• L'occasion fait le larron !

    Loin de moi l'idée de traiter Saint-Roch de larron... Il s'agit seulement d'une visite à l'église du même nom que nous n'avions pas préméditée et qui nous a enchantées, Marie Claire et moi, alors que nous nous trouvions du côté des Tuileries pour une toute autre cause, celle de l'ANC.

    La Saint Roch est fêtée le 16 août : elle annonce la fin de l'été et le début des labours pour préparer les semailles d'automne.

    Mais qui était Saint-Roch ?

    Né à Montpellier vers 1430 dans une famille aisée, il fait des études de médecine et, devenu orphelin très jeune, lègue tous ses biens aux pauvres
     à sa majorité pour partir faire un pélerinage à Rome. Malheureusement,
    à cette époque la peste sévit en Italie et Roch, après avoir soigné nombre de malades, finit par être touché à son tour par la maladie. S'étant retiré dans une forêt, la légende raconte qu'il fût
    nourri par un chien qui lui apportait chaque jour un pain dérobé à la table de son maître. Ce-dernier, intrigué par le manège de l'animal, le suivit en forêt et découvrit notre saint blessé qu'il put ainsi secourir.

     Voilà pourquoi,pour parler de deux personnes inséparables, le proverbe dit :

     "c'est Saint Roch et son chien"

     

    L'église Saint-Roch est située au 296 rue Saint-Honoré, face au jardin des Tuileries. C'est l'une des plus vastes églises de Paris et la visite que nous en avons faite ne peut laisser indifférent.

    Une façade classique sur la rue Saint-Honoré,


     
    Une coupole dans le choeur agrémentée d'une superbe fresque,

     
    Une extraordinaire chaire baroque (exécutée par Simon Challe de 1752 à 1758),

     
    De grandes orgues qui datent de 1756 (Louis-Alexandre Clicquot). Elles ont subi plusieurs restaurations et sont maintenant classées au patrimoine des monuments historiques depuis 1982.


     
    détail flou... mais oh combien attendrissant !

     
    A part ça, l'église est couverte de tableaux dont certains sont très bien restaurés !

    Jésus récussitant la fille de JaÏre
    de Pierre Claude-Antoine-Delorme (1817)




     
    Le Christ chassant les marchands du temple de Jean-Baptiste Thomas (1822)


    Saint-Sébastien d'Alexandre Rémy (1807)


    Pourquoi un portrait de Saint-Sébastien dans cette église ?

    Peut-être parce que Saint-Sébastien protège, lui aussi, dit-on, de cette terrible maladie...


     
    A quand la prochaine ballade Marie-Claire ?

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  • Une montée (virtuelle) à l'Arc de triomphe ça vous dirait ?
     
     
     C'est qu'il faut la mériter la vue sur Paris...
     
    Pas moins de 284 marches et pas d'ascenseur ! L'arc culmine en effet à 55 mètres de haut.

    Ca y est : nous voici en haut (au niveau du rond rouge). (Un escalier pour la montée et un autre pour la descente)


    Encore quelques marches et l'on arrive dans une vaste salle voutée qui sert de musée. Des écrans géants permettent de visionner des vidéos des scuptures qui recouvrent le monument
    à la gloire de Napoléon 1er et de la Grande-Armée.


     

    En face, une scupture représente un "poilu" de la grande guerre devant une multitude de palmes en bronze, hommages rendus à la mémoire du soldat inconnu.


    Commencé en 1806, l'arc de triomphe n'est achevé que 30 ans plus tard sous Louis-Philippe. C'est l'architecte Jean-François Chalgrin qui en fait les plans en s'inspirant de modèles antiques satisfaisant le goût de Napoléon pour l'antiquité,

    Une reproduction de la Marseillaise de François Rude qui décore le côté faisant face à l'avenue des Champs Elysées.


    Une caméra vidéo montre en live les passants qui se trouvent tout en bas de l'arc au niveau de la tombe du soldat inconnu.


     
    Puis c'est la terrasse panoramique !


    Vue de l'avenue des Champs Elysées avec tout au fond le Louvre.


    Côté tour Eiffel


    En continuant à tourner dans le sens des aiguilles d'un montre, on découvre les gratte-ciel et l'arche de la Défense.


    Vient ensuite la vue sur le Sacré Coeur


    Et l'on termine par une vue sur le sud de la capitale. C'est dans cette direction que l'on crèche, juste derrière l'affreuse Tour Montparnasse...


    Et voilà : le tour est joué !
    (c'est le cas de le dire)

    Quelques détails des haut-reliefs qui couvrent les quatre piles de l'arc.

    En haut à gauche, "La Marseillaise" est de François Rude (1792). La scupture représente une femme ailée nommée Liberté suivie de soldats partant au combat. Les lignes en diagonales donnent beaucoup de force à l'oeuvre.

