• Il n'a pas froid aux yeux Bigas Luna !

    Ce cinéaste espagnol, je l'ai découvert dans un film plus que provocant "Jambon, jambon" regardé hier soir à la télé en replay sur Arte.

    J'ai vu "Jambon, jambon" de Bigas Luna, un cinéaste que je découvre

    Dans ce film, on pourrait se croire chez Shakespeare : Silvia (Penelope Cruz) serait alors Juliette et Jose-Luis (Jordi Mollà) serait son Romeo.

    Silvia est amoureuse de Jose-Luis dont elle est enceinte. Mais elle est d'un milieu plus que modeste (sa mère, abandonnée par le père, est même présentée comme la pute du village) et Jose-Luis est le fils du PDG d'une usine locale. Evidemment, il est hors de question pour la mère de Jose-Luis que son fils épouse Silvia ! Elle va alors "recruter" (grâce à son fric tout de même) un jeune et beau jeune homme, Raul (Jarvier Bardem) pour séduire Silvia et ainsi l'éloigner de son fils. Il faut dire que Raul, c'est lui qui a remporté si on peut dire le concours du "mieux équipé" au sein de cette usine qui fabrique des slips pour homme !

    J'ai vu "Jambon, jambon" de Bigas Luna, un cinéaste que je découvre

    Dans ce film plutôt drôle, on découvre l'Espagne des années 90 avec ses bidonvilles ruraux, ses machines à sous, ses taureaux, sa paëlla, son ail et surtout son jambon. Evidemment, tout le monde couche avec tout le monde, mais moi j'ai bien aimé la façon dont le metteur en scène filme les acteurs et les met en valeur : Penelope Cruz crève l'écran et Javier Bardem est plus qu'attirant (ces deux là se sont mariés "pour de vrai" depuis).

    J'ai vu "Jambon, jambon" de Bigas Luna, un cinéaste que je découvre

    Ajoutez à cela la présence de Stefania Sandrelli (dans le rôle de la mère de Jose-Luis), plus tellement jeune mais toujours aussi belle, et vous comprendrez pourquoi ce film a été récompensé par le Lion d'Argent au Festival de Venise en 1992.

    J'ai vu "Jambon, jambon" de Bigas Luna, un cinéaste que je découvre

    Une belle découverte


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  •  Hier soir j'ai regardé, grâce à la médiathèque de Côte d'Or, un très bon film (une fiction) sur des questions d'actualité environnementale.

    Son titre : Costa Brava, Lebanon

    Costa Brava Lebanon : un film de Mounia Aki

    Il s'agit d'un drame social qui se passe dans la banlieue de Beyrouth. Le film de Mounia Akl (2021) a remporté de nombreux prix (Mostra de Venise, Oscars, Toronto, Séville...).

    Sur le net, les avis sont soit dithyrambiques soit très mauvais. Pour ma part, je vous livre cette critique trouvée sur Allo Ciné qui me convient parfaitement.

    Conçu à son écriture comme une dystopie, évoquant le Liban de 2030, le premier long-métrage de Mounia Akl, a été rattrapé par la réalité de l'actualité, plus terrible que ce prévoyait le scénario du film. L'histoire, celle d'une famille isolée dans les montagnes pour fuir la pollution urbaine et la corruption, fonctionne comme une métaphore de la désintégration d'un pays qui se déchire et souffre mille maux. Nombreuses sont les disputes entre le père, la mère, une grand-mère, une adolescente et une fillette, soudainement confrontés à l'installation d'une immense décharge à proximité de leur propriété. Le film alterne conflits et moments de tendresse dans cette famille où chacun de ses membres est doté d'une très forte personnalité, y compris la benjamine, peut-être le personnage le plus sensé de tous. L'allégorie avec la situation dramatique du Liban n'est pas toujours des plus subtiles mais la mise en scène corrige les fautes de goût, avec une fluidité et une élégance qui font mouche. Même remarque pour la direction d'acteurs, parfaite, avec notamment Nadine Labaki dans un rôle polymorphe qu'elle tient sans faillir. Au final, même si le récit se veut plus tragique que comique, ce sont les instants les plus aériens, poétiques ou drôles et moins démonstratifs que l'on retient, preuves que la néo-cinéaste ne manque pas de cordes à son arc.

    J'ai lu que le rôle de la fillette avait été joué par deux petites jumelles, Ceana et Geana Restom. J'avoue que je n'y ai vu que du feu !

    La bande-annonce

    Une bonne soirée télé


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  • Hier, soirée télé en compagnie de Philippe avec la Médiathèque de Côte d'Or : au programme une comédie de Nadège Loiseau intitulée "Trois fois rien", un film faisant partie de la sélection du Festival de l'Alpes d'Huez.

    Nous avons vu "Trois fois rien" de Nadège Loiseau : on a vraiment aimé...

