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La nature morte du jour : une élégante théière accompagnée de légumes et de fruits. Je l'ai faite aux pastels secs et... je me suis inspirée de Raoul Dufy pour faire le fond...
Nature morte au poisson et aux fruits (1920-1922) Dufy
Et voilà !
J'ai mis un temps certain à réaliser ce dessin. Entre-temps, la banane avait muri et j'avais mangé le citron : obligée de racheter du matériel (qui, du coup, a bougé) !
Cela me plait de plus en plus de devoir me creuser la tête pour trouver des fonds.
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Avec mon amie Agnès, je suis allée me promener un dimanche de l'autre côté du périphérique... à Châtenay-Malabry pour aller visiter l'arboretum de la Vallée aux loups. Ce n'est qu'à une demie-heure de RER de Paris.
Le parc est absolument admirable par la diversité et la taille de certains de ses arbres.
Il fut créé à la fin du XVIIIème siècle par le Chevalier du Bignon, puis passa aux mains d'un pharmacien de Napoléon, Charles-Louis Cadet de Gassicourt, qui l'agrémenta de végétaux rares. Le marquis de Châteaugirons met en place de 1809 à 1835 les grandes lignes du parc actuel que la famille Croux, pépiniéristes de père en fils, reprend en 1890 pour en faire la vitrine de son entreprise.
C'est le Conseil départemental des Hauts-de-Seine qui en a fait l'acquisition en 1986 et qui l'entretient depuis. En voici la plan : il est bien utile pour se repérer parmi tous les bosquets.
Cet arbre est un cyprès de Louisiane ou cyprès chauve (car ses feuilles sont caduques) : il se plait en milieu humide et fait des racines aériennes. Ces dernières contribuent à un meilleur ancrage de l'arbre dans le sol et à la fourniture en oxygène du système racinaire immergé.
Le fameux cèdre bleu du parc
A la Monet...
Un coin d'ombre bien apprécié
C'est dans ce château que la famille Croux résida longtemps.
Quelle luxuriance !
Un peu d'exotisme
Impressionnante ramure...
Dans un coin du parc, une adorable petite fontaine
Un charmant petit kiosque pour les amoureux...
Mais que vois-je à gauche de l'image... ?
Les lianes aussi sont amoureuses on dirait bien !
Vue sur le plan d'eau depuis le kiosque
Eh oui Agnès... Il faut redescendre sur terre !
Fière de ma photo...
Un autre escalier mène tout doucement vers la sortie.
Henri De Latouche, journaliste républicain au "Constitutionnel" en 1815, puis directeur du Figaro, créé en 1826, convaincu du régionalisme en littérature, sera responsable du nom et de l'oeuvre de George Sand. Dès 1823, il décide de venir habiter à Châtenay, au cœur du Val d'Aulnay, dans une charmante maison (108 rue de Chateaubriand), dans laquelle il accueillera de nombreux artistes dont Honoré de Balzac. Il y demeura jusqu’à sa mort en 1851.
Une plaque l'indique ici.
"Henri De Latouche, le poète des ADIEUX, l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages, en prose et en vers, a possédé trente ans cette maison qu'il a habitée les dix dernières années de sa vie, et c'est là qu'il a rendu son âme à Dieu le 27 février 1851".
Il suffit de traverser la route pour accéder à la maison de Chateaubriand. Ce dernier l'acquiert en 1807, suite à un exil volontaire destiné à mettre de la distance entre lui et Napoléon suite à un écrit qui n'avait pas plu à l'Empereur.
Il en parle dans ses mémoires d'outre-tombe...
« près du hameau d'Aulnay, dans le voisinage de Sceaux et de Chatenay, une maison de jardinier cachée parmi des collines couvertes de bois »
C'est dans cette salle à manger que le couple Chateaubriand reçoit ses amis. Céleste, son épouse. Celle-ci, pour égayer les soirées à la Vallée aux loups, organisait des concerts, d'où la présence du pianoforte et de la harpe.
Un très bel escalier à double branche conduit au premier étage, étage de la nuit. Il provient d'un bateau et c'est l'écrivain qui l'y a installé. Il évoque son attachement à sa Bretagne natale, la fascination que la mer exerça sur lui toute sa vie et surtout son goût pour les voyages qui le conduisit notamment vers le Nouveau Monde et le pourtour méditerranéen.
