• Bienvenue sur mon blog familial - mais pas que !

    J'y consigne les événements familiaux mais aussi tout ce qui m'intéresse et dont je veux garder une trace : balades, cinéma, culture, école (il fut un temps !), randonnées, visites de la capitale, musique, théâtre, voyages etc etc...

    Bonne lecture


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  • Ce jeudi 21 mai dernier, avant dernière rando avec Jacqueline avant le grand départ pour la baie de Somme : direction la gare de Veneux-les-Sablons près de Moret-sur-Loing en Seine et Marne : un voyage sans histoires.

    La balade prévoit de relier la gare de Montigny-sur-Loing en s'arrêtant au passage pour voir l'église de Moret : 14 kms avec de petits dénivelés.

    Une rando avec G13 dont je me souviendrai...

    Passage près du viaduc de Saint-Mammès

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Arrivée sur les bords du Loing que le viaduc enjambe : le soleil est de la partie.

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Passera ou passera pas... ?

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Tout à fait charmante cette halte fluviale, non ?

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Nous approchons de Moret...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Je suis d'accord avec toi, Françoise : ces rosiers méritent une petite halte.

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Des campanules probablement

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    J'emprunte à Sisley (il n'y a pas de droits d'auteur !) ce tableau de Moret peint en 1888 puisque j'ai raté ma propre photo...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    La Porte de Bourgogne

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    L'Eglise Notre Dame de la Nativité date des XII et XIIIème siècles.

    Pas facile à prendre car il y a peu de recul...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Son orgue Renaissance (construit en 1664) est parmi les plus anciens de France.

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    La tribune est ornée de 27 petites figures énigmatiques...

    Deux bonnes raisons pour ne pas oublier cette rando...

    Cette maison date du XVème siècle. Sur son fronton, une inscription "Sucres d'orges" rappelle la spécialité de Moret. Elle a été construite par un architecte qui avait visité Rouen et y avait admiré les maisons à pans de bois...

    Une rando inoubliable !

    La maison s'appelle la Maison du Bon Saint-Jacques à cause de la statue située à l'angle. Elle était située sur l'un des nombreux chemins menant à Compostelle.

    Une rando inoubliable !

    Une rando inoubliable !

    L'histoire des sucres d'orge de Moret

    La recette des sucres d'orge a été créée en 1638 par les bénédictines du prieuré de Notre-Dame des Anges à Moret-sur-Loing, qui découvrirent que la décoction d'orge perlé (ou gruau d'orge) pouvait colorer et parfumer le sucre de canne cuit, et y ajoutèrent du vinaigre pour éviter la cristallisation du sucre. Elles en firent un bâton qui servait de médication, calmant les maux de gorges des moines chargés de lire les sermons et des prédicateurs. Sa mode se développa à la cour royale et comme pastille soulageant les maux de gorge des orateurs. Il subit un déclin à la suite de la disparition du monastère bénédictin en 1792 mais il connut un nouvel essor sous le second Empire car le sucre d'orge de Vichy, créé par la confiserie Larbaud Aîné, était très apprécié de Napoléon III. Il fut remis à la mode essentiellement dans les stations thermales (Evian, Plombières, Cauterets) mais aussi à Moret où des religieuses la confectionnèrent jusqu'en 1972, date à laquelle elles transmirent la recette au confiseur Jean Rousseau qui perpétue la tradition des berlingots (sous forme d'un cœur transparent marqué d’une croix et des initiales R et M pour « Religieuses de Moret », ils sont recouverts de sucre glace pour empêcher qu’ils ne collent dans leur boîte de conditionnement) ou des bâtonnets enveloppés de cellophane. La maison Rousseau a également créé la confrérie du sucre d’orge en 1997.

    Nous continuons notre promenade en passant près de la croix hosannière située sur la Place Royale. Les croix hosannières sont des édicules funéraires construits entre le Xème et le XVème siècle dans l'ouest de la France. Elles surmontaient souvent une fosse commune ou un ossuaire.

    Pourquoi cette croix a-t-elle été édifiée à Moret : internet de donne pas d'explication...

    Une rando inoubliable !

     Voici la maison où habita Sisley

    Une rando inoubliable !

