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Avec ma soeur Arlette venue faire un mini séjour chez nous, je suis allée visiter le château de Maulnes, un château hors du commun. Il n'en n'existe d'ailleurs pas d'autre similaire en France et seulement deux en Italie (la Villa Farnèse à Caprarola près de Rome et le Castel del Monte dans les Pouilles).
Il se trouve dans le Tonnerrois près de Cruzy-le-Châtel (département de l'Yonne).
Il faut suivre un petit sentier en sous-bois pour y accéder,
ou prendre un escalier formant raccourci (Photo Christaldesaintmars).
En arrivant en haut du sentier, une surprise nous attend : la forêt de chênes de 1500 hectares dont le château était autrefois entouré a disparu et ce dernier est désormais complètement isolé sur un plateau aride.
En fait de château, il s'agit plus exactement d'un ancien relais de chasse construit entre 1566 et 1573 (pendant la Renaissance au temps des guerres de religion) sur les terres bourguignonnes d'Antoine de Crussol, Duc d'Uzès, et de son épouse Louise de Clermont, Comtesse de Tonnerre, tous deux proches du roi Henri II et de Catherine de Médicis. Il jouait également un rôle dans l'exploitation des vastes forêts environnantes, la vente de bois de chauffage à Paris étant alors la ressource la plus importante du Comté.
La construction du château succède à un procès perdu par la Comtesse de Tonnerre contre la ville du même nom et à l'incendie qui détruisit intégralement la ville (on accusa à l'époque la Comtesse, humiliée par la fermeture des portes de la ville et l'emprisonnement de ses gens, d'avoir elle-même allumé l'incendie...).
Il semble n'être peuplé que par quelques insectes géants, témoins d'une exposition temporaire (celle de Jacky Fossez).
Le premier bâtiment que nous rencontrons sert d'accueil au château mais c'étaient autrefois les écuries et les communs. La tempête de 1999 en a malheureusement détruit la toiture qui, dans un premier temps, a été remplacée par de la tôle ondulée.
A l'intérieur, une télévision permet de découvrir l'histoire du château. On peut aussi y voir des maquettes du château,
actuellement...
et dans son état d'origine.
Le château, de forme pentagonale, était relié aux communs (qui formaient un demi-cercle) par une passerelle à ce jour disparue.
Cette dernière maquette a été réalisée d'après le dessin du château qu'en a fait Jacques Ier Androuet du Cerceau dans son ouvrage "Les plus excellents bâtiments de France" (1576) mais on ne connait pas le nom de l'architecte qui a construit le château.
Commençons la visite...
Notre guide nous montre les portraits effectués par François Clouet de Louise de Clermont et du Duc d'Uzès, son second mari, qui ont fait construire le château à l'emplacement de "la Motte de Maulnes", un château préexistant depuis le Moyen-Age.
Louise de Clermont est très proche de la cour et de la reine-mère, Catherine de Médicis.
Antoine de Crussol, duc d'Uzès, est de 24 ans son cadet.
On entre dans le château par cette tour arrondie, unique (les quatre autres tours étant carrées), autrefois reliée à la passerelle.
Les parties hautes sont couronnées par une corniche à modillons.
Des têtes de chien alternent avec des têtes de lion, évoquant la chasse (Photo Christaldesaintmars).
Pour comprendre le château de Maulnes, il faut en découvrir les plans car c'est un vrai labyrinthe. Un escalier central à vis dessert toutes les pièces sur les cinq étages qu'il comporte : je dis bien "cinq étages" et non trois comme on pourrait le croire sur la photo précédente qui montre sa façade orientée au Nord.
On voit bien sur la coupe qui suit qu'il est construit sur une pente et n'a donc pas la même hauteur au Nord qu'au Sud.
Cinq tourelles en forme de bastion cantonnent les angles, trois de celles-ci contiennent des escaliers.
Cette toute petite pièce - celle par laquelle on commence la visite - donne accès à l'escalier central.
Celui-ci, construit autour d'un puits alimenté par trois sources, est peu profond certes, mais tout de même source d'eau ce qui n'est pas négligeable à cette époque.