Les degrés de pierre soutenant l'escalier, sont destinés à recevoir des plantes et des fleurs, comme du temps de Châteaubriand.
Le grand salon : une ambiance XIXème siècle
Châteaubriand rencontra Juliette Récamier pour la première fois en 1801, chez Germaine de Staël. Celle-ci était alors une des reines de la mode, recevant dans son luxueux hôtel de la rue du Mont-Blanc à Paris. C'est seulement en 1817 qu'ils nouèrent une relation amoureuse qui ne prit fin qu'à la mort de l'auteur en 1848.
Le salon bleu évoque Juliette Récamier. On y voit le lit sur lequel elle posa dans l'atelier de David (il est attribué à l'ébéniste Georges Jacob).
Le salon Le Savoureux : Henry Le Savoureux acquit la propriété en 1914.
J'ai adoré ces petits fauteuils en rotin.
Le salon politique avec le portrait de Châteaubriand
Le portrait de l'auteur par Anne-Louis Girodet Trioson
Le petit cabinet présente des gravures des différentes maison où habita Châteaubriand.
Depuis l'étage, la vue sur le jardin
L'antichambre turque est dédiée aux oeuvres littéraires de Châteaubriand.
Le papier peint panoramique, en grisaille, rappelle le périple effectué par l'écrivain en Orient (1806-1807).
La chambre de Céleste de Châteaubriand qui devint celle de Juliette Récamier entre 1818 et 1828.
Le buste de Juliette Récamier par Joseph Chinard nous donne l'occasion d'admirer la jolie toile de Jouy qui revêt les murs de la pièce.
Nous voici maintenant en haut du grand escalier...
Des médaillons en stuc le décorent agréablement.
Voici la chambre de l'écrivain : elle évoque ses dernières années puisqu'il mourut à Paris dans son appartement de la rue du Bac en 1848. Selon ses dernières volontés, il fut enterré sur le rocher du Grand-Bé à Saint-Malo.
La bibliothèque de Châteaubriand n'est pas ouverte au public mais une lucarne permet d'y jeter un coup d'oeil.
Une très belle promenade
que je m'étonne de n'avoir jamais faite auparavant...
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Le jeudi de l'Ascension était une journée très chaude.
Anne, qui encadre les Dmarcheurs, nous a proposé de nous faire découvrir le quartier de la Mouzaïa situé dans le 19ème arrondissement.
Rendez-vous nous était donné à la station "Butte du Chapeau Rouge" du tram T3b.
Nous traversons tout d'abord le Parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge qui tire son nom d'une guinguette qui animait au début du 20ème siècle la plaine du Pré Saint-Gervais,
et découvrons une statue assez colossale intitulée "L'enfance de Bacchus", due à Pierre Traverse celui qui a fait "L'homme" du Palais de Chaillot) et date de 1938.
De face on voit bien qu'il s'agit d'un Bacchus.
Le parc d'une surface de 4,7 hectares a été ouvert en 1939. Son architecture, oeuvre de Léon Azéma, est d'un style néo-classique typique des années 30 : escaliers, mails, statues, abris, fontaine en cascades se succèdent en donnant à ce parc un charme incomparable..
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Cet arbre s'appelle peut-être un "frêne commun" mais il est tout de même exceptionnel. Sur la petite étiquette on peut lire qu'il vient du Caucase, qu'il mesurait 30 mètres de haut avec un tronc de 3,65 mètres de circonférence en 2011...
Hélas la photo ne rend pas compte de l'immensité de ses ramures dont l'ombre est spécialement appréciée en ce jour de grande chaleur.
Depuis le haut du parc, on jouit d'une très belle vue sur Le Pré-Saint-Gervais, de l'autre côté du périphérique. Anne nous explique que les bancs de bois, peints en blanc au premier plan (oeuvre de Bert Theis) sont symboles de paix : ils font référence au discours pacifiste prononcé par Jean Jaurès le 25 mai 1913 sur le site. L'homme politique sera assassiné un an plus tard par Raoul Villain au café "Le Croissant" situé au 146 rue Montmartre.
