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Par Tolbiac204 le 18 Septembre 2020 à 23:00
Nous sommes depuis hier chez ma filleule, Cathy, qui gîte désormais à Brive-la-Gaillarde et aujourd'hui, nous les filles, avons décidé d'aller nous promener dans cette jolie Corrèze à la découverte du village d'Aubazine. Pour moi, ce n'est pas une totale découverte puisque nous avons séjourné à deux reprises, moi et Philippe, tout près de là, dans le hameau de Flaugeat dépendant de Montignac, à l'été 2007 et 2008.
C'est Cathy qui conduit sur ces routes qui tournicotent tout le temps...
Aubazine doit son origine à la fondation au XIIème siècle du monastère d'Obazine par Etienne de Vielzot. Le monastère fut affilié peu après à l'ordre de Cîteaux. Très vite, un couvent de moniales, installé dans le vallon du Coiroux à quelques centaines de mètres, lui fut associé. Les deux monastères ont existé jusqu'à la Révolution.
La photo ci-dessous (qui vient d'internet) plonge sur le village et l'actuelle église abbatiale Saint-Etienne qui est classée monument historique depuis 1840.
Pas d'ornementation superflue dans l'architecture : les moines ne doivent pas se détourner de la vie religieuse...
A noter, le clocher octogonal, de style Limousin
L'austérité règne aussi à l'intérieur de l'église dont les piliers ne sont pas sculptés.
Pa contre, concernant les stalles (qui sont réparties un peu partout dans l'église), l'ébéniste s'est lâché ! Mais c'était plus tardivement, au XVIIIème siècle.
Qui sont ces personnages qui ont eu l'honneur d'être pris pour modèles par le sculpteur... ?
Nul ne le saura jamais je pense.
Le diable y est même représenté !
Ainsi que des animaux qui brûlent dans les flammes de l'enfer... (photo internet)
Autre curiosité intéressante, le tombeau de Saint-Etienne, fondateur de l'abbaye. Il se trouve dans une partie du transept, accompagné par une statue du Saint.
Il a probablement été exécuté par les ateliers d'Ile-de-France travaillant pour Saint-Louis.
Une sculpture représentant abbés, moines, frères convers, moniales, paysans en adoration devant la Vierge à l'enfant se trouve au-dessus du gisant du Saint.
Photo (recadrée) "Les carnets de Chris" : cliquez sur la photo pour la voir en grand.
Un bel arbre de vie en bout de monument
Autre trésor de l'église, une Pietà en calcaire polychrome du XVème siècle.
Autre Vierge de Pitié, cette fois-ci sur les murs de l'église, du XVème siècle également : j'ai dû énormément renforcer le contraste de la photo pour qu'elle apparaisse enfin un peu avec ses couleurs d'origine.
A gauche de la scène principale, le donateur
Nous sortons de l'abbaye dont on a ici une bonne vue générale, pour aller faire une promenade.
Mais avant de quitter celle-ci une information que j'ai trouvée sur le net en farfouillant : en 1895, Coco Chanel fut confiée, avec ses deux sœurs, à un orphelinat installé sous les combles de cette abbaye : elle y mène une vie austère et rigoureuse pendant six années qui marqueront profondément le style révolutionnaire de la future styliste. Elle s'est inspirée de ce lieu pour créer des vêtements aux lignes épurées harmonieuses (à l'instar de l'architecture de l'abbaye), aux couleurs neutres (noir et blanc comme les uniformes des sœurs et des pensionnaires, beige comme les couleurs des murs) ou pour former son logo.
Ainsi, les 2 C entrelacés mondialement connus rappellent-ils les entrelacs des vitraux...
Notre promenade ?
Celle qui suit le "Canal des moines" nous ayant semblé trop longue (une dizaine de kilomètres), nous optons pour cette autre qui relie les deux monastères.
Nous sommes ici sur le chemin de Compostelle.
Elle nous fait démarrer à l'abbaye des hommes en passant par les rues du village.
Puis, nous sortons un temps du village en laissant cette belle porte sur notre droite.
La nature commence à prendre de jolies couleurs en cette fin d'été.
C'est la première fois que je fais une ballade en compagnie de ma filleule et je suis ravie de profiter de sa compagnie : elle est toujours de bonne humeur, comme sa mère.
Les réserves de bois pour l'hiver
Farceur le propriétaire !
Les limousines n'ont pas encore été rentrées...
