a été récompensée : le concert était de très grande qualité malgré la jeunesse de ses interprètes. Pas moins de 13 morceaux au programme de ce concert regroupant des instruments à percussion et des instruments typiquement chinois comme le luth Liuquin, la cithare Zheng, le luth Pipa, la flûte Di ou le tympanon Yangqin...

    La salle des fêtes de la Mairie avait été décorée aux couleurs de la Chine.

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    La scène est prête à accueillir les musiciens.

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    Zoom sur la fresque du fond

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    Le concert commence très fort avec l'Ensemble de percussions qui joue "Dragons déployés, tigres bondissants" de Li Minxiong. Cette pièce, créee en 1980, produit une atmosphère vigoureuse de réjouissances festives.

     Vient ensuite un morceau intitulé "Nuit silencieuse" à la cithare Guzheng et aux percussions. Le Guzheng est un instrument de musique traditionnel chinois à 21 cordes pincées. Il fait partie de la famille des cithares sur table, dont les plus anciennes traces datent du 3eme siècle avant notre ère. Selon l’art de vivre chinois, la pratique du Guzheng améliore le souffle et l’énergie du corps.

    Dans ce morceau, la percussioniste (dont je ne connais pas le nom) est extraordinaire.

     Fu Tianyabo pratique depuis l'enfance la cithare Guzheng.

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    Quatre percussionistes interprètent ensuite un morceau intitulé "Faisan de brocart sort de la montagne" adapté par Tian Longxin. Le titre est bien curieux et la taille des instruments bien petite... Les petits chiffons rouges, c'est pour se protéger les mains, je suppose.

      

    Quintet "A Lili" : Cithare Guzheng, luth Pipa, violon Erhu, luth Liuqin et flûte Dizi


    Wu Yanjie a 22 ans : elle étudie le luth Pipa depuis l'age de 4 ans.  

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    Grande flûte Dizi et cithare Guzheng : "Songe automnal à la coiffeuse", pièce ancienne La flûte Dizi, c'est la flûte traversière chinoise.

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    Violon Erhu et percussions : "Les choucas s'amusent dans l'eau"


    Le violon Erhu est très curieux : sa caisse de résonnance est extrêmement petite...

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    Ying Yiting est élève en quatrième année au Conservatoire de musique de Shangaï. Elle a commencé l'apprentissage du violon Erhu à l'âge de cinq ans.  

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    Une découverte bien intéressante de la musique traditionnelle chinoise

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  • En cette fin d'après-midi de 1er janvier, après avoir dignement fêté la nouvelle année, nous sommes allés, en compagnie d'André et Evelyne, voir et écouter le célèbre "Opéra-Bouffe" de Jacques Offenbach (Livret de Meilhac et Halévy) dans un théâtre récemment créé dans le 12ème arrondissement : le Théâtre Marsoulan.


    Une salle de 180 fauteuils rouges très confortables ma foi et où les "grands" peuvent enfin profiter du spectacle sans lutter en permanence contre le fauteuil de la rangée de devant... Un vrai régal, n'est-ce pas Philippe ?

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    Et cette Vie Parisienne est un véritable délice : Jeyran Ghiaee, une jeune pianiste diplomée du Conservatoire Supérieur de Musique de Téhéran puis de l'Ecole Normale de Musique de Paris accompagne avec beaucoup de brio une dizaine d'acteurs très professionnels. Du dynamisme, de la bonne humeur, de belles voix et de beaux costumes, des décors sobres mais astucieusement choisis font de ce spectacle un vrai cadeau de Jour de l'An.

    Anthony Michineau, le metteur en scène, a gardé l'esprit d'origine tout en modernisant le texte afin de le rendre plus accessible au public de tout âge du 21ème siècle.

    L'intrigue

    La vie parisienne : voilà ce que veut découvrir un Baron suédois qui débarque en compagnie de sa femme dans la capitale. C'est sans compter sur l'aide de deux jeunes amoureux transis : Bobinet et Gardefeu...

     Des quais de la gare jusqu'aux aux salons particuliers, elle est festive, dissolue et pleine de surprises, cette vie parisienne ! Un guide improvisé, un Grand Hôtel qui n'en n'est pas un, de faux dîners, des jalousies, des duperies, des soirées mondaines, le fracas étourdissant d'une troupe endiablée et joyeuse dans un Paris d'opérette... Cette farce pleine d'intrigues et de rebondissements nous entraîne dans un Paris vaudevillesque où l'on n'a qu'une seule envie...