Jean Jaurès prononçant son discours au Pré Saint-Gervais devant 150.000 personnes.
En bas, une fontaine monumentale, surmontée d'une statue d'Eve par Raymond Couvègnes (1938)
Monument en marbre aux victime d'Afrique du Nord par Eugène Dodègne (1995)
Celui-ci a été influencé par Brancusi et Giacometti. La sculpture n'a pas forcément plu : difficile de contenter tout le monde...
On aperçoit ici l'église portugaise Fatima, voisine de l'Hôpital Robert Debré, qui accueillit au début du mois de mai un millier de personnes venues faire une veillée dédiée aux apparitions de Fatima un siècle plus tôt (de mai à octobre 1917, trois petits bergers rencontrèrent la Vierge par six fois...).
Le Pape se rendit d'ailleurs à Fatima pour célébrer le centenaire de cette apparition et faire saints deux de ces petits bergers, Jacinta et Francisco.
Le parc est agréablement fleuri.
Une dizaine de "Villas" - petites rues étroites pavées, se terminant parfois en impasse, bordées de maisons ne dépassant pas un étage - donnent dans la rue de Mouzaïa. Ce nom vient de celui d'une ville algérienne où des combats eurent lieu en 1839-1840 pendant la conquête du pays par la France, opposant les zouaves et les tirailleurs de Vincennes.
Le terrain gypseux est à l'origine de la construction de ces maisons basses qui, au 19ème siècle, étaient habitées par la population ouvrière qui travaillait sur les carrières du quartier.
Ainsi, la Villa Félix Faure
la Villa Sadi Carnot, qui jouxte le précédente.
Et voici la Villa de Bellevue
Retour rue de Mouzaïa,
avec l'église Saint-François-d'Assise dans laquelle Anne nous invite à entrer. Cette église a été construite entre 1914 et 1926 pour commémorer les sept cents ans de la création de l'ordre de Saint- François.
La charpente est en béton armé imitant le bois et contraste agréablement avec la blancheur des murs.
Dans le bas-côté gauche, une série de vitraux modernes met en valeur une représentation de la Vierge à l'enfant.
Icône de "La mère de Dieu à l'enfant, en prière" (Photo Maryannick)
Le choeur est superbe de sobriété malgré la présence d'une immense fresque.
Le maître-autel est en pierre, orné de mosaïques.
Sur le chevet plat du choeur de l'église, la mosaïque de style byzantin a été réalisée par la maison Mauméjean, maîtres verriers et mosaïstes depuis trois générations.
Sur l'arc triomphal, se trouvent des fresques réalisées par Charles Bouleau : le Christ, dans une mandorle, tient saint François dans son sein. Les symboles des Évangélistes entourent l'ensemble avec des anges affichant les vertus de saint François.
A droite l'aigle de Jean et le taureau ailé de Luc, à gauche le lion ailé de Marc et l'ange de Matthieu.
Autour du Christ en croix se trouvent Marie et l'apôtre Jean. Au pied, saint François, agenouillé, reçoit les stigmates, tandis qu'une vieille femme en noir rappelle que la vocation des franciscains est de secourir les pauvres. L'ensemble est enrichi par la présence de grands saints franciscains : sainte Claire et saint Bonaventure (à droite), saint Louis et sainte Elisabeth de Hongrie (à gauche).
L'orgue de tribune est dû à Rochesson et date de 1951 : moderne, il s'harmonise très bien avec la sobriété de l'église.
Nous voici arrivés à l'entrée du Parc des Buttes-Chaumont. Anne nous rappelle que cet endroit s'appelait autrefois la colline du Mont Chauve et que le parc (de 25 hectares) a été construit sur des remblais de carrières de gypse (exploitées depuis la révolution française et jusqu'en 1860). L'état fait en 1863 l'acquisition du terrain et Napoléon III décide d'y créer le grand parc de l'Est parisien, l'un des plus spectaculaires de la capitale : il est inauguré en 1867.
Waaaaoooouuuuuhhhhh ! Y'a du monde sur les pelouses aujourd'hui...