Les cascades du Coiroux
Nous venons de descendre jusqu'en bas de la rivière mais..., il va falloir remonter !
Le seul problème, c'est que je suis très mal chaussée : bonjour les ampoules au retour !
On a déjà pris de la hauteur : sous l'arche de ce petit pont à demi écroulé, la passerelle de bois enjambant le Coiroux.
Petit arrêt à la pisciculture du Coiroux : il s'agit d'un ancien moulin à farine reconverti dans les années 70. On peut y pêcher la carpe, la truite fario ou encore la truite arc-en-ciel. Je suis sûre que ma filleule y reviendra une autre fois pour en acheter...
On se touche par le coude, Covid oblige !
Ah ! Au fait, je vous avais annoncé une promenade d'abbaye en abbaye : j'ai oublié de photographier le monastère féminin d'Aubazine qui est actuellement une ruine depuis que la révolution française est passée par là... C'est également Etienne de Vielzot qui l'a fait ériger au XIIème siècle.
La voici grâce à internet.
Fin de cette agréable petite "randonnée"
2 commentaires -
Par Tolbiac204 le 16 Août 2020 à 23:00
Aujourd'hui, je suis allée me promener à Chamesson, un village qui a beaucoup de charme avec son joli pont de pierre - le pont Sully - qui enjambe la rivière,
son église,
et son lavoir construit en solides pierres de Bourgogne issues des carrières voisines.
J'y suis aussi allée pour y visiter un cabinet de curiosités "Les Z'uns possible" assorti d'un café culturel associatif situé sur les bords de Seine.
L'endroit est tenu par un original, Fabien Ansault, un peu "touche à tout", collectionneur mais aussi peintre et sculpteur...
Depuis la terrasse de son café, on a une superbe vue sur le pont de pierres.
C'est en consultant le blog de Christiane Talfumière - Châtillonnais en Bourgogne - que j'ai vu l'info sur une exposition de photos qui m'a interpellée du fait que j'ai une amie avec laquelle je fais des randonnées, Huguette, qui fait de très belles photos d'arbres et les retouche ensuite et je me suis dit que ça pouvait l'intéresser : Chamesson n'est accessible que par la route hélas...
Fabien Ansault a disposé les photos de Jean-Louis Thenail parmi la végétation qui entoure la terrasse. En bas, deux sculptures de Fabien Ansault.
J'en ai profité pour prendre un petit café dans ce cadre idyllique...
tout en parcourant l'exposition du regard.
Les photos exposées en intérieur sont plus difficiles à réussir et surtout, il faut les trouver !
Elles se fondent très bien dans le bric-à-brac de ce cabinet.
Certaines sont en noir et blanc,
d'autres en couleur.
Les chercher un peu partout m'a obligée à détailler tous les objets exposés...
Le café des Z'uns possible sur France 3
Une après-midi sympathique
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Par Tolbiac204 le 6 Juin 2020 à 23:00
Cet après-midi, nous sommes allées Arlette et moi nous promener sur les quais de la Seine donnant sur l'Île Saint-Germain, en face d'Issy-les-Moulineaux.
Quatre kilomètres à pied (aller-retour), ça use, ça use...
Une promenade a été aménagée en contrebas, à l'abri du bruit des voitures qui circulent sur les quais.
De nombreux "parisiens" y ont amarré une péniche : elle leur sert de maison.
Une amusante fresque street-art sur le thème de la Seine orne le dessous de ce pont. Elle a été peinte à l'initiative des conseils de quartier de la ville et c'est André Santini (à 80 ans cette année, il vient de rempiler pour six ans !), le maire d'Issy-les-Moulineaux, qui l'a inaugurée le 30 septembre 2018.
Des fleurs inconnues...
Cette fois-ci, je sais : il s'agit d'un jasmin.
Le nom de cette péniche m'a fait sourire : Dolly Pran !
Cette toute petite ressemble un peu à une isba : chacun ses moyens...
Dernière photo d'Arlette avec des lunettes : la semaine prochaine, elle passe au bistouri...
Avouez qu'on a du mal à penser qu'on est quasi à Paris !
Maman et Papa canards font une promenade non loin de leurs canetons.
La police montée fait sa ronde : pas désagréable comme métier !
Nous voici au terme de notre balade : en vue de la Seine Musicale
Sympa cette petite promenade mais rien ne vaut la vraie campagne...