    Brindille, Casquette et La Flèche vivent comme ils peuvent, au jour le jour, dans le bois de Vincennes. Mais leur situation précaire devrait changer du tout au tout le jour où ils gagnent au Loto. Encore faut-il pouvoir encaisser l’argent, car sans domicile, pas de carte d’identité à jour et sans compte bancaire, pas de paiement !

    C'est à la sortie des bains-douches (où l'on apprend que le temps est compté - 20 minutes par personne) que se rencontrent les trois sdf.

    Brindille (au centre, joué par Antoine Bertrand, un acteur canadien à l'accent prononcé), Casquette (à droite, joué par Philippe Rebbot) et La Flèche (à gauche, joué par Côme Levin) forment au départ un trio très soudé : la raison en est qu'ils ont tous les trois joué au Loto et gagné la somme de 220.000 euros...

    Un trio d'acteurs sympathique et attachant pour ce film qui dépeint avec justesse le monde de la rue, en mêlant rire et émotion.

    Nous avons vu "Trois fois rien" de Nadège Loiseau : on a vraiment aimé...

    La bande-annonce

    Nous avons beaucoup aimé.


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  • Hier, j'ai vu un très beau film d'animation grâce à la Médiathèque en ligne de la Côte d'Or. Il a reçu le Prix du jury en 2021 au festival international du film d'animation d’Annecy et a été nommé aux Golden Globes 2022.

    Un très beau film d'animation : "Ma famille afghane" de Michaela Pavlatova

    Voici la critique qu'en a fait Télérama

    Ma famille afghane, de la Tchèque Michaela Pavlátová, est un film d’animation singulier, qui nous ramène dans un Kaboul sous férule américaine. Des bancs de sa fac européenne aux rues de la capitale afghane, une étudiante a suivi l’homme dont elle est tombée amoureuse, et dont elle a choisi d’épouser le mode de vie. Enfermée volontaire au sein d’un clan tendre, vivant et pétri de contradictions, la jeune épouse cache sa blondeur sous la burqa, et nous guide dans une chronique intime et sociale d’une grande subtilité.

    Servi par un dessin expressif, dans les ocres poudreux de l’agitation urbaine, ce film hors norme réussit l’exploit d’évoquer toute la violence du contexte – oppression des femmes, trafics, menace terroriste constante – sans jamais caricaturer personne. Une passionnante immersion dans une ville et un pays qui n’étaient pas encore retombés aux mains des talibans.

    La bande annonce

    Un film touchant, tout en finesse, que j'ai beaucoup aimé.


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  • Cette année, l'Inde fête les 75 ans de son indépendance. Arte a choisi de commémorer cette date en diffusant une série télévisée britannique "Indian Summers" que je me suis empressée de regarder.

    J'ai regardé une série sur arte : Indian Summers

    Il s'agit de retracer le déclin de l’Empire britannique en Inde à travers une fresque crépusculaire qui a pour décor les contreforts de l’Himalaya et ses plantations de thé. L'action se passe en effet à Simla, lieu de villégiature de la haute société britannique et résidence d'été du vice-roi et des membres de son gouvernement.

    Flamboyante saga mêlant romanesque et grande Histoire, la série anglaise "Indian Summers" déploie décors époustouflants et acteurs hors-pairs. Intrigues, passions secrètes et luttes pour l’indépendance.

    Le film se déroule en grande partie au sein du sacrosaint club anglais que dirige la très rigide Cynthia Coffin (jouée par Julie Walters) , un club où toute l'aristocratie anglaise se retrouve régulièrement, en excluant les indigènes évidemment.

    J'ai regardé une série sur arte : Indian Summers

     Ralph Whelan (joué par Henry Lloyd Hughes) est le secrétaire particulier du vice-roi.

    J'ai regardé une série sur arte : Indian Summers

    Alice Whelan (Jemima West à l'écran), sa sœur dans la série, arrive d'Angleterre avec son bébé. C'est une femme plutôt libérée qui vient de quitter son mari.

    J'ai regardé une série sur arte : Indian Summers

    Elle va avoir une liaison avec Aafrin Dalal (joué par Nikesh Patel). Ce dernier, bien qu'indigène, obtient un poste important aux côtés de Ralph Whelan.

    Beau gosse, non ?

    J'ai regardé une série sur arte : Indian Summers

    Amber Rose Revah est une très jolie fille, elle aussi. Elle joue le rôle de Leena Prasad, une jeune indienne qui travaille aux côtés d'un anglais au sein d'une école qui recueille de jeunes orphelins.

    J'ai regardé une série sur arte : Indian Summers

    Pour voir la bande-annonce de la Saison 1, cliquez ICI.

    J'ai adoré et beaucoup appris sur l'Inde de l'époque.


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