• Au Barcarès, il fait bon... fait bon... fait bon... (sur l'air de La Madelon)

    Voici comment se présentait Le Barcarès au début du 20ème siècle.

    Le barcares paillottes internet

    Le Barcarès départ des bâteaux de pêche

    Et voici la vue que nous avions cet été depuis la terrasse de l'appartement que Guy, mon cousin de Claira, nous a gentiment prêté à Port-Barcarès Finies les barques de pêcheurs : place aux plaisanciers !

    Côté mer, on entend cliqueter les mâts des voiliers ou piailler les nuées de piafs qui élisent domicile pour la nuit chaque soir dans les palmiers,

    Le Barcares vue sur le port

    C'est de ce côté que le soleil se lève éclairant les bateaux des pêcheurs de calamar.

    Le Barcarès Lever de soleil 2

    De l'autre côté de l'appartement, la vue sur l'étang de Leucate n'en est pas moins belle surtout au coucher du soleil. Un régal pour le photographe amateur que je suis ! 

    Le Barcares coucher de soleil côté chambre

    Et c'est comme ça tous les jours...

    Le Barcarès Coucher de soleil 1

    De ce côté, c'est majoritairement le port des bateaux à moteur, ceux qui passent sous le pont séparant l'étang de la mer sans avoir à démâter et c'est aussi ici que se trouve le bâteau de Michel qui gentiment, comme il en a l'habitude à chaque fois que nous venons dans la région, nous fait faire un ou deux tours de bateau : Michel, s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer ! Ici, aux commandes avec son frère, Guy, toujours heureux de faire un petit tour de bateau depuis qu'il a dû revendre le sien par sécurité.

    Le Barcarès en bateau Guy et Michel

    Tiens : changement de frère ! Eh oui, Roger est aussi parmi nous...

    Le Barcarès en bateau Roger Michel et moi

    La balade en bateau, c'est souvent l'occasion d'aller jusqu'au Lydia, ce gros paquebot faisant autrefois la liaison Beyrouth-Marseille et désarmé en 1967. Depuis 1974, il est en cale sèche sur la plage et servait jusqu'à l'an dernier de Boîte de nuit et de Casino (avant qu'un autre casino n'ouvre à Leucate, lui faisant trop forte concurrence).

    Le Barcarès en bateau devant le Lydia

    de plus près (grâce à internet...)

    Le-Barcares-Le-Lydia-internet.jpg

    La ballade en mer, c'est aussi l'occasion pour Michel de faire des pointes de vitesse...


    et pour moi celle de me baigner dans des flots limpides en pleine mer
     

      Le-Barcares-Moi-nageant.JPG

    quand je ne vais pas le faire sur la plage, voisine elle aussi de l'appartement.

    Le matin, j'y suis seule à cette époque de l'année...

    Le Barcarès La plage

    Bref, au Barcarès, il fait bon, fait bon, fait bon...

    La forteresse de Salses n'est qu'à quelques kms de Port-Barcarès et nous décidons d'aller la visiter. Il s'agit d'une construction du XVème siècle du Roi d'Espagne destinée à défendre la frontière nord des nombreuses invasions françaises. Elle a résisté vaillament à tous les assauts des ennemis grâce à des murs de 10 mètres d'épaisseur construits en contrebas du sol (la dissimulant ainsi aux yeux et aux tirs de l'adversaire) ainsi qu'à une démolition décidée et reportée à maintes reprises (quand le Roussillon est repris par les français, l'intérêt d'un fort-frontière disparait mais le coût de la démolition, vue l'épaisseur des murs est prohibitif...)

    Salses Forteresse internet

    Une visite guidée est organisée chaque matin, à la fraîche.

    Ca tombe bien, nous venons juste d'arriver !

    Salses le groupe

    Les douves

    Salses-vue-sur-les-fosses.JPG

    Vue générale de la cour intérieure

    Salses vue d'ensemble cour intérieure

    Le donjon

    Salses donjon contre plongée

    Le grenier à jambons

    Salses grenier à jambons

    En haut du mur,

    deux orifices pour accueillir les invités avec de l'eau bien... tiède (bouillante) !

    Salses-orifices-a-eau-bouillante-copie-1.JPG

    Si l'on se dirige plus vers l'intérieur du pays et en direction de l'Aude, il y'a aussi les châteaux cathares à découvrir. Mais avant tout, un petit arrêt à Maury s'impose.

    Maury Village

    Tiens, les ânes sont sortis aujourd'hui... (avouez que le gris est plus vrai que nature !)

    MauryL'âne et moi

    Notre cave à nous n'est pas encore complètement pleine (mais ça ne va pas tarder...)

    Comme d'hab, je me dévoue pour goûter le Maury 1995...

    Maury--1-.JPG

    Puis, c'est la montée en voiture vers le château de Quéribus par une route en lacets fort jolie dans un paysage très sauvage.

    Quéribus La route qui monte au château

    Et là, il faut laisser la voiture... et chausser ses tennis (enfin, ceux qui le veulent bien).

    Où commence la construction ? Où s'arrête-t-elle ?

    Quéribus Montée sentier

    On voudrait cacher le château qu'on ne s'y prendrait pas autrement !

    Quéribus Le château de près

    Une petite halte avant d'attaquer la montée d'escalier

    Quéribus Philippe

    Vous remarquerez les tennis

    Quéribus Moi en haut

    Ca monte raide me direz-vous...

    Quéribus Montée d'escalier

    Mais en haut, on ne regrette pas l'effort : un paysage à couper le souffle à 360° à la ronde naturelish !

    Quéribus Arète vue du château

    Au passage, on visite le donjon

    Quéribus le donjon

    avec sa "salle au pilier" de style gothique primitif dont la voute repose sur un puissant pilier s'épanouissant en palmier.

    Quéribus Salle de la colonne

    Le village en bas à droite, c'est celui de Cucugnan : vous savez, le curé d'Alphonse !

    Ca tombe bien car nous y allons de ce pas.

    Quéribus Peyrepertuse et Cucugnan 2

    Cucugnan Le village

    Les ailes de mon moulin...

    Cucugnan Ailes de moulin

    Cucugnan Les toits

    Cucugnan Philippe

    l'église du village et au loin le château de Quéribus

    Cucugnan Eglise et château de Quéribus

    Ecoutez Fernandel 

    dans la nouvelle (de Joseph Roumanille, cet illustre inconnu...) traduite du provençal par Alphonse Daudet et publiée dans "Les lettres de mon moulin"

    Pour les paresseux qui n'auraient pas le courage d'écouter cette nouvelle truculente, le résumé de l'histoire : Monsieur Martin, le curé de Cucugnan trouve que ses ouailles ne fréquentent pas assez ses confessionaux. Il les sermonne donc un beau dimanche matin après l'Evangile leur contant un soi-disant rêve lui ayant révélé qu'aucune bonne âme parmi les habitants de Cucugnan n'a été retrouvée ni en Paradis ni au Purgatoire... Il se propose donc de les confesser tous autant les uns que les autres pour racheter leurs pêchés...

    Au prochain séjour dans le Roussillon, nous irons là ! (photo prise depuis le château de Quéribus)

    Quéribus Peyrepertuse et Cucugnan modif
     
    Mais ceci sera une autre histoire.

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