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Par Tolbiac204 le 11 Mars 2020 à 23:00
Mercredi dernier - et avant les nouvelles mesures de confinement qui ne devaient pas tarder à arriver... - j'ai visité la Grande Mosquée de Paris en compagnie de mon amie Marie-Chantal venue déjeuner chez nous. Notre dernière invitation avant longtemps je pense...
Façade sur la rue Geoffroy Saint-Hilaire (Paris 5ème)
L'entrée de la mosquée quant à elle se situe au 6 de la rue Georges Desplas.
Edifiée en 1926 pour rendre hommage aux musulmans qui s'étaient battus pour la France pendant la première guerre, la Mosquée de Paris a fière allure avec son croissant et son minaret.
Le maréchal Lyautey s'exprima ainsi à l'époque : « Quand s’érigera le minaret que vous allez construire, il ne montera vers le beau ciel de l’Ile de France qu’une prière de plus dont les tours catholiques de Notre-Dame ne seront point jalouses ».
Pas de visite guidée ce jour-là : nous nous sommes donc promenées librement dans les lieux pour la modique somme de 3 euros par personne.
A l'entrée, on est tout de suite frappés par l'élégance du lieu : portes en bois sculpté et ajouré, mosaïques de carrelages décorent cet espace dédié à la circulation autour d'un jardin central.
L'unité du jardin intérieur, inauguré en 1926, repose sur des lignes verticales de cyprès accompagnant de leur pureté la force de l'architecture et la spiritualité des lieux.
Oubliés ici la circulation extérieure des voitures et l'agitation de la ville...
Les vers de Baudelaire ne peuvent mieux définir ce lieu...
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.J'ai flashé sur les carrelages qui ornent le bas des murs.
Cette fenêtre ornée d'une grille est surmontée d'une élégante fresque mêlant écriture arabe et dessin.
Ne parle-t-on pas d'arabesques... ?
Du verre coloré pour orner cette porte
Celle-ci nous fait déboucher sur un grand patio qui a été couvert sans doute pour protéger les mosaïques qui en recouvrent le sol.
Les murs de la galerie faisant le tour du patio sont superbement ornés : la délicatesse de l'art arabo-musulman est légendaire...
De superbes chapiteaux aussi en haut de ces piliers
Superbe aussi, ce plafond de bois
Je n'ai pas osé entrer à l'intérieur de la salle de prières car des hommes y priaient mais j'ai trouvé cette photo sur le net qui rend compte du nombre important des colonnettes qui en soutiennent le plafond.
La bibliothèque de l'Institut musulman possède de grands rayonnages en bois sculpté contenant des ouvrages anciens ; un grande table centrale permet aux étudiants d'y étudier les écritures saintes dont, en particulier,le Coran.
Elle possède un plafond très élégant permettant un éclairage naturel grâce à des ouvertures périphériques.
La porte donnant sur le jardin est ornée de sculptures géométriques (selon la tradition musulmane).
De gros clous encadrent son imposant loquet en bronze.
Vue sur le minaret depuis le jardin
Une galerie couverte entoure le jardin, bordée par d'élégantes colonnettes en marbre rose.
Depuis les arches des colonnes, on peut avoir une vue sur le minaret.
Direction la sortie...
Allez, deux petites dernières : mon amie Marie-Chantal devant la fontaine aux ablutions
et Bibi Fricotin itou !
Une prochaine fois, j'essaierai de faire une visite guidée pour apprendre des choses sur l'Islam...
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Par Tolbiac204 le 21 Février 2020 à 23:00
Je vais vous raconter quelque chose qui va vous faire rire !
Pendant notre dernier séjour à Courcelles, j'avais reçu un mail du Muséoparc d'Alésia m'annonçant le titre de leur prochaine exposition, un titre très alléchant puisqu'il s'intitule :
"Dans les cuisines d'Alésia".
Je propose donc à Philippe de profiter d'une journée assez ensoleillée au milieu de cette quinzaine venteuse et pluvieuse pour y aller faire un tour.
Trois quarts d'heure après nous voici sur place.
Je précise à l'accueil que nous connaissons déjà le musée ainsi que le site archéologique d'Alise Sainte-Reine où s'est déroulée la bataille d'Alésia et que nous venons plutôt pour visiter l'exposition, ce à quoi je me vois répondre que celle-ci n'est pas commencée.
Grande est ma déception : je réplique donc illico presto "Mais elle a débuté le 4 avril !"
sauf qu'on n'est que le 20 février !!!
Elle est bien bonne celle là, non ?
