• "Les Mardis découvertes" de l'Office de Tourisme de Châtillon proposent aujourd'hui un programme très appétissant : "1 2 3 P, pour Poterie, Patrimoine et Pétillant" !

    La première visite se passe à la ferme du Bel Air à Bouix, où Gerke Grashuis, une hollandaise établie dans le Châtillonnais, a installé son atelier de poterie tandis que son mari y élève des moutons.

    Très bucolique tout ça...

    Il faut monter sur les hauteurs par la route qui sort du village pour trouver, comme son nom l'indique, la ferme du Bel Air : de là, on domine toute la plaine de Châtillon.

    Visite guidée du château de Larrey

    La chaleur du jour (39°C tout de même) n'a pas empêché les gens (ni moi toute seule, Philippe préférant rester au frais - relatif - de la maison) de s'inscrire à l'animation. Nous sommes 73 à y participer : un record absolu pour Nadine qui organise ces sorties.

    Visite guidée du château de Larrey

    L'artiste nous accueille dans sa salle d'exposition et nous donne quelques explications.

    Visite guidée du château de Larrey

    Voici quelques unes de ses productions

    "1 2 3 P pour Poterie, Patrimoine et Pétillant"

    Visite guidée du château de Larrey

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

    Gerke nous a réservé un très bon accueil.

    Elle avait préparé des petites douceurs hollandaises et... surtout de l'eau pour ses visiteurs.

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

     Nous avons ensuite assisté à la fabrication de plusieurs objets, Gerke nous faisant des commentaires sur sa façon de travailler la terre. Celle-ci vient de la région de Sancerre.

    Gerke nous a expliqué que son "truc" c'était la fabrication d'objets usuels...

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

    Il faut ensuite cuire l'argile dans un four : voici la réserve de bois.

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

    Photo internet

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

    Les moutons du mari de Gerke

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

    Il y a toujours des déchets quand on travaille l'argile : Gerke les appelle avec humour "ses petits chagrins". Ils sont en vente sur une table à part à des prix défiant toute concurrence : certains sont un peu craquelés, d'autres pas parfaitement arrondis...

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

    Notre après-midi s'est poursuivie par la visite du château de Larrey, distant de seulement quelques kilomètres, par Monsieur Bouchard, son propriétaire. Je ne peux hélas pas vous en montrer des photos, celles-ci étant interdites : le château est une propriété privée. M. Bouchard nous a expliqué que du fait de l'inscription du château à l'inventaire des monuments historiques depuis 1972, il avait eu le choix quand il en a fait l'acquisition en 1981, soit de recevoir des subventions (mais alors il fallait le faire visiter) ou bien de se débrouiller seul (et du coup ne pas le faire visiter).

    Cette visite (des extérieurs) était tout à fait exceptionnelle.

    Le château a été construit en 1230 par Eudes III de Grancey, l'un des plus puissants seigneurs du nord de la Bourgogne, qui avait reçu le fief de Larrey de son épouse, Constance de Larrey. Les Grancey gardèrent cette terre jusqu'à la fin du XVème siècle ou elle passa à Marie de Grancey marié à Claude Toulongeon qui rebâtirent en partie le château. Elle fut finalement vendue en 1650 à Abraham de Fabert qui la fit ériger en marquisat, mais la céda dès 1661 à Pierre Lenet, conseiller d'Etat, lequel modifia le corps de logis et une partie des communs. En 1780, nouvelle vente au prince de Condé, qui en fit don à l'hôpital de Chantilly. Le château est ensuite tombé dans l'abandon au XIXème siècle, servant d'étables, de granges et d'écuries dans le cadre d'une exploitation agricole.

    Le château surplombe le village mais reste en grande partie caché par la végétation (Photo Maude Gallimard).

    "1 2 3 P pour Poterie, Patrimoine et Pétillant" : une animation de l'OT de Châtillon

    Il s'agissait à l'époque d'une véritable forteresse militaire.