L'escalier est orné de jolies colonnes doriques.
Vue plongeante
Le ciel et l'eau se rejoignent au fond du puits créant un faisceau de lumière...
On puisait l'eau à tous les étages grâce à un seau attaché à une corde : on peut encore voir à certains endroits l'usure de la margelle (Photo Christaldesaintmars).
Vers le ciel, l'oculus a été bouché par une pyramide de verre pour éviter les infiltrations d'eau.
Notre guide nous mène ensuite dans la pièce de réception du château dont le plafond a disparu laissant apparaître la cheminée de l'étage supérieur.
Dans un angle, le plafond en bois a été restauré.
On a fait du feu dans la cheminée...
Depuis l'une des baies (alors équipées de verre en plomb), vue sur la nature environnante
Pour passer d'une pièce à l'autre, il faut souvent repasser devant l'escalier central.
Dans cette petite pièce, attenante à la salle de réception (elle est octogonale : voyez le plafond ci-dessous), on peut voir des restes de fresques sur les murs. Il s'agissait du cabinet de travail du Duc d'Uzès.
Nous voici maintenant dans l'une des deux chambres principales de la demeure (de forme carrée). Celle de la Comtesse ou celle du Duc... ?
Le plafond en a été très joliment restauré.
Attenante, la porte d'un petit cabinet de toilette : regardez l'épaisseur des murs !
Le dressing, dirait-on aujourd'hui !
Vue sur les communs depuis le quatrième étage (étage noble)
Après avoir parcouru les autres pièces symétriques de cet étage, nous prenons l'escalier à vis pour rejoindre la charpente.
Tout en haut, l'oculus surmonté d'une pyramide de verre
Notre guide nous fait remarquer ici la hardiesse de l'architecte (par ailleurs, on ne connaît pas vraiment son nom...) qui a réalisé un puits, pentagonal en son pourtour et arrondi en son centre.
Fortiche l'architecte ! .
Les combles étaient habités : en témoigne cette cheminée,
et ces petites lucarnes.
Certaines des poutres sont en partie d'origine comme celle-ci à droite de la photo...
Nous voici redescendus au 2ème ou au 3ème étage si mes souvenirs sont bons.
Deux petites pièces : l'une (ci-dessous) est celle du bain et possède encore des restes de peintures murales sur les murs.
Il me semble me souvenir que notre guide nous a dit qu'il s'agissait d'une représentation de la nature.
L'autre était un hamam.
Le guide nous fait ensuite faire le tour du château en nous montrant une particularité au niveau des fenêtres : celles-ci sont de largeur différente (plus étroites à gauche qu'à droite) : ceci permet aux visiteurs d'avoir l'illusion qu'elles sont d'égale largeur quand il regarde le château en se positionnant juste en face de la tour arrondie qui constitue la façade principale du château.
Vous me suivez... ?
On voit bien ici les restes des "murailles" qui entouraient le château.
Côté Sud, le Nymphée (intérieur et extérieur) recueille l'eau des sources situées sous le château.
En 1573, à la mort de son époux, Louise de Clermont qui vit entre Paris, Tonnerre, Ancy-le-Franc et Maulnes, abandonne le chantier du château. Plusieurs fois délaissé par ses propriétaires successifs, il servira de verrerie de 1775 jusqu'au milieu du XIXème siècle avant de progressivement tomber en ruines. Classé monument historique en 1942, il ne sera véritablement sauvé qu'à partir de 1997 suite à son acquisition par le Conseil général de l'Yonne qui le restaure depuis 2005.
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Petite photo souvenir
Une visite super intéressante que j'espère bientôt refaire - quand la chaleur se sera un peu calmée - avec Philippe. Il parait que le dernier mercredi d'août on peut même monter sur la terrasse du château pour jouir d'une vue à 360° sur le Tonnerrois...
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Pour ce premier "Mardis Découvertes" de l'été, Nadine nous a emmenés à la découverte du Château de Romprey, commune qui se trouve à une quarantaine de kilomètres au sud est de Courcelles, juste après Bures-les-Templiers.