    Non loin de là, le donjon de Moret où séjourna, entre autres prisonniers, Nicolas Fouquet, le surintendant des finances de Louis XIV (le donjon servit de prison à partir du XIVème siècle).

    Une rando inoubliable !

    Sauvé in extremis de la démolition au moment de la Révolution grâce à sa reconversion en entrepôt pour les écorces de tanneurs, il sera racheté au début du XXème siècle par un particulier qui y adjoindra une rosace provenant d'une église du XVème.

    Etonnant mais gracieux, ce balcon en fer forgé

    Une rando inoubliable !

    Dans ces petites villes, la campagne n'est jamais loin...

    Une rando inoubliable !

    Que diable allions-nous faire dans cette galère !

    Une rando inoubliable !

    Le long du chemin, Annie nous renseigne sur les plantes : celle-ci sert de buvette aux oiseaux grâce à la forme de ses feuilles. On l'appelle d'ailleurs le "Cabaret des oiseaux" (ou Cardère sauvage) !

    Une rando inoubliable !

    Une rando inoubliable !

    Autre intérêt de cette plante : elle pourrait aider à soigner la maladie de Lyme provoquée (chez les animaux mais aussi chez l'homme) par la morsure d'une tique infectée par une bactérie. Pour ce faire, il est conseillé de mettre la racine dans de la vodka et d'en prendre 3 gouttes, matin, midi et soir pendant un mois, puis de continuer 3 jours par an pendant un an...

    Ces libellules qui font la sieste sur cette cardère, c'est encore Annie qui me les a montrées !

    Une rando inoubliable !

    Cette belle fleur jaune est-elle de la famille des Asteracées... ?

    Gagné ! Il s'agit d'un salsifis me dit cette dernière.

    Une rando inoubliable !

    Quant à celle-ci, plus discrète, je cale même si je la trouve jolie : un brin semblable à la Gueule de loup, non ? Renseignements pris, il s'agit d'une mélitte à feuilles de mélisse.

    Une rando inoubliable !

    Une rando inoubliable !

    Bien sympathique ce bord d'étang pour pique-niquer

    Une rando inoubliable !

    Une rando inoubliable !

    Il est temps de rejoindre la gare de Montigny-sur-Loing : un train nous y attend toutes les heures à moins le quart nous dit Jacqueline.

    Une rando inoubliable !

    Le bout du tunnel, me direz-vous ?

    Que nenni ! Ce jour-là, la Sncf annonçe l'arrêt de la circulation sur la ligne Montargis-Paris (pour cause d'accident grave sur les voies, je vous l'accorde). Résultat des courses : un trajet Montigny-Moret (avec ticket) puis un aller Moret-Montereau gratos (vous verrez sur le plan ci-dessous que ce n'est pas tout proche...) pour finalement se retrouver une demie-heure après à... Moret !

    Bonjour les transports en Ile-de-France quand on a une journée de travail sur le dos...

    Une rando inoubliable !

    Nous en serons personnellement quittes pour une bonne rigolade !


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  • Le temps n'étant pas trop mauvais samedi dernier et comme nous étions à Rouen, mes cousins ont eu l'idée de nous emmener visiter Fécamp qui n'est qu'à une heure de route.

    La petite ville de bord de mer était jusqu'aux années 1970 réputée pour la pêche à la morue (ses marins allaient pêcher le poisson à Terre-Neuve) mais cette activité s'est arrêtée depuis suite à une interdiction de la pêche par les autorités canadiennes à cause de la surpêche.

    Je ne résiste pas à vous montrer un tableau de Robert Antoine Pinchon, peintre normand que je connais bien et que j'apprécie..., représentant le port de Fécamp avec ses morutiers.

    Le roi des ciels, Pinchon !

    La Bénédictine à Fécamp

    La ville est maintenant presque essentiellement tournée vers la navigation de plaisance et aussi vers le tourisme avec - Son abbaye clunisienne - et - son Palais Bénédictine.

    C'est justement ce dernier qui nous a attiré ici, après toutefois nous être restaurés : avec le vent qui soufflait, nous étions contents de rentrer au chaud.

    Ah, ces bords de mer normands !

