Après-midi parisien ce dimanche :
les grands boulevards plus précisemment, pour aller applaudir
"les étoiles de Saint-Pétersbourg" au Grand Rex.
Sur le panneau historique de la Ville de Paris de la rue Poissonnière,
on apprend que le nom de la rue provient de ce que
la marée des ports du Pas-de-Calais passait par ici.
L'enceinte du Charles V puis de Louis XIII s'ouvrait par la porte Sainte-Anne
(ou de la Poissonnerie) et, en 1726, une inscription signalait ici la limite de la Ville.
Haut lieu des plaisirs et des spectacles, le boulevard Poissonnière
fut choisi en 1932 pour édifier le cinéma Rex, un des plus grands d'Europe.
Conçu par l'architecte décorateur Auguste Bluysen
en collaboration avec l'ingénieur John Eberson,
sa façade est l'oeuvre du sculpteur Henri-Edouard Navarre,
et la décoration de la salle ( de 3300 places à l'origine et de 2800 actuellement),
qui marie l'Antiquité à l'Art Déco, est due à Maurice Dufrène.
L'ensemble " Highlights de Saint-Petersbourg " crée en 1995
est composé de 12 chanteurs, 11 musiciens et 12 danseurs.
Leur nouveau spectacle « Kalinka » propose de faire vivre au public,
à l'aide de tableaux vivants, dans la grande tradition des spectacles "à la russe",
300 ans de la vie de Saint-Petersbourg, LA capitale des Tsars de l’Ancienne Russie.
Sur scène sont évoquées les fêtes fastueuses, les danses de séduction, les mariages,
la vie quotidienne et beaucoup d’autres moments intenses de la tradition slave.
Les Étoiles de Saint-Petersbourg scintillent dans leurs costumes
de tradition ukrainienne, juive, tzigane, cosaque…
Le ballet évolue sur des musiques traditionnelles
et des chants du grand repertoire russe.
La compagnie se produit dans les grandes villes
de Russie mais aussi dans la plupart des métropoles européennes.
A la Russe !
Petit clin d'oeil à la France
Le manège des rubans
Chouettos, non ?