Il fait un temps magnifique comme c'est le cas depuis le début de ce mois de juillet.
La commune est très fleurie et le château ne fait pas exception.
La seigneurie de ce lieu était sous la directe féodale des grands prieurs. Ce fut là, sous la protection des sires de Grancey et de leur fort-château que les Templiers se posèrent en Bourgogne.
Très élégant ce portail d'entrée flanqué d'une tour.
Le château date du début du XVIe siècle : il a été construit par Edme Régnier - seigneur de Romprey - lieutenant général du bailliage de la Montagne et est composé de quatre corps de logis dont la façade nord, presque aveugle, forme enceinte (Photo Wikipédia).
Côté jardin...
Nadine a fait appel au propriétaire, M. Prouvost, pour nous en dire plus sur le monument mais ma mémoire est défaillante pour vous le restituer...
Nous sommes un bon groupe à participer à cette animation.
Derrière nous, des vaches paissent paisiblement, à la recherche de l'ombre des arbres.
Les ailes en U ont été modifiées au XVIIIe (bâtiment de droite) et au XIXe siècle (bâtiment de gauche), avec l'adjonction d'une toiture en ardoises au lieu de la tuile traditionnelle.
Face au château se trouve une toute petite chapelle dédiée à Saint-Rénobert.
Elevée en 1500, elle a été restaurée par le propriétaire du château Monsieur de Chazelle.
A l'intérieur de superbes peintures murales datant des XVIème et XVIIème siècles ont été découvertes sous l'enduit qui les recouvrait en 1933 et restaurées.
Nous n'avons pas eu le droit de faire des photos mais heureusement mon ami Wikipédia m'en a fourni une : il s'agit, en haut, d'une fresque de l'Annonciation avec à gauche l'archange Gabriel et à droite la Vierge. Dieu le Père est au centre.
Photo Wikipédia
En y regardant de plus près, on voit, juste en dessous de l'archange Gabriel, le donateur, Edme Régnier, agenouillé.
tandis qu'à droite c'est sa femme qui y est représentée agenouillée.
En dessous, une crucifixion (Photo Christaldesaintmars)
Mais qui était donc ce saint dont la statue se trouve à l'intérieur de la chapelle ?
Notre guide nous explique qu'il a vécu au VIIème siècle après Jésus Christ. Il a été le huitième'évêque de Bayeux et il s'est acquis une réputation de protection des troupeaux et des récoltes que l'on bénissait le jour de sa fête, le 24 octobre, encore aujourd'hui à Romprey.
(Photo Christaldesaintmars)
Notre guide nous explique aussi que c'est Edmé Régnier qui passa commande de la superbe mise au tombeau se trouvant dans l'église Saint-Vorles de Châtillon : on parle parfois pour cette raison de la mise au tombeau de Romprey...
Allez, je vous la mets en prime ! (Photo Wikipédia)
Avant de quitter Romprey, un coup d'oeil au joli lavoir
Comme je vous l'ai dit, le village est très fleuri.
Et maintenant, en route pour Bures-les-Templiers où nous attend la visite de l'église (en travaux depuis 2011 et bientôt ré-ouverte au culte).
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Ce lundi je suis allée visiter l'église de Belan-sur-Ource dans le cadre de l'animation estivale "Un jour, Une église" organisée par l'Office de Tourisme du Pays châtillonnais.
Cette manifestation a eu son origine dans l'Aube et a remporté un tel succès que la Côte d'Or a décidé de s'y associer depuis l'an dernier. C'est ainsi que cet été, 35 églises du pays châtillonnais ouvriront leurs portes et... ce n'est qu'un début nous a dit Anne Bouhélier, chargée de l'organisation de ces manifestations qui mettent en valeur le patrimoine religieux du département.
Belan n'est qu'à une dizaine de kilomètres de chez nous. Nous étions déjà entrés dans l'église - c'était il y a trois ans à l'occasion d'un mariage - mais ce jour là les trésors que recèle cette église avaient été mis à l'abri, ce qui est fort compréhensible.
L'église de l'Assomption date de la fin du XVème siècle ou du début du XVIème. La flèche à lanterneau de son clocher a été édifiée en 1868.