    En haut à droite, "Le triomphe de Napoléon" est de Jean-Pierre Cortot (1810). Ce haut-relief est beaucoup moins vivant que celui de Rude. Disons qu'il est plus académique. Il montre l'Empereur victorieux.

    En bas,
    "La République" et "La paix" d'Antoine Etaix.



    Une visite en compagnie de mon amie Michèle.

    Vous savez quel jour ? Le jour de la rentrée des classes !

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  • En cette belle journée de fin août, les dahlias sont à l'honneur au Parc floral de Vincennes.

    Pompon par-ci...

    Pompon par-là

    Les insectes butinent à qui mieux mieux les quelques lotus encore en fleurs.
    (pas mal tout de même cet objectif)

     

    et ces tournesols doubles, en avez-vous déjà vu d'aussi gros ?




    Ils font face au "triangle" du Parc floral de Vincennes (halle en plein air) où se tient tous les étés un festival de musique classique.

    Le concert de ce jour s'intitule "entre Paris et l'Andalousie" et je découvre avec beaucoup de plaisir une formidable interprête du concerto d'Aranjuez en la personne de Liat Cohen, jeune israélite de talent considérée comme l'une des meilleures guitaristes au monde. (On dit qu'elle est l'héritière d'Andrès Ségovia). Elle n'est pas venue seule...puisqu'elle affiche des rondeurs de 5 ou 6 mois je pense.

    En voilà un qui risque d'aimer les musique !


    Après ce superbe morceau de bravoure, Liat Cohen s'est livrée à une "master class" et nous avons pu ainsi l'entendre dans "Asturias" d'Albeniz dont voici un extrait.

    Bon : désolée mais la vidéo a été retirée de Dailymotion... alors il ne vous reste plus qu'à chantonner ce superbe morceau de guitare !

    Un lot de consolation :
    le concerto pour guitare et orchestre en ré majeur de Castelnuovo-Tedesco interprété par Liat Cohen. Là, c'est légal, puisque c'est sur Deezer !
     
    Hélas : c'est fini aussi sur Deezer...

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  •  Franchissons donc la cour de ce bel ensemble construit au XIIème siècle.

    A gauche, le logis du Roi, près du Donjon
    et en face celui de la Reine jouxtant la Sainte-Chapelle.



    Avouez qu'il a fière allure !


    Mais n'allez pas croire qu'il soit aisé d'accéder au Donjon !

    A l'époque de sa construction, les portes que vous apercevez en bas
    n'avaient pas été ouvertes... ll fallait dont emprunter un escalier situé
    dans le mur d'enceinte (au premier plan sur la photo), puis traverser la passerelle,
    pour enfin accéder au premier étage du Donjon.



    Le Donjon étant exclusivement réservé au logement du Roi et de la Reine,
    toutes les salles sont pratiquement identiques à tous les étages.

    Une colonne centrale ménage un vaste espace et
    une grande cheminée chauffe difficiement le tout...
    Heureusement, le plafond est tapissé de lambris de bois
    et les murs recouverts de tapisseries.



     

    Le Roi Charles V ne voulant rien concéder à l'église, c'est une cloche
    associée à une horloge située juste au dessus de son cabinet d'études
    qui rythme son travail.


     

    L'original est conservé dans la Sainte-Chapelle.



    Pour la petite histoire, des latrines équipent également
    cette pièce essentielle du château : c'est tout de même la demeure d'un Roi...



     
    On s'y croirait, non ?

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  •  Grâce à la Smartbox que m'a offerte Philippe à... Noël 2007, nous avons fait le tour de France ce samedi !

    Le beau temps était au rendez-vous, ce qui ne gâche rien n'est-ce pas ?

    Notre hôtel : l'Auberge du Manet à Montigny le Bretonneux.


     
    Bon : la chambre, je vous la montre car on a dû dîner dedans !
    (le restaurant recevant un mariage ce soir là et nous ayant carrément oubliés...)
    Pas trop grave comme châtiment je l'avoue mais contrariant tout de même...


     
    La France en miniature, c'est le plus grand parc miniature d'Europe. (5 hectares) avec plus d'une centaine de monuments à l'échelle du 30ème au sein de paysages très fidèlement reconstitués. La forme du parc respecte même la carte de France !

    Cocorico !

    Les trains circulent, les voitures roulent, les bateaux voguent : on s'y croirait !

    Une vision originale du Mont Saint-Michel, en avance sur le calendrier des travaux...


     
    Bon sang mais c'est bien sûr : c'est la cathédrale de Chartres !
    (et non pas celle de Rouen comme je l'avais indiqué précédemment...) Merci Sheliak.


     
    un petit tour par Paris



     
    direction le centre avec le village et l'église de Saint Nectaire


     
    Puis sus sur le sud avec Philippe à Saint-Trop


     
    Allez, en biffant les peupliers et les antennes, ça donne ça...


     
    Un seul reproche peut-être ?

    Bien que certains monuments soient partis en restauration, l'ensemble affiche bien son âge (1991) ...

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