Ma chute sur la tête - datant de quelques jours auparavant - y serait-elle pour quelque chose... ? Je ne crois pas sincèrement : juste une grosse envie de voir cette expo qui m'a fait prendre mes rêves pour la réalité !
Heureusement, tout près du Muséoparc, il y a la cité médiévale de Flavigny sur Ozerain située au sommet d'un éperon rocheux, petite bourgade de l'Auxois que nous n'avons pas encore visitée.
Voici la Porte Sainte-Barbe qui donne accès à la ville depuis le parking.
Tout juste sur notre droite se trouve la fabrique des "Anis de Flavigny", mondialement connue pour ses bonbons. Comme l'indique l'enseigne on peut, en dehors de sa boutique, y visiter la fabrique, le musée et la crypte carolingienne (du VIIIème siècle), seul vestige de l'ancienne abbaye Saint-Pierre.
Vous reconnaissez sur l'enseigne le fameux couple de berger-bergère associé aux anis de Flavigny.
Le berger ouvre son cœur en offrant des Anis de Flavigny à sa bergère, voilà comment le bien bon bonbon vient au secours du berger trop timide pour exprimer sa déclaration.
L'entrée de la boutique des anis de Flavigny se trouve dans un corps de logis datant des XVIIème et XVIIIème siècles : il ne subsiste de l'abbaye Saint-Pierre construite au IXème siècle que la crypte.
Dans l'arrière boutique, on peut goûter à toutes sortes d'anis.
Il y en a à la mandarine, à la violette, à la rose, au citron, à la réglisse, à la menthe et même au gingembre !
Des graines d'anis entières et moulues
Elles sont le fruit d'une plante, l'anis vert, qui est cultivé sur des terres chaudes et légères. Ses fleurs blanches regroupées en ombelles apparaissent en juillet-août puis forment des graines oblongues très parfumées.
Dans la pièce suivante on peut s'attabler pour déguster des boissons et manger des petits gâteaux...
C'est ce que nous avons fait bien sûr après avoir visité le Musée de la fabrique : les voûtes du plafond rappellent que nous sommes ici sur le site d'une ancienne abbaye.
Dans la partie musée est présenté grâce à une télévision un film retraçant l'histoire des anis de Flavigny.
Dans la pièce sont regroupés aussi toutes sortes d'ustensiles servant à la fabrication des petits bonbons, comme des tamis et des bassines en cuivre, autrefois utilisés.
Les tamis
C'est dans des bassines telles que celle-ci qu'étaient versées les graines d'anis : un mouvement de rotation de la bassine leur permettait de s'imbiber uniformément du sirop versé dessus.
Photo de l'ancien temps...
Ce petit poêlon à sucre servait-il à préparer le sirop ?
De grandes vitrines regroupent aussi toutes sortes d'objets ayant attrait à la fabrication.
On peut y voir un livre de commandes attestant de la vente non seulement en France mais partout à l'étranger : Tunis, Lausanne, New-York, Karlsruhe, Montréal, La Réunion...
On peut y découvrir aussi un objet insolite : un distributeur de Cigaros-Anis.
Il se trouvait dans les magasins ou dans les grands hôtels parisiens.
Cette vitrine rappelle que les anis existaient déjà sous Louis XIV.
La commercialisation des graines d'anis remonte en effet aux romains qui les ont découverts en Syrie et ramenés en Turquie (où l'on trouve le Raki) et en Grèce (où l'on trouve l'Ouzo). Les grecs s'installent à Marseille (ça donne le Pastis), ça monte jusqu'à Dijon (où l'on trouve le pain d'épices...) et quand on arrive à Flavigny, ça donne les dragées à la graine d'anis.
C'est aussi simple que ça !
Les épices de chambre
C'est au Moyen-Age et à la Renaissance qu'un nouvel usage est donné aux épices : clous de girofle, gingembre, anis, genièvre, coriandre, poivres, amandes ou pignons... étaient plongés dans du sucre de canne fondu puis cuits et recuits dans un poêlon jusqu'à l'obtention d'une dragée non lissée. D'avantage destinées à soigner plutôt qu'à nourrir, ces "épices de chambre" étaient fabriquées chez les apothicaires ou dans les couvents et monastères : ce sont les ancêtres de nos confiseries.
Une autre pièce du musée est couverte d'affiches publicitaires sur les anis de Flavigny.
De l'autre côté de la pièce, une vitrine contient des tas de documents sur les anis.