    Faire la fête !

     C'est vraiment un excellent spectacle : il reste à l'affiche pendant tout le mois de janvier. Allez-y en confiance !


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  • Ce dimanche, je suis allée écouter la flûte enchantée au Grand Auditorium de l'Ecole des Arts et Métiers. C'était un spectacle proposé par "Les Dimanches musicaux de Paris" qui, depuis la fin des années 80, proposent des concents gratuits de musique classique dans des églises de la capitale. Aujourd'hui, à l'Auditorium des Arts et Métiers, la place n'était qu'à 12 euros : ça ne se refuse pas...

     Mozart a composé la flûte enchantée en 1791 : il n'avait que 35 ans et mourut la même année... Voici un bloc de timbres allemand émis en 1991 pour commémorer le bicentenaire de l'oeuvre du musicien. Il représente le fameux oiseleur Papageno.

     BLoc-Mozart-la-flute-enchantee.jpg

     L'argument de cette pièce en deux actes est complexe.

     Le prince Tamino, égaré en voyage dans un pays inconnu, est attaqué par un serpent. Il est sauvé par les trois dames d'honneur de la Reine de la nuit. Papageno, l'oiseleur, se vante auprès de lui d'avoir tué l'animal mais les trois dames le punissent de son mensonge en le réduisant au silence à l'aide d'un cadenas d'or. Les trois dames expliquent à Tamino que ce sont elles qui lui ont sauvé la vie et lui parlent de Pamina, la fille de la Reine de la nuit en lui montrant son portrait. Tamino tombe immédiatement amoureux de la jeune fille. Mais Pamina a été enlevée par Monostatos, le serviteur maure de Sarastro. Tamino et Papageno vont partir pour tenter de la délivrer. Ils sont aidés dans cette entreprise périlleuse par une flûte enchantée que Tamino reçoit des mains des trois dames tandis que Papageno se voit offrir, lui, un carillon magique.

     Tamino, Papageno et Pamina enfin réunis, se voient soumis à une série d'épreuves par Sarastro qui, avec la complicité des Dieux, a décidé de les marier. La première épreuve consiste en une quête de la vérité. Tandis que Tamino oppose un silence résolu aux trois dames d'honneur de la Reine de la nuit venues les questionner, Papageno, lui, ne peut s'empêcher de leur parler... Les prêtres de Sarastro félicitent Tamino et blament Papageno... Pendant ce temps, la Reine de la nuit ordonne à sa fille de tuer Sarastro à l'aide du poignard qu'elle lui fournit tandis que Tamino et Papageno sont toujours soumis à la loi du silence par les prêtres de Sarastro. Comme toujours, Papageno ne peut se maîtriser et engage la conversation avec une vieille femme qui disparait avant de lui avoir dit son nom... Pamina, ignorante de l'épreuve à laquelle sont soumis les deux amis, pense que son bien-aimé la délaisse et songe au suicide. Papageno, lui, chante son désespoir de ne pas trouver l'âme soeur : il s'accompagne de son carillon et... la vieille femme réapparaît le menaçant des pires tourments s'il ne consent pas à l'épouser. Il lui jure alors fidélité et elle se découvre être une belle jeune et femme, Papagena.

    A la fin de l'acte II, Pamina et Tamino seront réunis ainsi que Papageno et Papagena.

    L'Orchestre Symphonique et Lyrique de Paris et les choeurs de l'Opéra du Lys étaient dirigé par Carlos Dourthé, violoncelliste d'origine chilienne ayant complété sa formation musicale au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Assistant de Kurt Mazur, il a travaillé avec de nombreux artistes tels que Jean-Pierre Rampal ou encore le Quatuor Amadeus.

     Distribution

     Samy CAMPS : Tamino

     Shigeko HATA, Pamina

    Odile HEIMBURGER : la Reine de la nuit

    Guillaume OLRY : Sarastro

     Juliette PERRET : Papagena

    Marc SCOFFONI : Papageno

    Johan VIAU : Monostatos

     J'ai adoré Marc Scoffoni dans le rôle de Papageno : ce jeune et beau baryton vivait pleinement son rôle même s'il s'agissait d'une version de concert : un côté espiègle qui n'a pas échappé au public qui l'a beaucoup applaudi.