    Pendant l'interminable guerre de Cent Ans, entre deux batailles pour "bouter l'Anglais hors de France", les troupes du roi Charles VII avaient la détestable habitude de battre la campagne, armes à la main, pour s'emparer des châteaux et rançonner les populations. Leurs méfaits leur valaient le nom d'Écorcheurs, ralliés au parti des Armagnacs. Leurs rivaux dirigés par le Duc de Bourgogne, Philippe le Bon (qui avaient des intérêts convergents avec les Anglais puisqu'ils guerroyaient contre le Roi de France), étaient la cible régulière de ces pillages.

    Enluminure du XVème siècle représentant le pillage d'une ville

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

    Le capitaine Jacques d'Espailly, surnommé "Fortépice", malgré ses titres ronflants d'écuyer du Roi et de bailli de Melun, n'était rien d'autre qu'un de ces mercenaires. En 1430, le château fut assiégé par les Bourguignons qui le reprirent à l'ennemi.

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    Le château domine le village et est entouré de plusieurs niveaux de terrasses. Il est constitué d'une enceinte polygonale doublée de bâtiments d'enceintes en U. Le domaine ne fait pas moins de 10.000 mètres carrés et les bâtiments 1200...

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

     C'est par ce côté possédant encore deux belles tours reliées entre elles par une galerie en surplomb qu'on entrait à l'époque dans le château par une porte charretière précédée d'un pont-levis surplombant des douves sèches de dix mètres de profondeur. Il y avait à l'époque un chemin de ronde comme en témoignent les petites ouvertures situées sous la toiture.

    Photos Wikipédia

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

      Le bâtiment le plus ancien occupe la moitié orientale de la courtine nord. Bâti en moyen appareil, il contient au rez-de-chaussée un cellier formé de deux travées de sept voûtes d'ogives.

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

    L'édifice en retour d'angle à l'est est le logis principal, plus tardif et plus remanié : on peut y voir une superbe tour Renaissance. La carte postale est ancienne et montre mal la beauté actuelle de cette "basse-cour" intérieure qui est maintenant en train d'être aménagée en jardin à la française.

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

    Le troisième "P" de ce mardi découvertes, c'était la dégustation de crémant de Bourgogne sur la terrasse intérieure du château : du Crémant "Cailletet", viticulteur à Bouix.

    La terrasse date du XVIIème siècle : on la voit ici de l'extérieur (photo internet).

    "1 2 3 P pour : Poterie, Patrimoine et Pétillant"

    Nous avons eu droit à goûter le Crémant Tradition, un assemblage de Pinot Noir et de Chardonnay et l'Elixir de Léonie, un Crémant Blanc de Blanc élaboré à partir de chardonnays. Vue la chaleur qu'il faisait, je n'ai pas attendu la dégustation du Crémant Rosé.

    Il faut dire que Monsieur Bouchard nous a retenus pas loin de deux heures je crois pour la visite exhaustive de l'extérieur de sa propriété...

    Sympa !


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  • Pour ce premier "Mardis Découvertes" de l'été, Nadine nous a emmenés à la découverte du Château de Romprey, commune qui se trouve à une quarantaine de kilomètres au sud est de Courcelles, juste après Bures-les-Templiers.

    Il fait un temps magnifique comme c'est le cas depuis le début de ce mois de juillet.

    La commune est très fleurie et le château ne fait pas exception.

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    La seigneurie de ce lieu était sous la directe féodale des grands prieurs. Ce fut là, sous la protection des sires de Grancey et de leur fort-château que les Templiers se posèrent en Bourgogne.

    Très élégant ce portail d'entrée flanqué d'une tour.

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    Le château date du début du XVIe siècle : il a été construit par Edme Régnier - seigneur de Romprey - lieutenant général du bailliage de la Montagne et est composé de quatre corps de logis dont la façade nord, presque aveugle, forme enceinte (Photo Wikipédia).

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine 

    Côté jardin...