Joli fronton pour cette porte d'accès latérale à l'enclos paroissial
Voici le chevet de l'église
Notre guide bénévole, Luc Lefray, nous entraîne tout d'abord dans le cimetière attenant qui donne sur une jolie campagne.
Nous regardons tout d'abord les tombes de la famille d'Herlincourt, propriétaires du château de Belan.
Voici celle de Virginie Adèle Valentine de Maupas, Baronne d'Herlincourt, épouse de Edouard Léon Wartelle d'Herlincourt. On aperçoit le blason de la famille.
Il nous parle ensuite de la tombe d'Edouard de Froissiard de Broissia décédé accidentellement en 1936 à l'âge de 33 ans, un mois seulement après son intronisation à la cure de Belan.
Anne Bouhélier m'a gentiment fourni la documentation sur l'histoire de ce curé de Belan, tirée du livre écrit par Luc Lefray et Marie-Louise Mikolajek en 2017 (Les Cahiers du Châtillonnais).
Dimanche 30 août 1936, ayant trois messes à dire (Mosson, Brion puis Belan), le curé enfourche sa motocyclette mais chute dans le virage, effectuant un vol plané de trois mètres sous les yeux de deux paysans. Il s'écrase dans le fossé ; le véhicule a arraché une borne kilométrique...
Le curé, ayant gardé toute sa conscience, les voyant venir à son aide leur dit : "vous n'êtes donc pas à la messe ?", puis "j'ai les reins cassés".
Il décédera une dizaine de jours plus tard non sans avoir émis le vœu d'être enterré dans le cimetière de Belan vers la grande croix, ce qui a été fait.
Luc Lefray devant la tombe du curé Froissiard de Broissia
Mais revenons vers l'église...
Le portail de sa façade principale est de facture classique (il date des années 1780-1790) et dénote un peu avec le reste de l'édifice.
L'église, qui est vaste, possède une nef à trois travées.
Nous ne sommes pas entrés par le portail principal mais par un portail situé côté nord, sinon nous aurions descendu cet escalier de pierre aux marches élégantes que surmonte un bel orgue (de style néo-gothique, il date de 1839 et a été restauré en 1960).
J'ai tout de suite été attirée par les reflets du soleil du côté des fonds baptismaux,
et par cet orifice dans les voûtes d'ogive.
Bien décoré, il servait autrefois à faire passer la corde servant à sonner les cloches.
Mais je m'égare, je m'égare... : revenons au principal avec tout d'abord le retable de la travée principale.
Il est surmonté par une statue représentant l'Assomption de la Vierge (XVIIème siècle).
De chaque côté, deux statues, également du XVIIème siècle
A gauche, Saint Roch, protecteur des animaux, avec son chien
Le guide nous rappelle l'histoire de Saint Roch : alors qu'il était en pélerinage en Italie (où sévissait alors la peste noire), il contracta la maladie et dut s'isoler dans une forêt pour ne pas être source de contagion pour les autres. Seul le chien de chasse du seigneur voisin vint le nourrir en lui apportant chaque jour un pain dérobé à la table de son maître. Ce dernier, intrigué par le manège de l'animal, le suivit en forêt et découvrit le saint blessé, qu'il put ainsi secourir.
A droite, Saint Georges terrassant le dragon
La légende est la suivante : Né en Cappadoce de parents chrétiens, Georges, officier dans l'armée romaine, traverse un jour une ville terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort.
Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Il engage avec le dragon un combat acharné et avec l'aide du Christ finit par triompher. La princesse est délivrée et, selon certaines versions dont celle de la Légende dorée, le dragon, seulement blessé, lui reste désormais attaché comme un chien fidèle.
Avez-vous remarqué comme les piliers qui encadrent les saints sont ouvragés ! Vue leur décoration on peut supposer que la commune de Belan était déjà au XVIème siècle un pays de vignobles...
A droite du retable, un beau cierge de procession
et deux bâtons de procession
Un Saint Vincent à gauche (photo Christaldesaintmars), reconnaissable par les ceps de vigne qui l'entourent.
