• Lire et faire lire

    L'association "Lire et faire lire" a été créée par Alexandre Jardin
    il y a tout juste 10 ans à partir d'une action menée depuis 1985
    par un instituteur brestois.

     
    Reportage sur itélé, émission "Engagés"

    "Lire et faire lire", c'est un programme de développement du plaisir de la lecture
    et de la solidarité intergénérationnelle en direction des enfants fréquentant
    les écoles primaires
     et autres structures éducatives (centres de loisirs, crèches, bibliothèques...).
     
    Le bilan national paru début octobre 2009 comptabilisait 11.900 bénévoles agissant dans 5.500 structures implantées sur tout le territoire français auprès d'environ 250.000 enfants.

     L'association est soutenue par un comité de plus de 120 écrivains, parmi lesquels figurent

    Tahar Ben JellounTonino BenacquistaPhilippe DelermAnnie ErnauxMarie DesplechinJean-Marie Le ClézioJean d'OrmessonDaniel PennacYann Queffelec...

     Le site internet de "Lire et faire lire" est ici.

     Après avoir pris contact en septembre avec l'association, j'ai choisi de devenir bénévole en allant lire des livres aux enfants de mon quartier une fois par semaine.

    La structure que l'on m'a proposée est un jardin d'enfants de l'OPAC situé à 5 minutes également de la maison... Le rêve quoi !

     Créés dans les années 1920 pour répondre aux besoins de familles très modestes logées dans les immeubles OPAC dans 8 arrondissements périphériques de Paris (12ème, 13ème, 14ème, 15ème, 17ème, 18ème, 19ème et 20ème) et ceci avant le développement de l’école maternelle, les jardins d’enfants de l'OPAC accueillent aujourd’hui 1 270 enfants âgés de 2 ans et demi à 6 ans.

    Leur gestion a été confiée à la Ville qui prend intégralement en charge les dépenses d’équipement, d’entretien et de fonctionnement. Aujourd’hui, 146 personnes travaillent dans ces structures qui ont des capacités de 40 à 80 enfants (60 pour la plupart d’entre elles). Les enfants sont répartis par sections de 20 sous la responsabilité d’un éducateur de jeunes enfants. Compte tenu de l’âge des enfants accueillis, les éducateurs(trices) de jeunes enfants mènent des activités d’éveil et assurent une préparation à l’entrée dans la scolarité obligatoire.

    Le rythme de la journée et de l’année est ainsi calqué sur le calendrier scolaire.

     J'ai rencontré la Directrice, Caroline, et visité les deux classes encadrées par 2 éducateurs, Sylvie et Gaston : il était 15 heures et beaucoup d'enfants n'avaient pas encore terminé leur sieste méridienne. Une grande sérénité règnait dans l'enceinte de cet établissement n'accueillant que 40 bambins.

     Pour être allée sur des forums, je crois y avoir compris que ce genre d'établissement respecte plus le rythme de l'enfant que l'école maternelle (en tout cas les établissements que j'ai fréquentés depuis le début de ma carrière) qui, en région parisienne reste extrêmement surchargée.

     Un effectif réduit : une solution au confort des enfants et des enseignants ?

     Ce n'est pas moi qu'il faut convaincre !


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  • Informatique

    e-seniors est une association qui a pour but de casser la fracture
    numérique
     entre les générations. Elle dispense aux personnes qui s'y inscrivent
    des cours d'informatique adaptés à leurs besoins.

    Ce service est proposé par la Mairie du 13ème arrondissement
    et le prix des cours est extrèmement modique.

    Depuis la semaine dernière, j'ai proposé mes services à l'association en tant que bénévole.
    Leurs locaux sont situés rue Daviel à 5 minutes de la maison !
     