     Le voici en compagnie de sa Papagena

     Papageno et Papagena

     L'air de Papageno


    Beaucoup de finesse aussi dans l'expression du chant chez Shigeko Hata.

    Une Pamina bien jolie, de surcroît.

    Pamina

     L'ensemble de la distribution était de grande qualité.

     On pouvait lire le résumé des scènes sur l'écran situé derrière les chanteurs : pratique pour s'y retrouver dans cette histoire à rebondissements ! Ici, les trois dames d'honneur de la Reine de la nuit remettent la flûte enchantée à Tamino et le carillon magique à Papageno.

    Papageno Tamino et les 3 dames

    C'est déjà fini...

    Final

     A droite, Carlot Dourthé, le Chef d'Orchestre, applaudit les chanteurs et les musiciens.

     Applaudissements

     Moi je dis : bravo les Dimanches Musicaux !


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  •  Dimanche après-midi, je suis allée écouter un concert en l'église Sainte-Anne de la Butte aux Cailles, voisine de chez nous : l'Octuor de clarinettes de la Garde Républicaine s'y produisait dans le cadre du Jubilé de l'église. La caserne Kellermann située sur les boulevards des Maréchaux au sud de la capitale héberge 1400 gardes républicains ainsi que l'orchestre de la Garde et est, de ce fait, liée plus particulièrement au 13 ème arrondissement.

      L'église Sainte-Anne a été consacrée le 24 octobre 1912, il y a tout juste 100 ans après 18 années de construction et elle fête cette semaine son centenaire.

    Les photos publiées sur le site internet de l'Eglise Sainte-Anne sont très intéressantes. On y voit l'environnement de l'église à la fin du 19ème siècle lors du début de la construction de la "façade chocolat", ainsi appelée par les ouvriers à l'époque de la construction car les fonds avaient été fournis par le "Chocolat Lombart", une famille d'industriels habitant le 13ème arrondissement.

     Eglise-debut-de-la-construction-des-tours-copie-1.JPG

    Eglise-1898-facade-chocolat.jpg

     Contraste saisissant, n'est-ce pas ?

     Eglise-actuelle--copie-1.JPG

     Mais revenons à nos moutons : j'entends par là le concert de ce dimanche.

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    Les musiciens de l'Octuor


    Alexandre Aillet, Petite clarinette en mib et Clarinette en sib Vincent Mégy, Clarinette en sib Nicolas Orgiazzi, Clarinette en sib Jean-Christophe Papeghin, Clarinette en sib Frédéric Foulquier, Cor de basset Thierry Michalsky, Clarinette basse Lionel Milin, Clarinette contrebasse


    J'ai découvert lors de ce concert la grande variété des clarinettes.

    La Clarinette en mib : c'est la plus petite, elle ne mesure que 50 cms.

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    La Clarinette en sib est un peu plus grande.


    clarinette_sib.jpg


    Le Cor de basset est encore plus grand...

    Cor-de-Basset.jpg


    La Clarinette basse : la taille au dessus

    Clarinette-basse.jpg


    et la Clarinette contrebasse : elle est carrément imposante !
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    L'Octuor de clarinettes devant la caserne Kellermann


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    Au programme de ce concert, une première partie très classique avec 4 des 7 mouvements de la Sérénade pour vents en sib majeur de Mozart. L'oeuvre semble avoir été composée par Mozart à la même époque que "L'enlèvement au sérail", en 1781, même si la signature autographe du manuscrit date de 1780 (mais cette signature n'est pas de la main de Mozart...). Pas de certitude non plus sur sa destination : il s'agit peut-être d'un cadeau de Mozart à son épouse (il se marie en août 1782) comme peut-être aussi d'une composition destinée à la franc-maçonnerie, friande d'instruments à vents, et dont Mozart fait partie.

    Le final (molto allegro) de la Sérénade en sib majeur

    hAprès l'entracte, les musiciens interprètent différents petites pièces des XIXème et XXème siècles et pour commencer, la Fantaisie sur des thèmes de Carmen de Pablo de Sarasate, composée en 1783 par ce compositeur espagnol fort doué.