Et à droite, l'Immaculée Conception
Comme je vous l'ai dit, il y a trois travées dans la nef et donc trois retables, tous du XVIIème siècle.
Voici le retable de gauche
En haut du retable, un Saint Antoine accompagné de son cochon
De nombreuses représentations du saint nous montrent en effet le saint accompagné d'un cochon portant une clochette. Cette tradition date de la fin du XIVème siècle : en réalité le cochon n'a rien à voir avec la vie du saint mais plutôt avec un ordre religieux fondé en Dauphiné en 1095 (les Antonins) : les porcs n'avaient pas le droit d'errer librement dans les rues, à l'exception de ceux des Antonins, reconnaissables à leur clochette.
De chaque côté, deux statues de saints
A gauche, on reconnait Saint Nicolas grâce aux trois petits enfants à ses pieds.
L'une des Légendes de Saint Nicolas veut que le saint ait ressuscité trois petits enfants qui étaient venus demander l'hospitalité à un boucher. Celui-ci les accueillit et profita de leur sommeil pour les découper en morceaux et les mettre au saloir. Sept ans plus tard, Saint Nicolas passant par là demande au boucher de lui servir ce petit salé vieux de sept ans. Terrorisé le boucher prit la fuite et Saint Nicolas fit revenir les enfants à la vie.
A droite, il s'agit de Saint Claude : on dit que ce dernier ramena à la vie un enfant mort (lequel est représenté couché sur un coussin).
Au-dessus de l'autel, un tableau représente l'Education de la Vierge mais il est en partie caché par un grand crucifix...
A côté de l'autel, deux superbes bâtons de procession
Celui-ci représente le couronnement de la Vierge.
Cet autre le Saint-Sacrement
Venons-en maintenant à la travée de droite : elle possède également un très beau retable en bois sculpté datant du XVIIème siècle.
Ce lutrin, lui, date du XIXème siècle.
Ces chandeliers fleuris sont, je trouve, du plus bel effet.
En haut du retable, une statue de Vierge à l'enfant (trop éclairée par la verrière...)
Il y a encore d'autres trésors dans l'église de Belan comme...
Ce Christ en Croix autrefois placé au centre du transept flanqué de deux beaux porte-cierges (du XIXème siècle).
Une statue de Sainte Catherine d'Alexandrie avec sa roue
Catherine est née en Egypte à Alexandrie. Un jour, alors qu'elle tente de convaincre l'empereur Maxime de l'existence du Dieu unique des chrétiens, elle réussit grâce à la pertinence de son argumentation à faire taire les orateurs conviés par celui-ci pour la contrer et à les convertir.
L'empereur lui propose alors (elle est jeune et jolie) de prendre la deuxième place après la reine. La reine et ses proches ayant avoué leur conversion sont tués. Quant à Catherine, s'étant une nouvelle fois refusée à l'empereur, elle est décapitée : du lait jaillit de son cou en guise de sang...
ou encore plusieurs statues (en plâtre) comme ce Saint Joseph et ce Christ derrière lesquelles on aperçoit l'ancien corbillard du village.
On reconnait Saint Joseph à sa règle de menuisier.
Les bancs sont à l'ancienne : fermés dans les premiers rangs, ils étaient réservés aux "huiles".
(photo Christaldesaintmars)
Quant aux verrières, beaucoup sont en verre blanc mais deux d'entre elles sont à retenir.
Celle-ci représentant le Christ en Croix est dédiée au souvenir du Comte Jean d'Harcourt (1906-1931).
(Photo Christaldesaintmars)
Cet autre a été confectionnée à partir des restes d'une ancienne verrière ayant subi des dommages et date de 1961.
Merci à Christiane Talfumière pour le prêt de quelques unes de ses photos (j'ai une autorisation permanente...). Grâce à l'article qu'elle avait posté en janvier 2016 suite à sa visite de l'église lors des Journées du Patrimoine 2015 (cliquez ICI), j'ai pu retrouver certaines précisions qui me manquaient.
Une visite fort intéressante avec un guide très sympathique et pas avare de son temps.
C'est ça le bénévolat : la passion de la transmission !
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