Sur la promenade circulaire du parc, une statue de Sylvain Kingsburger (1933) : Le gouffre (parfois nommé Le grimpeur)
Une sorte de canard (?) s'est perché sur sa tête !
Maryannick, elle, a vu cet oiseau : est-ce le même... ? Je ne crois pas.
Le lac du parc avec la passerelle suspendue qui conduit sur l'île centrale
Une photo de Maryannick
Les promeneurs recherchent la fraîcheur due à la proximité du plan d'eau...
D'autres ont dû se pommader avec de la crème solaire avant de s'exposer car le soleil est vraiment fort ! (bravo pour le réglage de l'appareil, Maryannick)
La passerelle suspendue a une portée de 65 mètres.
Les immeubles du fond ont une jolie vue sur le parc : ça doit coûter bonbon d'y habiter !
Le temple de la Sybille se trouve au point culminant de l'île.
Ses chapiteaux d'ordre corinthien ont été inspirés de ceux du temple de Vesta à Tivoli.
(Photo de Maryannick)
Depuis le temple, on jouit d'une très belle vue sur le Sacré-Cœur.
Ma promenade s'est achevée là : j'ai déclaré forfait à cause de la chaleur et du populo...
Merci beaucoup à Anne qui a préparé cette belle promenade.
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Cet après-midi nous sommes allés aux Fauvettes, notre cinéma de prédilection, situé avenue des Gobelins. Une amie m'avait conseillé d'aller voir Django (un épisode de la vie du célèbre musicien de jazz manouche).
Un film qui est agréable à voir mais sans plus, mise à part évidemment la superbe musique qui l'accompagne. Philippe a même gravé un CD à notre retour que nous allons écouter inlassablement je pense.
L'action se passe sous l'occupation en 1943, au moment où Django Reinhardt est au faîte de sa gloire à Paris. Pour fuir les allemands qui l'ont invité à venir jouer à Berlin mais également mis en garde par sa maîtresse, Louise, sur le sort des tziganes dans l'Allemagne nazie, il se réfugie avec sa femme, Naguine, et sa mère, Negros, à Thonon-les-Bains où il retrouve une partie de sa famille, des tziganes vivant en roulotte.
Seul son talent lui vaudra d’échapper aux persécutions s’abattant sur sa communauté, à laquelle il rendra hommage avec un Requiem pour mes frères Tziganes joué après la guerre et dont la partition est à présent perdue.
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Etienne Comar, le réalisateur, a choisi Reda Kateb pour endosser le personnage et il fait une belle prestation. Il a dû apprendre à jouer de la guitare pendant un an avant de pouvoir tourner les scènes musicales et il a aussi appris à donner la réplique dans le langage des sinté, les gitans d'Europe de l'Ouest. Cécile de France lui donne la réplique : elle joue le rôle (imaginaire) d'une des nombreuses maîtresses qu'il a eues : avec une telle musique, il devait être difficile de ne pas tomber sous le charme de ce beau brun...
Mais le rôle que j'ai préféré est celui tenu par Bim Bam Merstein, de la communauté des gens du voyage de Forbach, qui joue la mère de l'artiste.
La voici avec les autres artistes ayant endossé les rôles des compagnons de jazz de Django.
La bande-annonce
Ma foi nous avons passé un bon moment !
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Encore une très belle randonnée avec Jacqueline, du côté de Gif-sur-Yvette cette fois-ci.
Et c'est parti pour la journée, ensoleillée comme vous le voyez.
Une très belle nature encore aujourd'hui avec des fleurs...
et des chevaux
Ca monte, ça descend, de vraies montagnes russes : l'économie d'un billet d'avion !
Au passage, des petites gâteries pour ce joli cheval
une photo de Maryannick...
Jolie maison
Un kilomètre à pied, ça use, ça use...
Iris sauvages
Nous voici arrivés à Villiers-le-Bâcle où nous sommes venus visiter la maison de Foujita.
En face de la maison, des panneaux publicitaires
L'une des signatures qu'utilisait le peintre : un coeur muni d'ailes...
La maison ci-dessous n'est pas celle du peintre mais l'ancien presbytère qui sert à l'accueil du public. Les tentes que vous voyez ont été installées en prévision de la Nuit des Musées.
