•  Comme d'habitude, nous avons fait ce dimanche un petit tour dans notre 13ème adoré pour photographier le défilé du Nouvel An. Exit l'année du lapin de métal blanc et place à l'année du dragon d'eau, l'animal le plus vénéré de la mythologie chinoise, censé  apporter prospérité, fécondité et renouveau.

      Nous avons surpris un cheval volant échappé de la main d'un enfant... 

      Titre l'année du dragon d'eau

     Un défilé très encadré cette année par les forces de police, et pour cause : François Hollande y faisait sa promotion et Claude Guéant celle de son parti en vue des élections présidentielles du mois de mai prochain...

     Tete-du-cortege.jpg

     Le char de l'Association française des résidents d'origine indo-chinoise

    supportant deux splendides dragons

     Association française des résidents en France d'-copie-1

        Celui-ci n'a-t-il pas fière allure ?

        Dragon jaune à tête verte 2

     Quelle adresse déploient ces jeunes gens pour faire onduler le long corps de la bête...

     Dragon couché jaune

    Bien belle, la banière de l'Amicale des Cantonnais de Paris !

    Association amicale des cantonnais étendard

     De quelle région sont ces jolies femmes ? Je ne sais pas mais elles ont fière allure !

     Groupe de femmes aux colombes

     tout comme ces mandarins

      Mandarins

     et ces "mandarines" !

     Mandarines

     Curieux ces "tigres" jaunes...

     Tigres-jaunes.jpg

     et bien pacifique ce lion... (en tout cas, il a l'air plus aimable que le photographe !)

      Lion jaune debout

     Rendez-vous l'an prochain pour d'autres images de cet incontournable du 13ème arrondissement. Mais il y a d'autres défilés dans Paris...

     Pourquoi pas Belleville l'an prochain ?  


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  • Hier, nous sommes encore allés au cinéma et nous avons ENCORE vu un excellent film ! On en parle moins que d'Intouchables dans les médias et il fait sûrement moins d'entrées au Box Office car il s'adresse plus particulièrement à une catégorie de population bien précise : les seniors (dont nous faisons maintenant partie...)

     La salle en était remplie !

     9---affiche-et-si-on-vivait-tous-ensemble.jpg

    Le réalisateur, Stéphane Robelin, a fait fort en réunissant sur un même plateau 2 grandes vedettes du cinéma international : Géraldine Chaplin et Jane Fonda. Celle-ci fait d'ailleurs son retour sur la scène française après 40 ans d'absence.

     9---Jane-Fonda-et-Geraldine-Chaplin.jpg

     Ajoutez à cela 3 grands acteurs français : Claude Rich, Pierre Richard et Guy Bedos et vous avez un cocktail détonnant de septuagénaires !

     Annie, Jean, Claude, Albert et Jeanne sont liés par une amitié de plus de 40 ans. Ils se réunissent d'ailleurs régulièrement autour d'une bonne table comme ce jour où ils fêtent l'anniversaire de Jean. Et c'est justement Jean (Guy Bedos) qui lance au cours du repas une petite phrase qui va faire mouche : "et si on vivait tous ensemble ?"

     9---Les-3-hommes.JPG

     L'idée ne fait cependant pas l'unanimité : Annie, sa femme, jouée par Géraldine Chaplin, n'y est guère favorable car elle et Jean coulent tous les deux des jours heureux dans leur confortable pavillon de banlieue. Mais petit à petit, l'idée fait son chemin car Claude (joué par Claude Rich) est malade du coeur et Jeanne (Jane Fonda) se sait condamnée par une maladie grave. Plutôt que de devoir partir en maison de retraite, les cinq compères emménagent bientôt dans le pavillon de Jean et d'Annie.

     

     Dirk, (joué avec beaucoup de finesse par Daniel Brühl), les observe au quotidien : il a été engagé comme "doggy-sitter" pour s'occuper du chien d'Albert (Pierre Richard), le mari de Jeanne, qui souffre d'Alzheimer. Mais il est aussi un peu le confident des uns et des autres : c'est un jeune allemand très réservé (beaucoup moins extravagant que ses colocataires) qui prépare sa thèse d'ethnologie en France car sa petite amie est française... Une chance inespérée pour lui que ce vivier humain qui lui est servi sur un plateau...

     

     Une comédie qui traite du vieillissement avec beaucoup de tendresse.

     Nous avons bien aimé.


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  • Je sais parfaitement que vous n'allez rien découvrir en lisant ce post mais, ma mémoire me jouant parfois des tours..., j'ai envie de laisser dans ce blog une trace de la séance de cinéma à laquelle nous avons assisté hier.

    10- Affiche-du-film

    Intouchables : pourquoi ce titre peut-on se demander ? Le film, très touchant par ailleurs, n'a pas vraiment répondu à la question que je me posais et il m'a fallu aller sur internet pour m'apercevoir que nous n'étions pas les seuls dans ce cas... La meilleure réponse sur les forums que j'ai consultés est sans doute celle-ci : intouchables parce que tous deux parias de la société, à l'image de cette "non-caste" indienne appelée "les intouchables" ou encore "les dalits". Ci-dessous, un article de "Courrier international" daté du 5 septembre 2011 qui en dit long sur ce sujet...

    Dans le Tamil Nadu, au sud de l'Inde, les dalits (intouchables) continuent d'être discriminés par les castes supérieures malgré des années de mobilisation, révèle The Hindu dans son édition du 3 septembre. Au village de Perali, on leur interdit de circuler à vélo dans les rues où résident les castes supérieures, sous peine d'insultes et de menaces. Même le facteur, un intouchable, doit descendre de vélo pour y apporter le courrier, précise le quotidien de Madras. "A l'échoppe de thé, les intouchables ont des bancs et des verres réservés, différents de ceux utilisés par les autres clients", explique un ouvrier agricole. 