Quelques expressions employant le mot "dragée"
Tenir la dragée haute : faire sentir son pouvoir à quelqu'un, comme si on lui présentait une friandise en la plaçant bien haute afin qu'il ne puisse pas l'atteindre.
La dragée est amère : quand quelque chose est difficilement supportable.
Avaler la dragée (ou la pilule) : supporter une chose désagréable. A partir du XIème siècle, quand le sucre est arrivé en Europe à la suite des croisades, on enroba les remèdes amers de sucre pour mieux les faire absorber.
Une petite vidéo sur la fabrication des célèbres anis de Flavigny
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En sortant de la boutique, nous décidons de faire le tour du village classé "Plus beau village de France".
L'origine du nom de la bourgade vient probablement du fait que - pendant le siège d'Alésia - César installa l'un de ses campements militaires sur la colline de Flavigny, voisine de celle d'Alise-Sainte-Reine. Après le départ des armées romaines, le général romain Flavinius se vit offrir une partie de cette terre formée de la colline où sera bâtie peu après la cité de Flavianiacum, devenue aujourd'hui commune de Flavigny-sur-Ozerain.
Le plan du village est tarabiscoté, autrement dit : il est inutile pour moi de tenter de m'y repérer...
Nous entrons dans le village par la porte située au sud, proche d'un parking où l'on peut laisser sa voiture afin de se promener librement.
Le restaurant de l'Abbaye, situé sur la gauche de la rue du même nom, est fermé à cette époque et nous ne verrons pratiquement pas âme qui vive au détour des ruelles que nous avons arpentées.
Juste en face de la fabrique d'anis, une jolie cour de ferme
On sent tout de suite que l'on va circuler entre les vieilles pierres...
Cette maison à tourelle date du Moyen-Age.
La maison au Donataire présente une façade du XVème siècle. Elle tire son nom de la présence d'un personnage qui accompagne la statue polychrome de la vierge à l'enfant située au premier étage entre les belles fenêtres à meneaux Renaissance.
Au rez-de-chaussée, les trois baies d'une échoppe
On aperçoit le donataire, tout en bas à gauche de la Vierge.
Ah, c'est mieux ainsi !
Il s'agit ici d'une copie de la Vierge originale qui, ayant souffert des intempéries, est maintenant conservée à l'intérieur de la maison qui semble être une sorte de Syndicat d'initiatives.
Maison située en face de celle du Donataire
Plus modeste, celle-ci mais tout aussi jolie
Cette maison s'appelle "la maison au Loup" à cause de la gargouille qui en décore l'angle. Elle est du XIIIème siècle et possède une Vierge à l'enfant du XIVème.
Voilà la fameuse gargouille : bon, il faut savoir qu'il s'agit d'un loup...
La Vierge est protégée des intempéries par une vitre.
Une enseigne amusante traverse la rue montant à l'église Saint-Genest.
Sur la place de l'église, une curieuse maison
L'église Saint-Genest date des XIIIème au XVème siècles (Photo cristaldesaintmars.com).
Elle contient des stalles du XVème et un ange de l'Annonciation est-il annoncé à l'entrée mais une grille en ferme l'entrée aux visiteurs et surtout aux cambrioleurs... Nous nous contenterons de la contourner.
Une jolie croix de village
Maison Louis XII avec fenêtres du XVIème siècle
Maison avec tourelle d'escalier du XVIème siècle et bien restaurée
Les numéros des maisons sont joliment dessinés dans du fer forgé partout dans le village.
Au niveau de cette maison, on a accès aux remparts donnant sur la campagne.
Les jardins des maisons donnent sur le rempart...
qui se termine à la Porte de la Côte d'Or par une poterne datant du XVème siècle (Photo SN).
Une poterne est une porte basse.
Retour dans le village...
La Tour de Guette a été construite au XVème siècle à proximité de l'église : son but était avant tout défensif comme en témoignent les meurtrières.
Au sortir du village, une statue de Henri Lacordaire
En 1848, c'est Flavigny que choisit le Père Lacordaire pour venir restaurer l'Ordre des Dominicains : il y fonda l'abbaye sur les restes desquels est maintenant installée la fabrique d'anis.
Je me suis rendue compte en allant sur le net que nous avions loupé deux superbes portes de la ville (la Porte du Val et la Porte du Bourg)... Il faudra que nous y retournions.
Nous en profiterons pour faire la visite guidée de la fabrique d'anis et des restes de l'abbaye Saint-Pierre.
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