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    Nadine a fait appel au propriétaire, M. Prouvost, pour nous en dire plus sur le monument mais ma mémoire est défaillante pour vous le restituer...

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    Nous sommes un bon groupe à participer à cette animation.

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine 

    Derrière nous, des vaches paissent paisiblement, à la recherche de l'ombre des arbres.

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    Les ailes en U ont été modifiées au XVIIIe (bâtiment de droite) et au XIXe siècle (bâtiment de gauche), avec l'adjonction d'une toiture en ardoises au lieu de la tuile traditionnelle.

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    Face au château se trouve une toute petite chapelle dédiée à Saint-Rénobert.

    Elevée en 1500, elle a été restaurée par le propriétaire du château Monsieur de Chazelle.

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    A l'intérieur de superbes peintures murales datant des XVIème et XVIIème siècles ont été découvertes sous l'enduit qui les recouvrait en 1933 et restaurées.

    Nous n'avons pas eu le droit de faire des photos mais heureusement mon ami Wikipédia m'en a fourni une : il s'agit, en haut, d'une fresque de l'Annonciation avec à gauche l'archange Gabriel et à droite la Vierge. Dieu le Père est au centre.

    Photo Wikipédia

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    En y regardant de plus près, on voit, juste en dessous de l'archange Gabriel, le donateur, Edme Régnier, agenouillé.

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    tandis qu'à droite c'est sa femme qui y est représentée agenouillée.

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    En dessous, une crucifixion (Photo Christaldesaintmars)

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    Mais qui était donc ce saint dont la statue se trouve à l'intérieur de la chapelle ?

    Notre guide nous explique qu'il a vécu au VIIème siècle après Jésus Christ. Il a été le huitième'évêque de Bayeux et il s'est acquis une réputation de protection des troupeaux et des récoltes que l'on bénissait le jour de sa fête, le 24 octobre, encore aujourd'hui à Romprey.

    (Photo Christaldesaintmars)

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    Notre guide nous explique aussi que c'est Edmé Régnier qui passa commande de la superbe mise au tombeau se trouvant dans l'église Saint-Vorles de Châtillon : on parle parfois pour cette raison de la mise au tombeau de Romprey...

    Allez, je vous la mets en prime ! (Photo Wikipédia)

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    Avant de quitter Romprey, un coup d'oeil au joli lavoir

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    Comme je vous l'ai dit, le village est très fleuri.

    Visite du Château de Romprey avec l'OT de Châtillon-sur-Seine

    Et maintenant, en route pour Bures-les-Templiers où nous attend la visite de l'église (en travaux depuis 2011 et bientôt ré-ouverte au culte).


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  • Il y a quelques temps, Christianne Talfumières m'a contactée pour me demander si j'accepterais de "prêter" l'une de mes photos à Jérémie Brigand, le Président de la Communauté de Communes, pour illustrer le numéro d'octobre du Magazine Châtillonnais Mag'.

    Quelques jours plus tard, l'élu me téléphonait (c'est fou ce qu'il a la voix de son père !) et je lui confirmais mon accord.

    Et voici que l'une de mes photos a fait la Une de couverture !

    Je fais la Une du Châtillonnais Mag' d'octobre !

    Le magazine fait l'éloge de la ruralité de cette région de la Bourgogne et en page 13 (Tourisme), je m'aperçois que cette fois-ci nous sommes tous les deux en photo (à droite).

    Cliquez sur la photo pour lire le texte.

    Je fais la Une du Châtillonnais Mag' d'octobre !

    Jérémie Brigand m'a bien sûr remerciée pour cet emprunt et m'a joint le magazine.

    Mon premier autographe d'un élu !

    Je fais la Une du Châtillonnais Mag' d'octobre !

    Depuis que j'habite Courcelles, je n'ai jamais été aussi photographiée...

    Amusant pour une parisienne que tout destine à l'anonymat !