     
    Les cours (8 élèves pas plus, chacun doté d'un ordinateur relié en réseau à internet)
    sont dispensés par deux professeurs très professionnels et sympathiques.
    Moi, j'assiste Denis et Olivier en encadrant les élèves dans leurs hésitations
    devant cet outil qu'ils ont envie
     de maîtriser, surtout dans un but d'échange
    avec la jeune génération
     (ils sont en général grand-parents) mais qui leur semble
    toutefois un peu hostile.
     En fait, je suis auditeur libre !

    L'association se charge également (si les gens le désirent) de les conseiller dans le choix
    d'un ordinateur et de ses périphériques ainsi que de leur installation à domicile.

    Pas mal, non ?

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  • Biographie de Radu Mihaileanu (sur Cinéfil)

    Radu Mihaileanu est un cinéaste français d'origine roumaine. Son style,
    marqué par la fantaisie et l'ironie mordante, est imprégné de la thématique de l'exil.


    Né à Bucarest en 1958, il est le fils de Mordechaï Buchman, journaliste juif
    et communiste qui a été déporté par les Nazis et s'est échappé d'un camp de concentration. Celui-ci change d'identité et c'est sous ce nom (Mihaileanu)
    que Radu, son fils, fait ses premières armes en tant que scénariste.


    Radu fuit la dictature de Ceaucescu au début des années 80 pour se rendre
    en France et intégrer l'IDHEC. A la fin de ses études, il travaille régulièrement
    pour le cinéaste Marco Ferreri en tant qu'assistant puis en tant que monteur. Parallèlement à cela, il réalise des courts-métrages qui lui permettent de se faire remarquer et de signer, en 1993, son premier long-métrage, Trahir,
    fortement ancré dans l'histoire politique de son pays.

    C'est pourtant avec son deuxième opus, Train de vie, en 1998, qu'il obtient la reconnaissance critique avec des prix au festival de Venise et à Sundance.

    Les marques de son style (humour noir et goût pour la fable) s'y déploient à la perfection.

    Il passe ensuite sept ans à travailler à son troisième film, vaste réflexion
    sur l'exil : Va, vis et deviens. C'est cette fois l'histoire des juifs d'Ethiopie
    qu'il met en scène dans ce film particulièrement remarqué.

    Radu Mihaileanu nous revient en 2009 pour "Le concert".

     
    Une histoire abracadabrante de vengeance, tout à la fois loufoque et musicale,
    avec toujours les mêmes thèmes en toile de fond.
    (l'exil, la quête d'identité, la peinture d'une communauté haute en couleurs...).

     

    Les critiques sont partagées : certains encensent le film comme "Le blog Cinéma", d'autres le descendent comme "Excessif.com". Pour ma part, j'ai vraiment passé un excellent moment de détente, ne voyant pas passer les 2 heures que dure ce film.
    Et puis, il y a la musique de Tchaïkovsky...

    Mélanie Laurent est parfaite en violoniste virtuose (chapeau aux monteurs pour les scènes
    de doublage du final du concert)
    et, sans compter des valeurs sûres comme François Berléand en directeur du Théâtre du Châtelet berné... ou Miou Miou en mère adoptive, il y a toute une pléiade d'acteurs russes tout à fait truculents. Bravo !




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  •  Cinéma ce matin à la Pagode (admirez le décor de la salle)


     
    avec un superbe film "le chien jaune de Mongolie" de Byambasurem Davaa,
    cinéaste d'origine mongole qui nous livre des images d'une grande beauté
    à travers les yeux innocents et espiègles d'une fillette de 6 ans.

     

    Aînée d'une famille de 3 enfants, Nansa retrouve, après une année de pensionnat, la yourte familiale isolée dans la steppe mongole. Alors que sa mère l'envoie chercher des bouses pour alimenter le foyer, la petite fille découvre un chien abandonné et le ramène chez elle. Elle s'attache à lui mais il faudra frôler le drame

    pour que son père accepte enfin de garder ce chien errant qui, ayant été au contact des loups, risque de mettre en danger le troupeau, seule ressource de la famille.
     

    Un film "documentaire" inspiré d'un conte populaire mongol.

    A voir !

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