Nous assistons d'abord à un petit film sur la vie du peintre (cliquez sur le lien).
Foujita était un dandy : il arborait une coupe de cheveux très particulière (on dirait aujourd'hui une coupe au bol !), des lunettes toutes rondes et une petite moustache en forme de M...
Autoportrait au chat (1926)
Puis, c'est la visite guidée (et gratuite : il paraît que ça ne devrait pas durer...) de la maison située dans un joli parc.
Les volets de l'atelier de Foujita, au deuxième étage restent toujours fermés pour préserver les oeuvres du peintre de la dégradation due à la lumière du jour. Au rez-de-chaussée se trouvent la cuisine et la salle-à-manger du couple, au premier étage, le salon et la chambre.
Les photos sont interdites dans la maison.
J'ai réussi à en trouver sur le net sauf celles de la cuisine qui est pourtant émouvante à visiter et très datée 1960 avec ses placards en formica, ses robots modernes pour l'époque, un curieux appareil à couper la glace importé du Japon, mais aussi ses vieux moulins à café, et ses séries de casseroles en aluminium.
Photo tirée du livre : Foujita, le maître du trait par Anne Le Diberder
Foujita a aussi décoré la crédence de l'évier de carreaux de Delft (pour certains originaux mais pour d'autres c'était juste un papier "Vénilla" collé sur des carreaux blancs !)
Photo tirée du livre d'Anne Le Diberder
Le peintre aimait beaucoup les ferronneries, qui viennent d'Espagne, utilitaires et décoratives à la fois.
Photo tirée du livre d'Anne Le Diberder
Nous sommes ici dans la salle-à-manger au niveau des anciennes caves de la maison. Foujita l'a beaucoup transformée lors de son achat en 1960.
Les assiettes ont été fabriquées et décorées par Foujita et les armoires sont en bois massif.
Au premier étage (en réalité un RDC donnant sur la rue), le salon : on y voit l'escalier montant à l'atelier, un manteau et un chapeau sont accrochés à une patère comme si le peintre allait rentrer d'un instant à l'autre.
La cheminée a été décorée par Fujita.
La photo le montre mal mais le canapé est ultra moderne pour l'époque.
La chambre du couple, seule et unique chambre de la maison, donne sur le salon par l'intermédiaire d'une grande baie : Foujita a ainsi donné à sa maison un "petit air" de maison japonaise, sans cloisons. De beaux paravents, décorés au pochoir ou avec des figurines en métal repoussé, exécutés par le peintre, permettent d'obtenir l'intimité nécessaire à ce lieu.
La chambre du couple (Photo tirée du livre d'Anne Le Diberder)
L'atelier du peintre est resté dans l'état où il l'a laissé : outre les nombreux pinceaux, les brosses, les pots de pigments et les pastels, on y trouve la machine-à-coudre Singer qu'il utilisait pour créer ses kimonos.
Sa blouse est restée posée sur sa chaise...
Sur le mur du fond, un travail préparatoire à la fresque destinée à décorer la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix à Reims où il a été enterré en compagnie de sa dernière épouse, Kimiyo.
A l'embrasure d'une fenêtre, Foujita a dessiné sa maison et inscrit la date à laquelle il l'avait achetée : émouvant...
Photo tirée du livre d'Anne Le Diberder
Voici une photo de la chapelle
Celle-ci est ouverte tous les jours, sauf le mardi, de 14 à 18 heures du 1er mai au 31 octobre.
La nourriture de l'esprit, c'est très bien... mais un bon petit pique-nique dans la jardin, c'est pas mal non plus !
surtout quand on a autant de confort...
Nous quittons Villiers-le-Bâcle.
Une sacrée descente qui nécessite une rampe...
On frêne des quatre fers, n'est-ce pas les filles...
Il faut toujours un dernier, n'est-ce pas Jacqueline !
C'est l'heure du casse-croûte apparemment...
C'est la dernière grimpette, a promis Jacqueline, mais... elle est raide celle-là !
Retour à Gif et à la civilisation
Je ne peux hélas pas vous envoyer le parfum...
Merci beaucoup Jacqueline
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