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  • Après la visite du château de Duesme, l'après-midi de ce mardi a été consacrée à celle de l'atelier créatif d'Eclisse et Brindille à Etalante, un atelier de vannerie créative tenu par Gérard Bisiaux.

    Celui-ci nous a reçus très gentiment dans la grange atennante à sa maison où il avait tout préparé pour une démonstration complète de son art.

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    Gérard Bisiaux, à droite, nous explique qu'il a été enseignant pendant toute sa vie professionnelle et qu'il a découvert la vannerie quand il a pris sa retraite : il s'agit plus d'un loisir que d'un travail rémunérateur, même si les vanneries qu'il crée peuvent être achetées.

    Vous comprendrez pourquoi plus loin...

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille" 

    Voici quelques unes de ses réalisations : des paniers...

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille" 

    des mangeoires à oiseaux

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille" 

    Une très jolie corne d'abondance : le mélange des bois crée de jolis dessins.

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille" 

    Le public est attentif aux explications de l'artisan qui "donne tout"...

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille" 

    Voici un panier fabriqué en rotin : Gérard Bisiaux n'utilise que très peu - en solo - ce matériau.

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    Il préfère le marier avec d'autres plantes cueillies dans la forêt telles que la viorne, le noisetier, la bourdaine ou encore le cornouiller. Voici dans la cour, trempant dans l'eau pour la conservation des feuillages, des exemples de ces végétaux fraîchement cueillis. 

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    Je n'ai pas retenu le nom des plantes qu'il nous a montrées une par une...

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    Mais celle-ci est de la viorne, sûr. 

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille" 

    Le vannier nous a montré ses outils : la base, c'est le couteau. Ici des fendoirs pour fabriquer des lamelles à partir d'une tige de bois. 

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    Dans la main gauche, le début d'un panier (vannerie sur arceaux)

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    Le départ est toujours délicat à réaliser : il faut avoir du métier...

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    La préparation du bois : la branche de noisetier a été fendue en trois sur toute sa longueur (à l'aide d'un fendoir) pour fabriquer des éclisses.

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    Utilisation du couteau pour amincir le bois

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    Dessus dessous, dessus dessous... Y'a plus qu'à !

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    A la fin de la démonstration (qui a bien duré 1h30...) une petite collation nous a été offerte.

    Sympa ! 

    Visite de l'atelier de "Eclisse et Brindille"

    La fabrication d'un panier nécessite une quinzaine d'heures de travail, sans compter le temps passé à collecter les matériaux... Voilà pourquoi Gérard Bisiaux pratique cette activité surtout comme un loisir. En tout cas, il parait bien difficile d'en vivre...

    Il est toujours bon de remettre les pendules à l'heure !


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  • Ce mardi, il ne faisait pas bien beau sur Châtillon mais nous avons trouvé le soleil à 40 kms au sud, à Duesme, lors de la visite hebdomadaire organisée par l'Office de Tourisme de Châtillon.

    Depuis la place de l'église, nous suivons les panneaux indiquant la direction du château : il faut parfois prendre des chemins de traverse - et ne pas avoir peur de la grimpette - pour découvrir les secrets cachés de la Bourgogne...

    Découverte des ruines du château de Duesme

    La visite du site est assurée par le propriétaire du château, Alain Houpert, sénateur de la Côte d'Or. Il a acheté le château en 2003, l'a fait classer en 2006 et a alors commencé à le restaurer.

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Le château est construit à l'extrémité d'un éperon rocheux ayant appartenu aux seigneurs de Duesme, du XIIème au XIVème siècle. En effet, à cette époque Duesme était aussi peuplé qu'Aignay-le-Duc aujourd'hui. La forteresse passa ensuite dans les mains des Ducs de Bourgogne. Les guerres de Religion dégradèrent le bâtiment (la Ligue catholique occupa tous les châteaux à cette époque), entraînant son démantèlement en 1595, sur ordre de Henri IV, puis sa démolition en 1763.