    La ville n'a rien d'exceptionnel... par contre le Palais Bénédictine fait grand effet : Il a été construit en mêlant le style néo-gothique au style néo-renaissance (c'est Wikipédia qui le dit) à la fin du XIXème siècle, pour Alexandre-Prosper Le Grand, négociant en spiritueux qui a fait fortune en "inventant" (en 1863) et en commercialisant la Bénédictine. Celui-ci était un grand passionné d'art et voulait créer un espace hybride mêlant l'art et l'industrie. Il s'est adressé à Camille Albert, un architecte originaire des Hautes-Alpes pour l'édifier. Les travaux commencés en 1882 s'achevèrent en 1888.

    Aquarelle commémorant les 50 ans du Palais Bénédictine

    La Bénédictine à Fécamp

     Poussons la grille, voulez-vous ?

    La Bénédictine à Fécamp

     Je trouve ce mélange de pierre et de brique du plus bel effet.

    La Bénédictine à Fécamp

     Tout là-haut là-haut... une statue que je n'ai pas réussi à identifier...

    La Bénédictine à Fécamp

     Que dire de l'escalier de la cour d'honneur (dit "en queue de paon") : qu'il est sublime, non ?

     La Bénédictine à Fécamp

     Près de la porte d'entrée du Palais, un bronze représente Alexandre Le Grand assis surmonté d'un ange en pierre tenant dans une main une bouteille de la fameuse liqueur.

    La Bénédictine à Fécamp

    Au travers de cet élégant vitrail, on aperçoit un drapeau à l’emblème de la Normandie (deux léopards jaunes sur fond rouge) qui flotte à l'extérieur du bâtiment. Je vous ai dit qu'il y avait du vent...

    La Bénédictine à Fécamp

     Nous avons pris une visite guidée : celle-ci commence dans le péristyle où l'on découvre une statue de Dom Bernardo Vincelli, ce moine bénédictin italien de la Renaissance qui aurait séjourné à l'Abbaye de Fécamp à partir de 1509 et élaboré ici un "élixir de santé" à base d'épices arrivées d'Orient par le port de Venise et de plantes médicinales locales. Les moines bénédictins produiront la liqueur pendant près de 3 siècles jusqu'à ce que la Révolution emporte tout sur son passage, y compris la recette...

    La Bénédictine à Fécamp

     La Bénédictine à Fécamp

    Dans les macarons, les initiales SB pour Société Bénédictine

    La Bénédictine à Fécamp

    Au plafond, richement décoré, l'architecte a habilement dissimulé une bouteille du précieux breuvage !

    La Bénédictine à Fécamp

     Dans le péristyle également, un superbe vitrail représente Dom Bernardo Vincelli entouré d'autres religieux en train d'élaborer la recette de l'élixir...

    La Bénédictine à Fécamp

    Attenante au péristyle se trouve la salle Gothique dont le plafond en bois peint est une pure merveille. Ce sont les charpentiers de marine du port de Fécamp qui en ont édifié le gros-oeuvre.

    La Bénédictine à Fécamp

    La bibliothèque du Palais Bénédictine se trouve juste en dessous de la mezzanine.

    La Bénédictine à Fécamp

     Dans la salle Gothique, nombre d’œuvres d'art sacré provenant pour partie de l'Abbaye de Fécamp, tel ce livre de psaumes en papier parcheminé.

    La Bénédictine à Fécamp

    Plusieurs pièces en cuivre et émaux de Limoges

    Pyxide (vase sacré en forme de boîte utilisé pour conserver les hosties consacrées) du XIIIème siècle

    La Bénédictine à Fécamp

    Crucifix également du XIIIème siècle

    La Bénédictine à Fécamp

    Christ aux outrages (début XVIème siècle)

    La Bénédictine à Fécamp

    De très beaux objets en ivoire également tel ce Christ du XVIIème siècle taillé d'une seule pièce dans une défense d'éléphant, ce qui explique la position de ses bras...

    La Bénédictine à Fécamp

     ou encore celui-ci qui date du XVIIIème siècle (on aperçoit les jointures au niveau des épaules)

    La Bénédictine à Fécamp

     Que de souffrance exprimée par l'artiste dans ce visage...

    La Bénédictine à Fécamp

     Dans le Cabinet des manuscrits, sont exposés les plus beaux manuscrits anciens de la collection d'Alexandre Le Grand tel ce Livre d'heures enluminé du XVème siècle.