    L'"intouchabilité", pourtant abolie par la Constitution de 1950, est loin d'avoir disparu. Considérés comme impurs et polluants, les dalits, qui représentent 17% de la population indienne (170 millions d'individus), sont souvent maintenus en marge de la vie collective.

    Le message d'Olivier Nakache et d'Eric Toledano devient plus clair à la lumière de ce rapprochement : Philippe Pozzo di Borgo (joué par François Cluzet), tétraplégique à la suite d'un accident de parapente, et Driss (joué par Omar Sy) sont tous deux des exclus de la société, l'un parce qu'il est handicapé et que le handicap n'est pas, à priori,  la meilleure carte de visite en notre bas monde..., l'autre parce que cet ex-délinquant vit aux crochets de la société. Pas de quoi faire de ces deux personnages les héros d'un film à succès... Et pourtant c'est bien cela que les deux réalisateurs ont réussi à faire ! La recette leur en a sans doute été donnée par Philippe Pozzo di Borgo lui-même : ne jamais sombrer dans le misérabilisme mais traiter le sujet du handicap avec humour.

    Quelle leçon de courage il nous donne !
    10 - Dans les rues de Paris

    Epatant !

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  •  Nous sommes allés ce soir au Théâtre de la Ville : une première ensemble ! Arlette nous avait pris des billets pour le spectacle du petit-fils de Charlie Chaplin, fils de Victoria Chaplin et de Jean-Baptiste Thierrée (tous deux créateurs du Cirque Bonjour) et, je vous assure, ce comédien - James Thierrée - a du génie !

    Ne pouvant rivaliser avec les critiques, toutes dithyrambiques d'ailleurs, je vous livre celle de Christophe Candoni (de Toutelaculture.com) qui a intitulé son article :
     
    Le bestiaire enchanteur de James Thierrée.
     
    James Thierrée s’est révélé en 2003 avec son spectacle « La Symphonie du hanneton ». Depuis, le petit-fils de Charlie Chaplin ne finit pas d’enchanter le public et sa dernière création « Raoul » triomphe en ce moment au Théâtre de la ville qui affiche complet jusqu’aux dernières représentations. Sans jamais avoir recours aux mots, cet artiste virtuose développe un imaginaire poétique, puissant, sombre et vertigineux.
     

    De grandes voiles blanches de bateau se lèvent sur le large plateau du Théâtre de la ville et laissent apparaître un personnage étrange, une sorte de réinvention de Robinson Crusoé, un probable rescapé de naufrage qui prend pour radeau une cabane faite de tuyaux en métal, une protection qui finit par plier face à l’extériorité menaçante et se délabrer sous la tempête. Dans sa quête identitaire, il rencontre aussi son mystérieux double : Raoul…C’est la première fois que James Thierrée se produit seul en scène. Sur une bande-son éclectique qui mêle Schubert et les sons troubles de Mathieu Chedid, il danse et se jette au sol avec rage, il escalade le décor, monte sur les perches et les cintres. Seul, dans sa perte des repères, il se débat contre l’immensité…jusqu’à fuir et s’envoler littéralement dans les airs. 

     

    Mime, acrobate, comédien et danseur, musicien (il joue du violon), James Thierrée sait utiliser ses multiples talents au service d’un voyage fascinant. On est abasourdi par la rapidité de l’exécution, la beauté et la précision du geste, l’intelligence et l’expressivité du corps. On imagine le travail acharné pour arriver à ce résultat mais on ne voit ici que la fougue rageuse, poétique d’un artiste indomptable et souverain sur le plateau.

     

    En plus d’être un merveilleux et généreux artiste, James Thierrée est un créateur génial. On note qu’il assure lui-même la mise en scène et la scénographie à la fois spectaculaire et sophistiquée. Cet univers vaste et fantasmagorique renvoie au plaisir enfantin de la fabrication. On croise de drôles de créatures chimériques (créées par sa maman Victoria Chaplin et actionnées par des danseurs et des techniciens) comme un monstre marin, une méduse, un éléphant, des insectes géants…De la même manière, il joue à détourner les objets avec cocasserie.
     
    Drôle, inventif, c’est le plus beau spectacle que l’on puisse voir en ce moment sur Paris.
     
    Voici le décor que l'on découvre en arrivant dans la salle avant le début du spectacle. Ces voiles disparaissent dès l'arrivée de l'artiste pour former un fond à la scène : une invitation à voyager !
     
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    C'est un voyage qui nous conduit sur une île où vit ce Robinson, dans une cabane toute en tuyaux métalliques, prête à s'écrouler face aux éléments...
     
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    James Thierrée occupe, à lui seul, l'espace.
    Il se déplace de long en large sur le plateau et même parfois en hauteur !
     
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    On pense au monde de Lewis Caroll... mais il y a aussi du Chaplin (et pour cause...) dans la gestuelle de ce clown, mime, danseur, acrobate et... musicien ! La nature a doué James Thierrée de dons immenses mais on imagine aussi le travail énorme que cela doit représenter pour mettre au point un tel spectacle et le jouer à la perfection.
     
    Au passage, un coup de chapeau aux machinistes, preneurs de son, éclairagistes, bref à tous ceux qui travaillent dans l'ombre, sans lesquels un tel spectacle ne pourrait exister.
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    Le Théâtre de la Ville joue à guichet fermé : nous n'avons jamais vu autant de gens chercher à acheter des places à l'entrée du théâtre. Peu de chance donc d'arriver à récupérer une place si vous n'avez pas réservé de longue date pour ce spectacle encore à l'affiche jusqu'au 10 janvier...

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