    Pour la petite histoire, en 1561 François Ier coucha deux nuits dans le château...

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Depuis le bout de l'éperon, la vue sur la campagne est bien belle.

    Découverte des ruines du château de Duesme 

    Trois fossés entouraient le château, appartenant à des périodes différentes. Voici un pont qui a été construit par le propriétaire pour enjamber l'un d'eux.

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Il s'appuie sur les fondations de l'ancien pont-levis (photo Christal de Saint-Marc).

    Découverte des ruines du château de Duesme

     Passé le pont, on découvre les anciens remparts dont il subsiste quelques pans encore debout.

    Découverte des ruines du château de Duesme

    L'ancien pigeonnier a été restauré récemment.

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Au-dessus de la porte d'entrée, un blason de réemploi

    Découverte des ruines du château de Duesme

    L'abbé Perny, au XIXème siècle, se rendit acquéreur des ruines qu'il transforma en romantique jardin à l'anglaise. Mais tout ceci a disparu actuellement et il a fallu beaucoup défricher pour retrouver les vieilles pierres.

    Et ce n'est pas fini : ici, ce qu'il reste de l'ancienne chapelle. Alain Houpert compte la dégager cette année si mes souvenirs sont bons...

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Nous étions une bonne vingtaine à nous être inscrits à cette visite guidée.

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Nous voici traversant un deuxième fossé par l'intermédiaire d'un petit pont assez rustique ! Nous passons ainsi de la basse cour - réservée aux écuries et aux dépendances - à la haute cour - lieu d'habitation du seigneur et de sa famille.

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Nadine s'occupe de ses ouailles...

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Nous sommes ici dans ce qui était autrefois le donjon.

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Les grosses pierres que vous voyez en premier plan ne sont pas banales : elles proviennent d'une ancienne cheminée du château.

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Découverte des ruines du château de Duesme

    En retrouvera-t-on tous les morceaux... ?

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Le pigeonnier depuis la haute cour

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Il faut de l'imagination pour considérer cet espace comme l'une des douves sèches du château, profonde de 18 mètres si je me souviens bien.

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Alain Houpert vérifie que personne ne s'estropie en retournant dans la basse cour...

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Ce monsieur est tout à fait passionnant : je n'ai pas retenu le quart de la moitié de tout ce qu'il nous a dit mais ce n'est pas grave. L'essentiel a été de passer un excellent moment.

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Qui dit basse cour dit pigeonnier (ou colombier) : Alain Houpert nous en ouvre les portes.

    Remarquez que ce pigeonnier possède une corniche. Constituée d'un alignement de pierres plates placées en saillie d'une dizaine de centimètres, elle a un double but : empêcher les prédateurs, surtout fouines et rats, de parvenir jusqu'au nids en stoppant leur ascension et rejeter l'eau des pluies en faisant retomber les gouttes loin du mur.

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Assez souvent, comme ici, le pigeonnier est partagé en deux parties : seule la partie supérieure abrite les pigeons, la moitié inférieure étant aménagée en poulailler, bergerie, resserre, etc. On parle alors d'un pigeonnier bi-fonctionnel ou encore d'un colombier d'étage.

    Voici la partie basse du pigeonnier

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Son plafond de pierres a été magnifiquement restauré (les pierres ont été scellées à la chaux).

    Découverte des ruines du château de Duesme

    Un petit escalier de fer permet d'accéder au premier étage.

    Découverte des ruines du château de Duesme 

    Vue sur les ruines du château depuis le haut du pigeonnier

    Découverte des ruines du château de Duesme 

    A l'intérieur, une belle charpente de bois

    Découverte des ruines du château de Duesme 

    A l'origine, le colombier était recouvert de lauzes : il a été lors de sa restauration couvert par des tuiles, moins lourdes pour la charpente. 

    Découverte des ruines du château de Duesme

     

    On ne s'ennuie pas à Châtillon avec les animations estivales de l'Office du Tourisme !


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