    La Bénédictine à Fécamp

     On accède ensuite à la salle du Dôme ou sont représentés les deux inventeurs : Alexandre Le Grand au travers d'un vitrail et Dom Bernardo Vincelli sous la forme d'une statue.

    La Bénédictine à Fécamp

    Notre guide nous montre le globe terrestre sur lequel Alexandre Le Grand pose une main tandis que de l'autre il désigne un ange ailé tenant à bout de bras une bouteille de la fameuse liqueur. Il veut ainsi signifier que l'élixir qu'il a ré-inventé est connu du monde entier...

    La Bénédictine à Fécamp

    Un détail du vitrail où l'on voit le précieux grimoire...

    La Bénédictine à Fécamp

     Voici la salle Renaissance : elle contient une impressionnante collection de ferronneries acquises par Alexandre Le Grand dans un château du Val de Loire.

    La Bénédictine à Fécamp

    Un décor un peu chargé tout de même...

     La Bénédictine à Fécamp

    La Bénédictine à Fécamp

    Targette dite "de la salamandre couronnée"

    La Bénédictine à Fécamp

     Targette dite "du hérisson couronné"

    La Bénédictine à Fécamp

    Coffre de mariage  à 7 pennes pour "mettre de l'argent de côté" (on aperçoit à gauche la petite case fermant à clé destinée à cet effet.)

    La Bénédictine à Fécamp

     Vitrine remplie de clés de coffres

    La Bénédictine à Fécamp

    Bottes de postillon en cuir pesant chacune 3 kilos : rassurez-vous, les bottes étaient fixées à la selle du cheval ! Un postillon était autrefois un conducteur de chevaux d'une voiture attelée chargée de distribuer le courrier.

    La Bénédictine à Fécamp

    La salle que nous visitons après est l'Oratoire dont le plafond fait très Violet-le-Duc.

    La Bénédictine à Fécamp

     Au centre de la salle, un bénitier du XIIIème siècle qui a la particularité d'être scindé en deux cuves, l'une d'elle servant à puiser l'eau pour baptiser le bébé et l'autre à recueillir les eaux impures : la religion catholique était sévère à cette époque avec les bébés...

     La Bénédictine à Fécamp

     Dans cette pièce aussi des instruments à vent en forme de serpents, servant à accompagner les chantres : quel souffle il fallait avoir !

    La Bénédictine à Fécamp

     Une belle nativité datant de 1550 (est de la France ou Allemagne)

    La Bénédictine à Fécamp

     Enfin, une statue en calcaire de Saint Denis portant sa tête (XVIème siècle).

    Vous connaissez l'histoire du martyre de ce Saint qui, décapité à Montmartre après avoir été repéré par un gouverneur romain, s'est relevé et a porté sa tête pendant 6 kilomètres avant de s'écrouler (tout de même...) : c'est à cet endroit qu'a été construite la Basilique du même nom qui abrite les gisants des Rois de France.

    La Bénédictine à Fécamp

     La salle des Abbés est ainsi nommée car elle renferme les statues de tous les Abbés de l'Abbaye de la Trinité de Fécamp depuis sa fondation, à commencer par le premierGuglielmo da Volpiano (également connu sous le nom de Guillaume de Dijon car c'était un moine bénédictin d'origine italo-bourguignone). Celui-ci accepte la charge d'abbé de Fécamp sous réserve que l'abbaye serait indépendante de tout pouvoir laïc. Sous son abbatiat, Fécamp va briller d'une nouvelle dimension culturelle (le chant grégorien est restauré).

    La Bénédictine à Fécamp

     Guillaume de Dijon : Abbé de 1000 à 1034

    La Bénédictine à Fécamp

     Le 43ème et dernier abbé est Dominique de La Rochefoucauld : abbé de 1777 à 1791

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     Autre abbé de Fécamp : Jean le la Balue (de 1480 à 1791). On le connait surtout pour avoir été accusé de trahison et enfermé par Louis XI dans une cage de fer pendant onze ans... Jean de la Balue est un peu l'arroseur arrosé : on dit que c'est lui qui est à l'origine de la fabrication de cette cage !