    Puis, nous écoutons les six Danses Populaires Roumaines de Béla Bartok orchestrées par le compositeur vers 1915. Je n'ai pas enregistré le morceau joué par les musiciens de la Garde Républicaine... mais à défaut, et parce que, comme vous le savez, j'ai un faible pour la Roumanie (!), je vous propose un enregistrement par l'Orchestre de chambre de Lausanne accompagné d'un dessin animé fort ludique. 

      Suite à quoi, nous écoutons Brazileira, un mouvement de Scaramouche de Darius Milhaud composé en 1937. En fin de concert, honneur à l'Amérique latine avec un Tango-Suite d'Astor Piazzolla et Tico-tico, le "tube" de Zequinha de Abreu qui n'engendre pas la mélancolie : écoutez !

     

    Une bonne après-midi musicale

     


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  •  Nous sommes allés ce vendredi à l'Opéra Bastille voir et écouter l'opéra-bouffe "L'amour des trois oranges" de Serge Prokofiev et ce fut un enchantement. Je n'y étais pas allée depuis fort longtemps et c'est toujours un moment fort. La mise en scène est rodée depuis 2005 : elle est de Gilbert Deflo et la musique est assurée par l'orchestre et les choeurs de l'Opéra de Paris.

    L'oeuvre comprend un prologue et 4 actes.

          Prologue

           Devant le théâtre, différents groupes de spectateurs, les Tragiques, les Lyriques, les Comiques et les Têtes vides défendent leurs points de vue. Le groupe des Ridicules impose son choix : la pièce peut commencer.

    ACTE I 

     

    Au Palais, le roi s’inquiète pour la santé de son fils et demande l’aide de son bouffon, Trouffaldino. Son premier  ministre, Léandre, et sa nièce,Clarisse, conspirent contre la vie du Prince et l’esclave Sméraldine se joint à leur projet en appellant à son secours la magicienne Fata Morgana.

     

    Le monde magique : combat entre Fata Morgana et le magicien Tchélio.


    ACTE II

    Dans sa chambre, Trouffaldino cherche à faire rire le Prince. Il l’emmène de force à la fête mais le Prince ne rit toujours pas...

     

    11 - Le prince malade

     

    Une querelle éclate entre Fata Morgana et Truffaldino ce qui déclanche le rire du Prince. Mais Fata Morgana lance un maléfice au Prince qui doit partir à la recherche de trois oranges.


    ACTE III

     

    Dans le désert, Tchélio supplie Farfarello, l’esprit du vent, de déposer à terre le Prince et Trouffaldino. Tchélio les met en garde contre la terrible cuisinière Créonte qui veille sur les trois oranges.

     

    11 - La cuisinière

     

    La scène se passe chez Créonte : Trouffaldino séduit la cuisinière pendant que le Prince dérobe les trois oranges.

     

    Dans le désert, Trouffaldino ouvre deux oranges et s’enfuit.

     

    11 - Les deux princessses

     

    Le Prince découvre Ninette dans la troisième mais Fata Morgana lui substitue Sméraldine, l'esclave et transforme Ninette en rat. Le roi oblige le Prince à prendre Sméraldine pour épouse.


    ACTE IV

     

    Le monde magique : Tchélio et Fata Morgana s’injurient.

     

    Au palais, Tchélio fait réapparaître la Princesse Ninette. Sméraldine, Clarisse et Léandre sont démasqués. Le Roi les condamne à mort mais Fata Morgana les sauve. Noces de Ninette et du Prince.

     

    11 -Le prince et la princesse Ninette

     

    La marche de l'opéra est le morceau le plus connu de l'oeuvre.

     

    Une petite vidéo pour vous donner envie... Je précise que le spectacle est surtitré même s'il est en français, ce qui permet de bien profiter du texte succulemment drôle. Le seul hic : les balcons qui, quand on est placé dans les derniers rangs, empêchent de les voir mais l'opéra en avise les spectateurs avant qu'ils ne prennent leurs billets...

     

    Heureusement, on a pu migrer quelques rangs en avant, certains rangs (très rares) étant restés vides au début du spectacle.

     


    Des costumes pleins de fraîcheur, une mise en scène joyeuse, et une très bonne distribution font de ce spectacle...

          une réussite !


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