    La salle des Abbés est aussi célèbre par le vitrail qui la décore représentant l'accueil du Roi François Ier par les moines de l'Abbaye en 1534 sous l'abbatiat de Jean de Lorraine.

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     Dans la salle située tout en haut du Musée, on trouve une maquette du Palais Bénédictine : difficile de savoir où l'on se trouve actuellement...

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     Les vitres la protégeant sont la plaie du photographe !

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    Dans la salle, un buste d'Alexandre Le Grand par Henri Désiré Gauquié (le sculpteur des candélabres du Pont Alexandre III s'il vous plait !) et juste derrière un alambic en cuivre ayant probablement été utilisé à l'époque.

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     Une vitrine est consacrée aux nombreuses imitations de la fameuse bouteille et de son contenu. Celles-ci proviennent du monde entier... mais le secret de fabrication est bien gardé (il en existe trois exemplaires tenus cachés en trois endroits différents de la planète...)

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     On peut aussi voir quelques publicités pour la liqueur...

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     bbé de

    et même des dessins humoristiques comme celui-ci où deux apothicaires se rencontrent...

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     Celui-là qui met en scène deux bourgeoises : la légende vous surprendra peut-être mais il faut savoir qu'à cette époque il était de bon ton d'être "un peu enveloppée" pour une femme !

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     Dans l'espace réservé à la fabrication, une affiche montre ses étapes depuis la macération des herbes jusqu'à l'embouteillage.

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    Il s'agit de quatre préparations de base, utilisant 27 plantes différentes, infusées dans de l'alcool. Chaque préparation est ensuite lentement distillée selon les ingrédients qui la composent dans des alambics de cuivre martelé.On obtient ainsi des alcoolats que l'on appelle aussi "esprits". Ces préparations sont vieillies séparément en fûts de chêne (8 mois). Édulcorées avec du sucre et du miel, les préparations sont enfin colorées au safran et mélangées. L'assemblage est alors prêt pour une double chauffe à 55°C, étape qui permet l'harmonisation de la composition. La liqueur obtenue est vieillie en foudre de chêne pour une durée de 4 mois puis filtrée et mise en bouteille.

    Nous avons appris que l'embouteillage ne se faisait pas à Fécamp mais à Beaucaire dans le Var (au sein de l'usine du Groupe Bacardi-Martini).

    La fabrication emploie 4 salariés seulement car elle n'est effectuée que tous les quinze jours si mes souvenirs sont bons.

    Le cycle de fabrication de la Bénédictine s'étend sur deux années.

    Voici l'espace dédié à la fabrication

    bbé de

     Cette cave désaffectée est la seule ouverte au public. L'autre est cadenassée...

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     Cette vitrine présente les différentes épices et herbes qui participent à la composition de la liqueur. 

    bbé de

    Il ne reste plus qu'une étape à notre visite mais pas la moindre, celle de la dégustation : bien sûr, celle-ci incite à l'achat et comme dans tous les musées la sortie passe par la boutique !

    Elle s'effectue dans un joli salon d'hiver arboré. Bon : je ne suis pas fan des alcools forts (la Bénédictine titre tout de même 43°C) mais un fond de verre pour goûter, ça peut aller. Le choix est donné aux visiteurs entre trois variétés différentes de liqueur (j'ai retenu qu'il y avait la "normale", la "B&B" au brandy et... la troisième : je l'ai oubliée !)

    La bénédictine est exportée pour 75% en Asie et aux Etats-Unis depuis que la mode des digestifs est passée en Europe...

    bbé de

     Bien intéressante cette visite, non ?


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  • Encore un départ depuis la gare de Breuillet-Village pour cette randonnée du jeudi 7 mai avec Jacqueline. Direction Sermaise cette fois-ci en passant par Souzy-la-Briche. Le plan ci-dessous ne correspond pas, bien sûr, au chemin que nous avons fait car Google Maps prend les routes et non pas les chemins !

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    A la sortie de Breux, nous quittons le macadam pour emprunter un chemin.

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Mais que fait cet âne ici..., à part être l'attraction du moment ?

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Eric Prévost, récemment retraité, est parti de son village, Bourg-Beaudoin, situé dans l'Eure le 10 avril dernier, avec son âne, Hector, pour rejoindre dans les Pyrénées, le village de Poubeau en Haute Garonne : un périple de 1200 kms... à la rencontre de sa famille, de ses amis, et de nouvelles rencontres, pourquoi pas ?

    Original, non ?

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Nous avons échangé Michelle, Nicole et moi avec lui (je parle d'Eric évidemment, pas d'Hector !), tandis que les autres traçaient leur chemin. Nicole a même eu le privilège de mener l'âne le temps qu''Eric trouve sa carte de visite !

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Je viens de lui envoyer quelques photos et il m'a gentiment répondu : il était déjà près d'Orléans. Hector avait refusé ce jour-là de passer un pont sans balustrade mais lui qui d'habitude contourne les flaques d'eau... a passé le gué dans 30 cms d'eau ! Si vous voulez le suivre dans sa balade, c'est ICI.

    Les autres sont déjà loin...

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     J'avoue que quand je vois de tels panneaux indicateurs, je suis rassurée de savoir Jacqueline et Yvonne avec nous !

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    Mais tout compte fait, on aurait peut-être dû éviter ce chemin !

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Quoique, le jeu en valait la chandelle : la petite maison dans la prairie...

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Tiens, d'autres quadrupèdes ! Sans doute une de ces nombreuses "pensions pour chevaux" dont regorgent les départements de la petite couronne.

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Un brin timide mais curieux tout de même

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    Ce panneau indique parait-il la présence de renards : attention à l'échinococcose alvéolaire du renard en mangeant des fruits sauvages cueillis au ras du sol...

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Chemin faisant, nous arrivons au lavoir de Souzy la Briche, situé au bord de la Renarde.

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Le groupe s'arrête ensuite devant la résidence de villégiature de la Présidence de la République française.

    C'est la plus récente résidence présidentielle puisqu'elle a été léguée en héritage en 1972 par le banquier Jean-Jacques Simon et sa femme Renée, à charge pour l'État d'entretenir leurs sépultures et d'affecter le lieu « à la plus haute autorité de l'exécutif ». Les deux anciens propriétaires sont inhumés dans la chapelle avec leur chien, un griffon nommé « Poppy ».

    À l'usage de la présidence de la République depuis 1972, elle sert aussi à héberger des chefs d’État ou des hautes personnalités étrangères lors de leurs visites privées en France.

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    Pour la voir, le mieux est d'aller sur internet car c'est une résidence extrêmement privée qui ne se visite que lors des Journées du Patrimoine (la visite est réservée aux habitants du village). A part François Mitterand qui s'y rendait pour des weekends avec sa fille Mazarine et la mère de celle-ci à l'époque où l'existence de cette première n'était pas connue du grand public, seul le Premier ministre Jean-Marc Ayrault y a passé du temps avec son épouse (il a d'ailleurs fait remeubler et remettre en état le château). Les autres chefs d'Etat l'ont boudé au profit de la Lanterne...

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111 

    Un petit chemin qui mène où ?

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     A une clairière idéale pour un pique-nique : royal, c'est justement l'heure de casser la croûte !

    Chacun cherche sa souche...

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    La nature est magnifique en cette saison...

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Jacqueline fait le point régulièrement.

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Une charmante petite "mare aux canards" : en l’occurrence, ce sont plutôt des oies.

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Eh oui, nous voici arrivées maintenant tout près de Sermaise.

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    Un train à prendre... pas le temps de cueillir quelques unes de ces jolies jacinthes.

    Au final, c'est mieux ainsi : elles sont toutes aussi jolies dans la nature !

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     A l'entrée du village, un arbre de Judée en fleurs

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

    Rebord de talus

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     L'église de la Nativité de la Très sainte Vierge de Sermaise vaut le coup d'oeil avec ses multiples toits de tuiles : elle est aussi plus simplement désignée sous le vocable de sainte Anne. Elle fut construite au XIIème siècle puis agrandie essentiellement au XVème siècle avec quelques ajouts aux XVIII et XIXème siècles.

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Le portail Sud : évidemment, il est fermé...

     De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     L'église côté Ouest

    De Breuillet à Sermaise par le GR 111

     Merci Jacqueline pour cette agréable journée en ta compagnie


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